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3,06

sur 1296 notes
Le monde de la grande distribution et le boulot de caissière ne me sont pas inconnus. Dans la famille, des proches ont eu, à un moment donné de leur vie, à faire ce travail ingrat. Oui, ingrat. Car bien souvent, lorsque nous sommes de simples clients, nous ne voyons que des automates qui nous scannent nos courses. J'ai même entendu des réflexions du type "ça ne doit pas être bien difficile quand même, hein !" Détrompez-vous, lorsqu'on connaît les coulisses, je puis vous assurer que l'on voit les choses autrement !

J'attendais donc de ce livre qu'il nous délivre quelques moments bien savoureux, qu'il fasse découvrir au client lambda que tout n'est pas que lumière artificielle et chansons de promotion. le tout empaqueté d'humour... Or, j'ai souri, certes, mais sans plus. Je me suis perdue dans le rayon "juxtaposition de faits". Je n'ai pas eu droit au grand déballage que j'attendais. A peine quelques mignonnes situations en promotion... Sachant qu'en plus, ce livre avait fait l'objet d'un film, j'espérais rire. Que voulez-vous, il est difficile d'amuser tout le monde !

Pour résumer la situation, ce livre reste plaisant, certes. Je l'ai quand même lu jusqu'au bout. Mais il ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Anna Sam nous fait partager son quotidien d'hôtesse de caisse, un métier alimentaire comme tant d'autres, en prenant le parti de nous en faire sourire. Les situations sentent le vécu, le style est enlevé et léger. La grande surface est ici le révélateur de nos comportements au sein de la société de consommation. A méditer au quotidien...
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Rigolo. Une expérience professionnelle racontée. Après tout, pourquoi pas ?
L'hotesse de caisse a elle aussi des collègues, des clients, des anecdotes à raconter.
Après, ce livre s'oubliera très vite. Mais il permet de voir l'autre côté des caisses de grandes surfaces d'un oeil différent. N'oublions pas que derrière chaque caisse existe un être humain. Après, hôtesse de caisse, plombier, instituteur, avocat, médecin, etc..., etc... chaque personne mérite le respect (Attention, certaines hôtesses de caisse sont également irrespecteuses envers des clients qui n'ont rien demandé !!). Et je trouve dommage qu'un témoignage tel que celui d'Anna Sam fasse réagir, car cela prouve que, malheureusement, le respect n'est pas évident pour bon nombre de personne !!!
A bon entendeur...
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C'est le genre de livre qui me met réellement très mal à l'aise. Dans un genre différent, me fait penser à « L'Amérique pauvre » de Barbara Ehrenreich, « Dans la dèche à Paris et à Londres » de Orwell, plus récemment aux spectacles de Blanche Gardin, comme d'autres, héritière de Desproges, Coluche
Je ne parviens pas à m'accorder avec le côté drôle du style. Tout de suite, j'accroche avec l'aspect social. Ça doit être mon côté dépressif. En plus il est question de « société de consommation » ! C'est comme si mon cerveau faisait « tilt « . Je buggue. J'ai une absence. Bon, je ne vais pas vous refaire mon laïus sur la société, les inégalités…
A lire, relire, re-relire… Ça fait du bien de le savoir même si ça ne change rien.
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Un livre que l'on lit très vite : je l'ai d'ailleurs dévoré sans m'arrêter. A première vu on rit beaucoup surtout des différentes anecdotes, on se reconnait aussi parfois en tant que client (et ça ça peut faire peur), mais ce livre montre aussi le vrai visage du métier de caissière qui est très difficile (peu de pause, pression, stress, client pas toujours marrant).
J'espère en tout cas que ce livre aura ouvert les yeux a pas mal de client (et moi compris) et que quand on ira au supermarché, on aura un autre regard pour notre hôtesse de caisse.
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Ayant travaillé comme caissière (même si ce n'était qu'un job étudiant), j'ai bien reconnu là tous les aléas de la vie en supermarché. Je me suis revue derrière ma caisse et la légèreté des anecdotes m'a fait sourire. Mais ça s'arrête là, le livre n'apporte finalement pas grand chose par rapport à ce que tout le monde sait déjà. Caissière comme clients (pour la plupart) ont déjà conscience, et connaissance de tout ça.
Ça se lit vite et ça détend quelques minutes, mais ça ne mérite pas plus que son prix.
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J'ai été caissière (pardon, hôtesse de caisse) pendant 2 mois, en tout et pour tout dans ma vie. Et j'espère, que les dieux m'entendent, qu'ils seront les seuls. S'il y a bien une chose dans ma vie que je regrette, c'est cette idée de penser qu'il n'y a que les supermarchés qui fournissent des jobs étudiants. J'aurais 10 fois préféré nettoyer des toilettes toute la journée. Au moins, les toilettes ne parlent pas. Quoique, elles peuvent vous montrer s'il y a eu une fête arrosée la veille… C'est une forme de communication.

