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Les Royaumes Oubliés - La Légende de... tome 3 sur 13

Fanélie Cointot (Traducteur)
EAN : 9782811201920
438 pages
Milady (02/10/2009)
4.2/5   292 notes
Résumé :
Drizzt a définitivement quitté l’Outreterre pour gagner le monde de la surface. Il espère trouver le foyer qu’il a toujours cherché. Mais il ne s’agit nullement de la terre promise qu’il avait espérée, bien au contraire. À la surface, les drows sont considérés comme des ennemis, des meurtriers et personne n’imagine qu’il existe des elfes noirs différents, capables de compassion, et qui aspirent à une vie meilleure. Drizzt sera chassé, traqué et il devra apprendre de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Dans cet ultime volume de cette trilogie initiale notre drow (ou Elfe Noir) préféré est enfin parvenu à quitter les souterrains et l'ombre pour la lumière de la surface.

Ce qui ne se fera pas sans grandes difficultés. D'abord par ce que physiologiquement il n'est pas adapté à l'éclat du grand soleil. Il n'avait pas non plus idée du cycle des saisons.

Son problème le plus important, c'est sa solitude. Il pensait trouver une place parmi les hommes (et autres créatures) qui peuplent la terre. Son apparence effraie inévitablement presque tous ceux qu'il rencontre. La réputation des drows est sans appel : ce sont tous des meurtriers.

Cette "terre promise" abrite toutes sortes de créatures voraces (orques, gobelins, dragons). Mais R.A. Salvatore parvient aussi à enrichir le "bestiaire" habituel de la Fantasy avec des créations franchement réjouissantes !

Cette trilogie est vraiment passionnante, bien construite. le personnage de Drizzt a beaucoup de profondeur. Je me laisserai probablement tenter par la suite de cette saga.
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Drizzt renaît lorsqu'il quitte l'ombre-terre pour rejoindre la surface.
Tout est nouveau pour lui, le jour et la nuit, le vent et la neige, les hommes et les animaux. Seule Guenwhyvar reste un point d'amarrage sur lequel se rattacher.
Du coup, en tant qu'individu naïf, Drizzt va se mettre dans des situations cocasses ou ubuesques mais qui permettent toutefois à R. A. Salvatore de faire passer des messages moraux à ses lecteurs (c'est vrai que c'est plutôt raciste de ne pas laisser sa chance à un groupe de gnolls...) peur de l'inconnu, de l'autre, problèmes de compréhension, préjugés, mais aussi et surtout culpabilité et acceptation de soi ; tout ceci est abordé de manière plutôt fine. Encore une fois, les prologues (et l'épilogue) sont l'occasion de faire le point sur les réflexions très philosophiques de l'elfe noir pour qui, on l'aura compris maintenant, amitié, fidélité et justice sont indispensables à toute vie honorable.

On suit avec moins d'intérêt le groupe de Colombe Fauconnier (demoiselle qui fut quand même en partie élevée par Elminster ! Rien que ça). Les personnages de son groupe (hormis l'elfe Kellindil qui aura un grand rôle à jouer sans que l'auteur ne parvienne à lui rendre hommage comme on aurait pu le souhaiter) sont un peu délaissés. C'est dommage de ne pas leur avoir donné une plus large place. À l'inverse, j'ai soupé de ce McCartilage qui fait un bien piètre Némésis, j'espère qu'il ne reparaîtra pas (mais je suppose que si) et j'aurais bien voulu que les rôles fussent inversés entre lui et Tephanis qui, au moins, sortait de l'ordinaire et devenait attachant.

Quelques descriptions sont assez brouillon et desservent le récit, notamment les scènes d'action et de combat qui restent un peu floues (l'embuscade des géants de pierre en est l'exemple parfait).

Encore une fois, de nombreuses répétitions, peut-être dues à la traduction, entachent le plaisir de lecture. de même, R. A. Salvatore tient à ré-expliquer les faits ayant eu lieu dans les deux premiers tomes, donnant un sentiment de lourdeur au texte.

