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Critique de PierreF


James Sallis y annonçait un changement de style, cherchant à atteindre la simplicité, la pureté de l'écriture. Son but : arriver à décrire une situation d'un mot. Voilà ce à quoi vous devez vous attendre. Pas de descriptions, beaucoup de retours en arrière car Turner est un homme hanté par son passé, et des phrases écrites au cordeau, coupées au scalpel, jusqu'à n'en laisser que la trame la plus simple, mais toujours avec les mots justes, tantôt poétiques, tantôt violents.

Alors, ça va en dérouter plus d'un. Ça va en décourager plusieurs. Mais ne croyez pas que ces 145 pages pour ces 15 euros sont un vol. Car ce livre ne se lit pas vite, il se déguste comme un bon verre de vin. Les personnages sont vivants, les dialogues réduits comme peau de chagrin (Turner n'est pas bavard), mais l'ensemble est un formidable plaisir pour les mots, les phrases, les images, la simplicité de la langue. D'ailleurs, il faut rendre hommage à la traductrice, Isabelle Maillet, qui a su traduire ce que l'auteur a voulu écrire.

Alors, d'où vient cette sensation désagréable, à la fin du livre ? Dans les précédents, on avait l'impression que Turner se défendait quand il était attaqué directement, lui ou ses proches. Dans celui là, l'intrigue se résume à plusieurs enquêtes emberlificotées ce qui donne parfois une impression de brouillon. du coup, au lieu d'être 100% positif, j'en ressors avec une impression de déception.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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