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Pierre Salva, à propos de qui on trouve peu de renseignements sur internet. Ses romans sont souvent concis et percutants. Celui-ci ne fait pas exception.
Nous suivons Suzanne dans une espèce de labyrinthe. Une seconde de panique lui fait faire quelque chose, et le reste s'enchaîne sans qu'elle puisse arrêter la machine en marche. Bien sûr, une personne saine d'esprit aurait pu tout arrêter en faisant quelque chose de sensé, mais Suzanne est malade. En outre, elle sait que si elle est prise à faire un faux pas, sa liberté lui sera ôtée. C'est pour cela qu'elle agit comme elle le fait.
Au long du roman, Suzanne est confrontée à d'autres personnages, qui, eux, sont équilibrés mentalement. L'auteur sait très bien rendre l'abîme qui sépare ces gens de Suzanne. En outre, le lecteur étant pré-conditionné par les paramètres donnés par Suzanne, il raisonne comme elle, et n'est pas tellement surpris lorsqu'elle récidive.
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