Beck, tome 3

Toujours un niveau en dents de scie avec Beck… C'est un peu énervant en soi parce que je connais le potentiel de l'histoire et que pour l'instant j'ai l'impression que rien n'avance vraiment. On reste encore dans des délires pervers, ce qui m'insupporte de plus en plus dans les shonen, et des petites histoires de lycéens. Certains, nous suivons toujours Yukio évoluer, et continuer à apprendre à jouer, mais on stagne vraiment.

Et puis franchement, pourtant ajouter cette histoire de chantage, et de maltraitance pure et simple vis-à-vis de notre héros. C'est à croire que le mangaka s'acharne sur son héros. Certes cela met en valeur les bons côtés de Yukio, mais côté musique, c'est assez plat.

Niveau graphisme, j'ai toujours du mal. Je n'arrive pas à reconnaître certains personnages de temps en temps, ce qui est assez bizarre quand même, et je ne suis toujours pas fan des traits trop épais et trop anguleux.

Je ne perds pas l'intérêt que j'avais en commençant la saga, mais j'avoue que je suis tout de même impatiente de voir les choses bouger réellement.

Dans ce volume, la relation entre Koyuki et Maho s'étoffe. L'arrivée d'un nouveau personnage secondaire va relier par la musique la vie au lycée et la vie personnelle du héros et sa passion pour la musique : Momoko-Chan, la nouvelle jeune professeur de musique. On voit plus Koyuki à l'école où il est confronté aux gros bras dont certains fréquentent le club de musique.
C'est aussi l'entrée en scène de Lucille qui, bien que guitare, a son rôle à jouer.
Plusieurs pistes s'ouvrent entre l'apprentissage de la guitare par le héros et sa relation avec Monsieur Saito, la naissance de son talent de chanteur, son intégration dans le groupe où il doit trouver sa place. Son coeur qui bat entre Izumi et Maho. A suivre !

Et voici le troisiéme tome de Beck. On retrouve les personnages que l'on connaissaient bien et quelques nouveaux. S'il se dévore toujours à toute vitesse, il se montre cette fois un peu plus compliqué à suivre car il a tendance à passer d'un personnage à l'autre trop vite. Ce qui ne gêne pas trop la compréhension si l'on prend le temps de le lire. de plus, on peut y souligner la qualité des dessins, traduisant un vrai dynamisme dans le trait et les actions. Si la musique est parfois relégué au second plan, les personnages restent bien travaillés et je continuerais à lire la saga !

Le troisième volume de la série perd un peu en rythme pour mettre en avant le harcèlement dont est victime le héros, sujet qui était déjà mentionné dans les tomes précédents. L'accentuation des abus dont Koyuki est victime fait vraiment mal au coeur; voir d'autres personnes profiter de cette gentillesse et cette faiblesse apparente qui font le caractère du héros irrite et afflige à la fois, et on ne peut que se retrouver à espérer que son courage prenne un jour le dessus. Je termine ce troisième tome émue en me disant que la suite va être captivante.
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