À côté de ça, la lecture de ce tome est tout bonnement indispensable ! Drizzt va devoir ruser face à des dragons, fuir devant des rustres, combattre des ennemis surpuissants (barghests, loups arctiques, géants), et surtout, trouver sa place dans ce monde.

Toujours autant de grandeur d'âme chez notre drow renégat, cette recherche de paix, d'amitiés, d'un foyer. Les aventures qu'il vit ici sont grandioses et dignes des plus grand héros.
Mais d'ailleurs, quelle est la définition de "héros"...
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Je ressens un peu moins d'enthousiasme pour ce tome.
Je l'ai trouvé plus brouillon et confus, et en même temps répétitif par rapport au tome 2, un peu "tirage à la ligne", on va dire. D'ailleurs j'ai mis plus de temps pour le lire...

Si les remarques de Drizzt en début de chapitre, une sorte de journal de réflexions philosophiques dont je n'ai pas parlé, mais qu'on a dans chaque tome, sont toujours intéressants, parfois les chapitres ici ne sont que des resucées de ce qu'il s'est passé dans le tome 2.
Tous les passages avec McCartilage m'ont gavée, je le dis honnêtement.

Bref, je suis un peu moins enthousiaste sur ce dernier tome de la trilogie de l'elfe noir, mais lui, c'est un magnifique personnage, très profond, où l'auteur met, sans aucun doute, beaucoup de lui-même et de sa philosophie de vie.
Et la vérité venant de la bouche des enfants, c'est grâce à une enfant qu'il trouvera enfin un foyer, la boucle étant bouclée par rapport au tome 1.

C'est vraiment une série d'une bonne qualité, je suis souvent surprise par la qualité des livres dérivés de jeux, que ce soit jdr papier ou jeux vidéos.
Je continuerai cette saga, c'est sûr, un jour. Mais pas tout de suite.
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Un tome trois intéressant, c'est de la fantasy certes, mais le moins que l'on puisse dire est que Drizzt, le personnage central de cette saga est d'une belle densité !
Je me prends vraiment d'affection pour lui et ses états d'âme, les personnages secondaires ne sont pas en reste et apportent tous, consistance et cohérence à l'ensemble.
En fait drizzt commence à ressembler à un parfait anti-héros d'une belle crédibilité, sa psychologie est complexe et les questions existentielles qu'il se pose sont plutôt intéressantes, je me suis surpris plus d'une fois à accompagner ses raisonnements et à les transposer sur des situations de tous les jours.
C'est un univers particulier que j'apprécie de plus en plus, car même si notre (anti) héros est sorti de l'outreterre pour marcher sous le ciel, l'aspect héroïc fantasy y est omniprésent et les créatures que l'on rencontre continuent d'être étonnantes et variées (il y a même des humains).
Le côté dark fantasy est toujours présent, car même si Drizzt est résolument décidé à renier son héritage Drow, la vie n'est pas facile pour autant et les coups du sort sont nombreux, il y a tout de même de belles rencontres, j'ai beaucoup aimé le personnage de Montolio en particulier.
Je continue avec plaisir cette saga, voici le tome quatre :)
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 8/10
Développement des personnages : 10/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 10/10
Total 38/40 Babelio 5/5

Suite des aventures de Drizzt, cette fois j'ai décidé de poursuivre l'aventure sur ma version papier de fleuve noir, vu la trop mauvaise conception rédactionnel de Bragelonne qui ont dénaturé l'oeuvre en changeant les noms à tout bout de champ.

Ha que c'est bon de revenir sur cette version papier. Même si le numérique reste agréable, rien de tel que de tenir un bon vieux bouquin sentant les années entres les doigts.

Ce tome est, il est vrai en dent de scie, car il repose sur la phase de changement de milieu de Drizzt. Il est clair que le début n'a plus rien avoir avec les deux précédents tomes. Mais ce livre à d'autres qualités et la première est de parler du racisme. Car il est bien question de cela dans ce bouquin, être jugé sur sa couleur de peau et sa place dans la société. Même si nous sommes dans un roman fantastique c'est amené d'une manière si intelligente par l'auteur que l'on ne peut que applaudir.