J'ai été caissière (pardon, hôtesse de caisse) et j'ai été une caissière (pardon, hôtesse de caisse) susceptible. L'auteur en parle dans son livre, qu'il ne vaut mieux ne pas être susceptible lorsque vous êtes caissière (pardon, hôtesse de caisse) et qu'un client vous ignore. Mais moi je préférais les clients qui ne me calculaient pas. Ca allait plus vite et je n'avais pas à commenter la vie trépidante d'une mamie qui vient de se faire opérer de la hanche. En général, j'émettais un franc et compatissant : "ha".

Pour ne rien arranger, j'étais sous le commandement (chef ! Oui chef !) du frère aîné d'un de mes anciens camarades de classe. Entendez par là que je ne m'entendais pas du tout avec lui, qu'on avait 12 ans et qu'il ne pensait qu'aux filles, moi aussi, mais miniatures appelées Barbie, et qu'il s'est fait choper en train de tricher à un contrôle d'histoire-géo et qu'il a pleuré comme un bébé. Résultat : j'avais une attention particulièrement mesquine du patron. Lui se permettait de nous appeler par nos prénoms mais nous nous devions de l'appeler "Monsieur". A chaque fois que je devais lui parler, je mettais toute ma haine et mon venin dans ce "Monsieur". Un jour "Monsieur" a décidé que je ne cachais pas assez les chèques-repas avec lesquels les clients me payaient parfois et qui, s'ils étaient volés, pouvaient servir de nouveau (et on dit qu'on est dans l'ère de la technologie…). Cependant, je faisais exactement comme toutes les autres caissières concernant ce problème. Mais moi, j'étais la nouvelle, ancienne connaissance du petit frère… Alors "Monsieur" a décidé de me voler mes chèques-repas pour me faire les pieds. En voilà un patron pédagogue… Il a fini par me les rendre après une hypothétique crise cardiaque (devait y avoir dans les 500€ de chèques quand même). Jamais je n'ai autant assassiné une personne dans mes fantasmes éveillés.

Parmi toutes ces anecdotes de caissière (pardon, hôtesse de caisse), l'auteur nous parle d'un certain dvd intitulé "Baise-moi" acheté par un monsieur tout rouge. S'il était tout rouge, je pense effectivement que le dvd était destiné à un public adulte averti. Mais s'il s'agissait du film tiré du livre de Virginie Despentes… Je l'aurais acheté aussi, sans rougir.

Elle mentionne aussi les fameux tapis roulants des caisses, qui sont tantôt vos amis, tantôt vos ennemis. Moi, j'ai eu à faire à une délicieuse cliente qui estimait que le tapis avançait trop vite alors qu'elle n'avait pas eu le temps de déposer tous ses articles en délicatesse. Elle essayait de retenir ses courses à son niveau mais évidemment, son bras faisait barrage et tous les articles passaient au dessus. Et là, elle me lance un regard furieux accompagné de : "mais enfin, arrêtez-le !". J'aimerais bien madame, mais le tapis s'arrête automatiquement lorsqu'un article (donc du poids) arrive près du scan. Je ne contrôle rien du tapis, à part le bouton "arrêt d'urgences" qui coupera tout net, et qui nécessitera l'intervention d'un mécanicien pour le débloquer. Vieille bique, voulez-vous attendre 30 min avant de terminer vos courses ?

Non, je ne suis pas faite pour le métier de caissière. J'aurais fini par insulter tout le monde, voir taper tout le monde. Quand je pète un câble, je pète un câble. Mais ce livre m'a permis de bien rire en tous cas. Plusieurs fois, j'ai du m'empêcher de pouffer de rire dans le train, toute seule, comme une débile. Tout est tellement vrai et tellement bien raconté. Superbe !
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Je m'en veux... Je savais que je n'allais pas aimer ce petit livre.
Je savais que ce genre d'humour ou de "reality show" n'allait pas me séduire. J'en avais déjà fait plusieurs fois l'expérience auparavant.
Mais j'ai cédé une fois de plus à la petite voix penchée sur mon oreille droite qui connaît des techniques imparables de manipulation : "Essaye quand même ! Tu ne verras plus jamais le monde du supermarché de la même manière. Il y a certainement des trésors cachés dans ces pages ! Et puis, sois gentille : prends le temps de découvrir le monde difficile de ces hôtesses de caisse que tu croises régulièrement. Fais-le au moins par empathie."
Bref.
J'ai cédé à la petite voix mais à une seule condition : pouvoir lire ce livre dans les transports en commun. Ma lecture devait pouvoir être entrecoupée de distractions en tout genre : admiration du paysage au soleil levant; sourires du bébé sur le siège d'en face; émerveillement face aux onomatopées et bruits de succion des deux ados pendus à la bouche l'un de l'autre; élan de compassion pour la grand-maman tirant avec peine sa valise; énervement face au monsieur qui, une bière à la main, impose sa voix criarde lors de son "appel à un ami" qui révèle les multiples indices sur le contenu de sa folle soirée de la veille...
Mais même avec ces distractions, je n'ai pas su apprécier le ton humoristique et sarcastique du livre. Je n'ai pas appris grand chose du travail de caissière d'un supermarché. J'avais imaginé toutes ces anecdotes plus ou moins cocasses bien avant. Tout est téléguidé.
Ce livre ne me fera pas changer mon regard sur les hôtesses de caisse. Il est déjà bienveillant et sympathique. C'est avec ce même regard que je parle au contrôleur du train, à la boulangère matinale, au placeur au théâtre ou aux parents d'élèves.
Le microcosme du supermarché peut être collé à nombre de lieux et d'organisations. Il suffit d'ouvrir les yeux pour y décrypter la magie de la "Vie Quotidienne". Pas besoin de livre pour cela.
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Plutôt que d'en pleurer, elle a préféré rire de leurs comportements, à tous ces clients râleurs, indifférents ou même grossiers. Et nous rions avec elle tant la critique est juste, le trait acéré et les situations burlesques.

