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Bernard Willerval (Traducteur)
EAN : 9782221079355
188 pages
Robert Laffont (12/09/1999)
3.94/5   77 notes
Résumé :
«Les deux longs récits qui forment la matière de ce livre ont paru en première publication dans le New Yorker : Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers, en 1955, et Seymour, une introduction, en 1959. Quels que soient leurs différences d'esprit ou leur effet sur le lecteur, ils ont tous deux pour centre Seymour Glass, qui est le héros de ma fresque encore inachevée sur la famille Glass. J'ai pensé qu'il valait mieux les grouper, pour ne pas dire : les accoler... >Voir plus
Que lire après Dressez haut la poutre maîtresse, charpentiers ; suivi de : Seymour, une introductionVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Pour bien comprendre ces deux nouvelles, voici quelques informations :
La famille Glass est la famille qui apparaît dans un grand nombre des nouvelles de Salinger. Ces nouvelles ont d'abord été publiés dans un journal “The New Yorker”, avant d'être rassemblés et publiées en tant que monographies.


Dans ce livre, deux nouvelles ont été rassemblées : “Dressez haut la poutre maitresse, charpentiers” et “Seymour : une introduction”.


Ces deux nouvelles concernent plus spécifiquement Seymour est l'ainé de la famille. le personnage se marie en 1942 et finit par se suicider plusieurs années plus tard en 1948.


Le narrateur des deux nouvelles est le cadet de la famille « Buddy », qui est le personnage qui représente Salinger dans ses nouvelles. le suicide de son frère l'a beaucoup affecté et il écrit régulièrement sur celui-ci.


La première nouvelle est le compte-rendu du mariage de Seymour. Buddy est le seul membre de la famille Glass à pouvoir s'y rendre. Quand son frère ne vient pas et que la cérémonie est annulée, il se retrouve seul, face à la famille de la mariée dans un taxi.


La deuxième nouvelle est un portrait de Seymour vu par Buddy. Vouant une admiration sans borne à son frère ainé, il tente de nous le décrire, aussi bien physiquement que du point de vue de son caractère.





Autant le dire tout de suite, je suis une grande admiratrice de Salinger.
Découvert il y a environ trois ans avec “L'attrape-coeur” que j'avais beaucoup apprécié, il avait achevé de me conquérir avec “Franny et Zooey”, deux nouvelles que j'avais trouvé absolument incroyables et qui ont pris leur place dans mon top 15.


J'économise les textes qu'ils me restent à lire de cet auteur, j'ai trop peur de me rendre compte que je n'aurais un jour, plus rien à lire.


J'ai énormément de mal à dire pourquoi j'aime cet auteur…quand j'ai commencé ce livre-là, c'était comme manger une de mes friandises préférées!

Je me suis aussitôt plongée dans le style, que je trouve formidable. Il est dur, les portraits sont criants de vérités : Il a une perception très aigue des personnages, elle est honnête, personne n'est tout à fait détestable ni parfait (j'en retire cette impression, en tout cas).


Le plus incroyable est que dans ces nouvelles (surtout pour la deuxième), il ne se passe pas grand-chose, voir rien du tout. Et pourtant, je suis restée concentrée, j'ai ralenti ma lecture, je ne voulais pas le finir trop vite…parce que finalement j'adore “l'écouter” parler, raconter sa vie et être incroyablement bavard.


On dirait que Salinger s'amuse beaucoup dans cette partie, il prend souvent à parti le lecteur, le prévient qu'il va faire énormément de digressions (il en fait tout le temps !) des grands détours, d'aller et venue dans le textes, parler de petits détails…et même si parfois, je trouvais qu'il en faisait vraiment trop, c'était un véritable plaisir !


La deuxième nouvelle est une sorte de monologue, d'hommage et de déclaration d'amour qu'il fait à son frère. Certains passages étaient très touchants, d'autres très drôles. Il donnait envie de le connaître ce Seymour, comme tout le reste de la famille Glass d'ailleurs.


A travers ces deux nouvelles, il a essayé d'expliquer quel genre d'homme était son grand frère. Il parle à peine du suicide de celui-ci, mais plutôt de toute la période avant, son enfance et les premières années dans l'âge adulte.