Comme je l'ai dit dans Terre natale, j'avais lu en 1995 en tout premier L'éclat de cristal. Je découvrais donc ensuite la trilogie de l'elfe noire comme l'épisode I, II, III de Star Wars (en mieux, pas dur on va dire). Donc le Terre promise est apparu pour moi comme le final du parcoure du Drizzt rôdeur et comment son lien d'amitié se crée entre lui et Bruenor.

L'éclat de cristal (toujours chez Fleuve noir, autant lire ma meilleur version) suit derrière et il ne promet que du bon. Ha nostalgie quand tu nous prends...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Après avoir été témoin du carnage qui était son oeuvre, je devins peu enclin à accepter le concept de dieu, d'aucun être qui pouvait dicter son code de conduite et ses préceptes à une société entière. La moralité n'est-elle pas une force intérieure, et si c'est le cas, les principes doivent-ils être imposés ou ressentis ?

Suis la question des dieux en eux-même : ces entités au nom bien déterminé sont-elles vraiment des êtres réels ou bien des manifestations d'une croyance collective ? Les elfes noirs sont-ils maléfiques parce qu'ils suivent les préceptes de la Reine Araignée ou Lolth est-elle l'incarnation de la conduite naturellement maléfique des drows ?

De même, quand les barbares de Valbise se ruent vers la guerre à travers la toundra, hurlant le nom de Tempus, le Seigneur des Batailles, sont-ils en train de suivre les préceptes de leur Dieu ou bien Tempus est-il en fait simplement le nom mythifié qu'ils donnent à leurs actions ?

[...] le choix d'un dieu est un choix personnel et la reconnaissance de cet être se fait en accord avec le code de conduite propre à chaque personne. Un missionnaire peut contraindre et tromper ses disciples potentiels, mais aucun être rationnel ne pourra véritablement suivre les ordres déterminés par une déité quelconque si ces mêmes ordres sont en contradiction avec ses propres principes.
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Finalement, à la grande douleur des prêtres, le choix d'un dieu est un choix personnel et la reconnaissance de cet être se fait en accord avec le code de conduite propre à chaque personne. Un missionnaire peut contraindre et tromper ses disciples potentiels, mais aucun être rationnel ne pourra véritablement suivre les ordres déterminés par une déité quelconque si ces mêmes ordres sont en contradiction avec ses propres principes.
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Il reviendrait souvent s'asseoir sur la Colline de Bruenor pour contempler au loin les lumières de la ville. Car dans tout ce que le roi des nains avait maugréé, l'elfe noir avait clairement saisi un phrase, qu'il attendait depuis des années:

Bienvenue chez toi.
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L'elfe noir s'assit sur le flanc désolé de la montagne, regardant anxieusement le liseré rouge qui s'épaississait au-dessus de l'horizon oriental. C'était peut-être la centième aube de sa vie, et il connaissait bien la brûlure que cette lumière cuisante allait infliger à ses yeux couleur lavande - des yeux qui n'avaient connu que l'obscurité de l'Outreterre pendant plus de quarante ans.
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Tu vois les dieux comme des entités à part, tenta d'expliquer Montolio. Tu les vois comme des êtres tangibles essayant de contrôler nos actions pour leurs propres desseins et, obstiné dans ton esprit d'indépendance, tu les rejettes. Mais à mon sens, les dieux sont à l'intérieur de chacun de nous, qu'ils aient été nommés par celui qu'ils animent ou non. Tu as suivi les voies de Mailiki toute ta vie, Drizzt. Tu n'as simplement jamais eu de nom pour désigner ce qui guidait ton coeur.
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Video de R. A. Salvatore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de R. A. Salvatore
Booktrailer du livre fantasy "Gauntlgrym", tome 1 du cycle "Neverwinter" de R.A. Salvatore.
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