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La Légende de Drizzt (BD) tome 1 sur 7
EAN : 9782811201968
160 pages
Milady (18/09/2009)
3.85/5   23 notes
Résumé :
L'elfe le plus célèbre de la Fantasy enfin en bande dessinée !

L'Outreterre : terre natale du jeune prince Drizzt Do'Urden, où se dresse la vaste cité exotique de Menzoberranzan.
Drizzt atteint l'âge de la maturité dans l'univers implacable de sa ténébreuse espèces : les elfes noirs.
Possédant un sens de l'honneur à toute épreuve, Drizzt fait face à un inévitable dilemme : peut-il vivre dans un monde qui rejette toute forme d'intégrité ?... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je vais commencer de façon un peu vache (mais qui aime bien, châtie bien non ?) en reprenant le quatrième de couverture : "LA bande dessinée de fantasy qu'il faut avoir lue au moins une fois dans sa vie " (Comixfan.com), "cette bande dessinée va marquer son époque" (BuzScope.com). Alors disons le d'emblée c'est carrément sur-vendu. Pourtant je ne suis pas loin d'avoir adoré cette adaptation en bd de la saga de Drizzt, l'elfe noir, de R A Salvatore.

Alors c'est vrai que l'amateur de Donjons et Dragons (ce qui est mon cas), en particulier de l'univers des Royaumes Oubliés, aura plus de facilités à y trouver son compte, mais également (je suppose, n'ayant pas lu les livres) l'amateur de la saga originale. Cette intégrale regroupe les trois premiers tomes, Terre Natale, Terre d'Exil et Terre Promise. L'intérêt principale de cette bd réside, pour moi, dans l'évocation de la société des drows (les elfes noirs) et plus largement du bestiaire de Donjons (quel plaisir de croiser, au détour d'un couloir, flagelleurs mentaux, élémentaires et autres porte-crocs). En effet, sans être mauvais, le scénario n'a rien d'original, même s'il est plutôt bien mené : en gros, tome 1 la formation de Drizzt, un drow qui ce sent en décalage avec les valeurs des siens (un peu à la Thorgal), sa rébellion qui va grandissante jusqu'à la mort de son père et mentor (le seul à même de le comprendre), ce qui provoque, dans le tome 2, son exil et la traque de ses pairs, qui le considèrent comme un traître, pour finalement qu'il trouve sa voie (dans le tome 3) se découvrant, alors qu'il a rejoint la surface, une vocation de rôdeur. Côté dessin, disons qu'il n'est ni pire, ni meilleur, que celui de la plupart des comics commerciaux actuels. Une meilleur mise en valeur des paysages de l'Outreterre n'aurait pas été de trop, de même qu'une différenciation plus poussée des personnages, qui ont tendance à tous se ressembler, notamment les personnages féminins. Par contre, la composition des planches (un des grosse faiblesse du livre) est ennuyeuse au possible et ne sert absolument pas l'histoire, les transitions étant, en plus, trop abruptes, par moments.

Par contre, on se délecte d'observer le fonctionnement de la société drow. Petite explication, pour les non-initiés : les drows vivent dans les profondeurs de l'Outreterre, véritable monde souterrain, sous la surface des Royaumes Oubliés, au sein de la cité de Menzoberranzan. Ils y côtoient d'autres peuples, tels que les Gnomes ou les Nains, ainsi que quantité de monstre, tous plus mortels les uns que les autres. Leur société est matriarcale, organisée en un système hiérarchisé de Maisons, gouvernées par des Matrones. Ils vouent un culte à la cruelle déesse araignée Lolth. Ils valorisent, à l'occasion des perpétuels conflits entre Maisons, le pouvoir, la violence, l'ambition et la trahison. Pour survivre, au sein de cet univers impitoyable, les états d'âme et les sentiments sont à proscrire. Malheureusement pour lui, Drizzt fait preuve de beaucoup plus de compassion que les siens, ce qui n'est guère difficile, tout guerrier redoutable qu'il est. Bien sur, on ne peut s'empêcher de voir les influences de la saga d'Elric, bien que le monde souterrain des drows possèdent une véritable identité et Drizzt une dimension moins romantique et torturée, plus basé sur l'action, en somme plus hollywoodien dans l'âme. Il a sans doute également une bonté d'âme supérieure au célèbre albinos. Bien qu'étant essentiellement conçue comme un pur divertissement, la saga de Drizzt peut éventuellement être perçue, à travers la lutte de Drizzt pour échapper à ses pairs et leur mode de vie cruel, comme une critique d'une certaine société ultra libérale américaine dans laquelle, comme pour les drows, la fin justifie les moyens.