——————————

Je l'ai dit, j'ai du mal à parler de cet auteur et de ses oeuvres et j'aurais même du mal à dire pourquoi j'aime Salinger. Je suis incapable de mettre des mots sur mes émotions.


Je déconseille aux novices de commencer avec les nouvelles, mais plutôt avec “L'attrape-coeur”. S'ils aiment ce petit roman, ils aimeront le reste.
Quant à ceux qui connaissent déjà, ou ils ont adoré et ils n'auront pas besoin d'encouragement, ou ils n'ont pas du tout aimé et il leur faudra alors passer leurs chemins. C'est un autre fait sur Salinger : ou on n'aime pas du tout, ou on adore. Il y a rarement des demi-mesures chez les personnes que je connais qui l'ont lu.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Indispensable pour découvrir qui était Seymour, le frère ainé de Franny et Zooey
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il se dirigea vers la bibliothèque et promena lentement le faisceau de sa lampe le long des rayons. Je m' assis dans mon lit.
- Qu' est-ce que tu vas faire? dis-Je.
- Je me suis dit que je pourrais peut-être essayer de lui lire quelque chose, me répondit Seymour en prenant un livre.
- Mais elle n' a que dix mois, voyons ! objectai-Je.
- Je le sais bien, répondit Seymour. Les bébés ont des oreilles, tu sais, ils ont des oreilles pour entendre.

L' histoire que Seymour, ce soir là, lut à Franny à la lueur incertaine d' une lampe de poche, était une de ses histoires favorites, une histoire taoïste. Franny affirme encore sur l' honneur qu' elle se souvient très clairement de la voix de Seymour.
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Et Zooey, lui, a répondu qu' il les trouvait "bien". Il a dit que ce serait très "bien" de croire rentrer chez soi et de pénétrer chez le voisin par erreur. De dîner avec des inconnus par erreur, de dormir dans le lit d'un autre par erreur et d' embrasser tout le monde le matin avant d' aller au travail, en pensant que c'est votre propre famille. Il a ajouté qu'il aimerait bien que tous les hommes et toutes les femmes se ressemblent comme ces maisons. Comme ça on croirait que tous les gens qu'on rencontre sont votre père, votre frère, votre femme, et les gens passeraient leur temps à se jeter au cou les uns des autres, et comme ça tout serait très "bien".
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Si seulement tu pouvais te redire chaque fois que tu vas t'asseoir à ta table de travail que tu as été un lecteur bien avant d'être un écrivain! Mets-toi cette idée dans la tête, assieds-toi, ne bouge plus et demande toi, en tant que lecteur, quelle œuvre Buddy Glass préférerait lire si son cœur lui en dictait un choix. Ce que tu feras ensuite, c'est une chose terrible, mais si simple que je parviens à peine à y croire en l'écrivant. Tu t'assieds tout simplement, sans honte et tu écris cette œuvre toi-même.
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La grande majorité de ses cent quatre-vingt-quatre poèmes sont incommensurablement non pas légers, mais élevés, et ils peuvent être lus par n'importe qui, n'importe où, même à haute voix dans des orphelinats progressistes, tard le soir, par temps orageux, mais je ne recommanderais pas sans réserves les derniers trente ou trente-cinq poèmes à quiconque n'est pas mort au moins deux fois au cours de sa vie et, ce qui serait préférable, lentement.
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Selon toutes les définitions logiques, c'était un spécimen malsain et, pendant ses après-midi et ses nuits les plus mauvaises, il poussait vraiment des cris de douleur, mais aussi des appels au secours, et lorsque cette aide nominale se présentait, il refusait vraiment de dire en langage intelligible où il avait mal. Cependant, je persiste à ne pas tomber d'accord avec les experts déclarés en cette matière - les érudits, les biographes et spécialement l'aristocratie intellectuelle dominante du jour, celle qui a fait ses classes dans l'une ou dans l'autre des grandes écoles psychanalytiques - et je dis ceci avec une certaine acrimonie - sur ceci : ils n'écoutent pas comme il convient les cris de douleur lorsqu'ils les entendent. Ils en sont évidemment incapables.
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