Un livre en apparence léger, et toujours drôle, qui nous permet de passer un vrai bon moment… et nous invite à regarder bien en face certaines de nos attitudes !
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Il y a la caissière, ou le caissier d'ailleurs (ne soyons pas sexistes, non mais !)... pardon ? vous dites ? hôtesse de caisse ? Ca leur donne vraiment plus de considération vous croyez ? Ou c'est juste du politiquement correct ? Ah ! je me disais aussi !
Je disais donc il y a la caissière(er) :

- qui a choisi la politesse en option (faut payer peut être pour un bonjour, merci, au revoir ? Y a un prix pour le lot ?).
- Vous compte pour 46 € de pêches et ne remarque pas le souci (en fait le doigt a fait riiiip sur la touche) et c'est vous qui, au vu du montant total de vos achats, vous dites que vous avez sûrement une famille nombreuse cachée dans votre placard (le plus joli c'est que vous n'avez pas acheté de pêches !!!).
- Celui qui vous réprimande sèchement "Ne mettez pas votre carte de fidélité sur le tapis sinon elle va se coincer !" Toi mon vieux tu t'es pris un regard qui t'a bizarrement fait changer de ton.
- Celle qui vous prend pour une voleuse alors que vous venez toutes les semaines depuis cinq ans et qui demande à passer au crible votre sac. J'avoue que j'ai fait exprès de bien lui montrer que si j'avais pu je lui aurais carrément mis sous le nez (ou même dedans !).
- Y a aussi l'étudiante tellement pressée d'avoir "fini" que les points que vous épargnez laborieusement chaque semaine pour grappiller un produit gratuit (ben quoi ? je suis comme tout le monde, j'y tiens à mon paquet de nouilles gratuites après avoir fait 500 € d'achats) que vous irez les demander à une autre caisse, elle, elle à mieux à faire, elle est déjà partie !
- Y a l'étudiant aussi. Qui doit pas manger beaucoup de légumes. Je vois que ma courgette passe comme... du concombre (bon à la limite !), mais mes oignons jeunes passent... comme du céleri rave ??? En fait le jeunot il sait pas c'est quoi ce machin-là, mais se dit que la cliente ne regarde pas puis comme ça il passe pas pour un con à demander ce que c'est (ou alors ça va juste plus vite).

Puis sinon, bien sûr, y a les pros, agréables, à qui on peut faire confiance les yeux fermés et avec qui on aime bien échanger quelques mots.

Du vécu tout ça.
Bon, bon, je vous ai pas fait hurler de rire hein ? Même pas une tape sur la cuisse genre "elle est bien bonne celle-là !".
Ben non. C'est pas donné à tout le monde de faire rire. Je sais. Lucide.
Et Anna Sam ne me contredira pas. Hein ??? J'espère.

Ben oui, j'espérais pouvoir sourire quelques fois moi en lisant ce livre. Puis peut être découvrir une facette de ce boulot que je n'ai jamais déconsidéré mais que je n'ai jamais imaginé facile ou exaltant non plus. Quoique je vois qu'il y a aussi une bonne ambiance entre elles (le féminin l'emporte généralement) et puis que ça papote avec certains clients et que ça semble sympa parfois quand même.

La politesse, mettre un peu d'humain dans l'échange, moi je vois ça comme du normal, du lambda. Mais je crois fort bien Anna Sam quand elle dit qu'il y a des clients impolis, sans-gênes, des mous du genou et des odieux. On croise les mêmes en rayons faut dire ! Car ce n'est ni plus ni moins que le reflet de la société à la queue ou en rayon : monsieur et madame tout le monde va faire ses courses alors forcément, des cons on en croise !

Enfin voilà, ça valait la peine de le lire ?
Non mon capitaine !
Et cette critique alors, ça valait vraiment le coup de s'enquiquiner à la lire jusqu'au bout hum ?
... euh... ben...

Pour conclure je dirais : bienvenue dans le monde fabuleux et impitoyable...
du monde du travail !


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