Objectivement je devrais ne mettre que trois étoiles (ne serait-ce que pour l'aspect graphique), mais vu le plaisir que j'ai eut à voir l'univers de Donjons et Dragons sous forme de fiction, particulièrement dans les deux premiers tomes qui se déroulent sous terre, et la sympathie qu'on ne peut s'empêcher d'éprouver pour Drizzt, personnage efficace pour le moins, je n'hésite pas à en mettre quatre.
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Wahou ! Que ça fait du bien ! Surtout en ce lendemain où la France se réveille endeuillée. Mais passons.

La Légende de Drizzt est une BD adaptée des romans de R.A. Salvatore. La saga de Drizzt Do'Urden nous raconte l'histoire d'un elfe noir, sa naissance et son éducation au sein d'une société matriarcale où les valeurs louées sont la perfidie, la trahison et le meurtre. Pas très réjouissant... Pourtant ce Drow, nom utilisé pour désigner les elfes noirs, va tourner le dos à cette société et rejoindre le monde de lumière où sa nature lui vaudra d'être d'abord rejeté. Dès lors, la quête de l'elfe noir sera de trouver un foyer. Et le chemin à parcourir se révèlera long et douloureux.

La Saga de l'Elfe Noir est très connue par les amateurs de fantasy. A mi-chemin entre la fantasy médiévale et donjons et dragons, elle est également porteuse de nombreuses valeurs : la tolérance, l'amitié, l'honneur et la résilience.

J'avais découvert cette série, il y a... oulà... presque 15 ans maintenant et c'est donc avec une pointe d'appréhension que j'abordais cette BD. Les livres m'avaient enchantée, la BD a su me replonger dans cette aventure épique.

Allégorie sur la différence et l'intégration, cette BD (intégrale des trois premiers albums publiés) reprend les moments clés des trois premiers romans. le graphisme se défend bien. La première partie se déroule dans l'obscurité du monde souterrain mais l'illustrateur a su jouer d'un clair obscur qui ne rebuterait pas un claustrophobe. La préface de l'auteur nous rassure agréablement : les illustrateurs qui ont participé à la série BD sont des fans de la saga. Cela se ressent. Les personnages sont tout à fait comme je les imaginais en lisant les livres.

Un très bon moment en ce qui me concerne et un bon conseil d'achat pour Noël si vous avez, dans votre entourage, des fans de donjons et dragons ou de fantasy.
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Je ne reviendrai pas ici sur l'histoire derrière ce premier tome de la trilogie de l'elfe noir, j'ai nommé Drizzt Do'Urden, puisqu'elle est extrêmement fidèle à l'oeuvre initiale de R. A. Salvatore que j'ai lue, relue et que j'apporterais même sur une île déserte (si jamais...).

C'est ici une adaptation en BD/Comics qui saura ravir son lectorat, pour peu qu'il ne soit pas, comme moi, trop exigeant ou fanatique, ou qu'il ait une certaine attirance pour la fantasy pour "easy readers".

De mon côté, je reste mitigé.
Oui, l'ambiance est là, l'action, la noirceur, les réflexions sur le bien et le mal, la justice et les traditions, la religion et les croyances ; oui, je le répète, l'adaptation est assez fidèle (dans l'histoire il n'y a rien à redire, mais certains détails graphiques sont détachés de la v.o.) ; oui, encore, il est difficile (Salvatore l'avoue lui-même) de trancher dans le texte pour faire rentrer 317 p. dans 160 p. ill. en coul. ; oui, enfin, mettre des images sur des mots, des actions, des personnages apporte une nouvelle approche, de nouvelles sensations (typiquement, la scène de l'enfant elfe de la surface ne m'avait pas trop touché dans le roman, et là j'me suis pris une belle torgnole).
Mais le revers de la médaille est là et les défauts sont également nombreux (inhérents au format comics, peut-être, je ne sais pas, je ne suis pas du tout fan de comics) : enchaînements trop rapides des situations, explications floues ou hâtives, personnages graphiquement lisses ou passés au bistouri (Brizza, c'est tout simplement pas possible !), des atermoiements qui rendent les personnages niais ou pleurnicheurs, et des court-circuits dommageables.

