AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fnitter


Un jour sans fin, une série manga en seulement deux petits épisodes.

L'humanité a quasiment été éradiquée par une vilaine espèce, les Mimics. Seules quelques bases militaires internationales, très opérationnelles, luttent encore contre l'invasion. Keiji, petit soldat de base, destiné à devenir chair à canon, revit toujours la même journée avec comme unique conclusion : sa mort. Mais comme les samouraïs, il va livrer de nombreuses batailles, tuer d'innombrables adversaires, accumuler de l'expérience sur le terrain, parfaire son entraînement jusqu'à acquérir des automatismes. Kiri-oboeru : le fait d'apprendre en tuant ses ennemis au sabre.

All You Need Is Kill a été repris (ou le contraire) sous forme de court roman intitulé : Edge of Tomorrow qui a servi de base pour le film éponyme avec Tom Cruise, sorti récemment.
N'étant absolument pas spécialiste des mangas, je ne m'étendrais pas sur la qualité graphique, si ce n'est pour dire que les méchants, espèces de gros Kiwis pleins de dents sont assez ridicules, mais les personnages et les scènes d'action assez bien dessinés.
Le background est anémique, mais d'un autre côté, on est tout de suite dans l'action, et s'il y avait eu de la couleur, le rouge aurait été bien représenté.
Bon, la jolie petite serveuse en mini-short et seins bien mis en valeur, ça arrange mes yeux et ma libido, mais dans une base militaire essentiellement masculine, ce n'est pas très crédible. D'un autre côté, personne ne fricotera avec personne, action centrée sur Keiji et son apprentissage guerrier.
J'ai bien aimé la scène du passage des sentinelles, tirée tout droit de la séquence où Bill Murray, dans un jour sans fin, déjoue la surveillance des transporteurs de fond pour s'emparer d'un sac plein d'argent (ah nostalgie, quand tu nous tiens).

Au final, une première incursion, pour moi, réussie dans l'univers manga, sous section science-fiction militaire. On ne change pas une équipe qui gagne...
(Obtenu et lu dans le cadre de l'opération, masse critique. Merci à Babelio et Kaze).
Commenter  J’apprécie          713



Ont apprécié cette critique (62)voir plus




{* *}