Beck, tome 7

C'est brouillon… Je n'arrive pas à m'ôter cette idée de la tête, mais on passe trop souvent du coq à l'âne. En plus le mangaka ajoute de plus en plus de personnages secondaires avec des intrigues qui leur sont propres et on finit par ne plus vraiment voir Beck en devant de la scène.

Alors certes, Koyuki reste le personnage principal, et il est clairement mis en avant malgré cela. Mais, encore une fois, on assiste à des scènes parfois vraiment incongrues. C'est assez étrange sans compter que j'ai l'impression d'être perdue. Pour moi, Beck était l'histoire d'un groupe de rock, mais au bout de sept tomes, je me dis que c'est plutôt l'histoire d'un adolescent qui découvre la musique. L'un peut aller avec l'autre, oui, mais ce n'était clairement pas ce à quoi je m'attendais.

Autre point qui me chiffonne : Koyuki, ou plutôt la façon dont il est traité. Il est souvent le bouc émissaire, la tête de turc, celui dont on se moque. C'est assez lourd, et j'ai l'impression que le mangaka s'acharne en quelque sorte. Il y a un contraste avec les moments où il est sur scène, c'est certain, mais on balance souvent avec un « je t'aime, moi non plus » qui est déroutant. Notre héros en devient quelqu'un de spécial par certains côté, mais dès que l'on aperçoit cela, il se prend une claque.

A côté de cela, les membres tissent de plus en plus de lien, on les voit vraiment être un tout maintenant malgré le fait qu'ils aient encore chacun leur petite vie à côté. Et cela crée des scènes plutôt chouettes. L'évolution de Koyuki est aussi sympathique. Bien qu'il se ramasse souvent, je n'ai jamais vu autant d'enthousiasme, de dévotion et de plaisir lorsqu'il est en contact avec la musique. J'adore aussi sa relation avec Saku. C'est deux-là ce sont vraiment bien trouvé.

Le point le plus intéressant reste le mystère autour de Lucille, qui n'en est plus un maintenant. C'est un peu anecdotique et en même temps, on sent que cette guitare va être lié au destin de Beck. Pour le pire ou pour le meilleur.

Le 7éme tome de Beck annonce des tournants dans le manga. Voyons voir lesquels...

La carriére de Beck prend une nouvelle tournure. Avec un producteur américain indé qui décide de les signer et distribuer leur disque (qui semble en plus obtenir un petit succés), mais aussi la découverte que la fameuse guitare Lucille est en fait une piéce rare recherché par un homme d'affaire dangereux !

Tout au long des 200 pages de ce tome qui se lit à toute vitesse, on va découvrir ses évolutions à travers des dessins jolis mais on pourra reprocher au livre de faire un peu trop d'ellipse qui ont parfois tendance a perdre un peu le lecteur. Rien de rédhibitoire cependant dans ce nouveau tome toujours trés agréable à lire et qui donne une nouvelle fois envie d'en savoir plus !

Koyuki et Saku se sont laissé convaincre de former un groupe de collégiens pour jouer à la fête de l'école. Cela accroît l'animosité de Hyôdô envers eux mais koyuki ne peut s'empêcher d'admirer la façon de jouer de son rival.
Par ailleurs, Izumi a donné rendez-vous à Maho pour lui assurer qu'il n'y avait rien entre elle et Koyuki...
Ryosuke s'inquiète d'informations qu'il découvre sur les faits divers américains. Des musiciens de sa connaissance semblent impliqués.
Un volume qui commence à mêler l'histoire du groupe de rock et le passé de Ryosuke.