Bref, je recommande donc avec la plus grande virulence aux lecteurs de la BD à aller se plonger dans le roman ! L'expérience est mille fois plus intense. D'ailleurs peut-être que lire la BD avant le roman apporterait moins de frustration, bien au contraire. Courez lire l'histoire dans sa version détaillée et approfondie !
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Il m'est très difficile de poster une critique constructive sur un genre qui m'échappe totalement. Ce livre, que mon fils lisait à 14 ou 15 ans ne m'a parlé du tout. le scénario, tiré d'une série célèbre, est une lutte de pouvoir sanglante entre grandes maisons. le graphisme est très orienté cartes de jeux de rôle, et le format comics resserre fortement la mise en page et le résultat est vite oppressant.
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En novembre dernier, j'avais lu le premier tome de la Légende de Drizzt : Terre Natale. le roman a été publié il y a un moment maintenant, et peut-être que pour des experts de la Fantasy, il a mal vieilli, je ne sais pas trop (quoique j'ai entendu dire que Milady avait rafraîchi la saga, je ne sais plus si c'est avec une nouvelle traduction ou de versions intégrales, le souci étant qu'il y avait pas mal de manuscrits tronqués par le passé). Perso, j'avais vraiment aimé découvrir ce pan des Royaumes Oubliés et le peuple des Elfes Noirs (ou Drows), et je me suis vite attachée à Drizzt dont j'ai envie de voir l'évolution vu la fin du premier tome.

Pour l'instant, je n'ai pas avancé dans la saga, mais j'ai lu l'adaptation comics de Terre Natale, toujours publiée par Milady et créé par R.A. Salvatore, Andrew Dabb et Tim Seeley. La trame est très fidèle, il y a évidemment des passages passés sous silence mais pas modifiés pour correspondre au format, ce que je trouve mieux.

Les dessins sont jolis et il y a vraiment de beaux décors, on reconnaît le style comics qui est agréable même si je préférais quelque chose d'un peu plus Fantasy et fidèle aux descriptions du roman (comme l'une des soeurs de Drizzt, Briza, dotée d'un physique ingrat dans le roman et qui est une bombe dans le comic).

Ça reste quand même agréable à regarder et c'est vraiment une bonne adaptation, ce que j'imaginais des lieux du roman ressemblait pas mal à ce qui a été dessiné.

Je suis encore plus curieuse de savoir ce que devient le Drow aux yeux violets dans la suite ! 🙂
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Si les six mois passés à Sorcere furent pour Drizzt des plus plaisants, ses deux trimestres à Arach-Tinilith, l'école de Lloth, furent des plus désagréables. Ces journées furent rythmées par les interminables séries d'éloges à la gloire de la Reine Araignée, de prophéties et d'histoires à propos de sa puissance et des récompenses qu'elle accordait à ses plus fidèles adorateurs. Bien que, selon Drizzt, le terme approprié était esclaves.
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Des svirfnebelins, les gnomes des profondeurs. Autrefois, lors d'une patrouille, Drizzt avait rencontré une de leurs expéditions minières. Seul leur chef avait survécu au combat. Drizzt avait supplié les autres drows de l'épargner. Ils avaient accepté...puis lui avaient tranché les mains. C'était ça la pitié des drows.
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La patrouille se fraya un chemin vers la surface à travers des galeries tortueuses et des cavernes géantes. Le temps leur apporta une légère brise, un air humide au doux parfum de printemps très différent des vents chauds chargés de soufre venus des profondeurs. La plupart des Drows étaient terrifiés par le souvenir des horreurs de la surface contées par maître Hatch'net... mais Drizzt éprouvait un sentiment très différent alors que ce nouveau monde se révélait à lui. L'impatience.
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A l'Académie....
Sorcere, où les mages étudient leurs arts ténébreux.
Arach-Timilith, où les prêtres entrent en communion avec la Déesse Araignée Lolth.
Et Melee-Magthere, où l'on forge les combattants. Les jeunes mâles y passent neuf années de leur vie pour apprendre le maniement de l'épée... et ce qu'être un guerrier drow signifie vraiment.
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Chaque jour charriait son lot de discours haineux à l'encontre des nombreux ennemis des Drows : féeriques, gnomes des profondeurs, nains duergars, et toute race de la surface. Ces violents exposés enflammés marquaient les étudiants et hantaient leurs rêves.
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Video de R. A. Salvatore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de R. A. Salvatore
Booktrailer du livre fantasy "Gauntlgrym", tome 1 du cycle "Neverwinter" de R.A. Salvatore.
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