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Critique de laulautte


Les mots tuent littéralement selon Max Barry dans son roman fantastique Lexicon mais cette idée d'utiliser le langage comme une arme n'est pas neuve. C'est dans un registre de science-fiction cette fois-ci que j'ai revisité ce concept terrifiant avec Babel 17, un roman de space-opéra des années 60.
Neuf espèces de vies connues au travers des galaxies, la guerre fait rage entre le Terre et ses planètes, qui forment l'Alliance, et les Envahisseurs, cet ennemi insaisissable qui a mis au point une arme dévastatrice, l'arme absolue : Babel 17. Ce langage utilisé pour programmer des attentats meurtriers reste une énigme pour les services de l'Armée. Seule l'éminente poétesse, Rydra Wong, grâce à ses dons pour les langues - qu'elles soient terrestres ou extraterrestres - et pour la télépathie, pourrait parvenir à le déchiffrer. Capitaine de vaisseau de surcroît elle constituera un équipage et tentera de faire déjouer les attaques de l'ennemi à travers la Galaxie à bord de l'astronef le Rimbaud.
Cette oeuvre m'a convaincue par sa cohérence et sa facilité de compréhension des concepts et postulats posés par l'auteur, par les descriptions précises mais sans fioriture qui permettent d'imaginer sans peine l'univers et les personnages dépeints. C'est un roman court où on rentre dans le vif du sujet happé dès les premières pages. Samuel Delany m'a séduite, son écriture rythmée et épurée n'a rien perdue de son originalité avec des clichés démodés ou vieillots que l'on peut parfois trouver dans la science-fiction des années 60 et 70.
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