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San Antonio tome 58 sur 175
EAN : 9782265005709
Fleuve Editions (20/05/1978)
3.9/5   54 notes
Résumé :
Je ne pouvais pas imaginer qu'un jour je verrais un spectacle pareil ! Bérurier évoluant parmi l'élite mondiale, cohabitant avec tout ce que la Terre a pu produire comme rois, reines, présidents, milliardaires, sommités artistiques... Je vous jure qu'il faut avoir vu ça au moins une fois dans son existence ! Et si tout ce gratin (dont nous étions) n'avait pas été à deux doigts de l'anéantissement atomique, j'aurais ri, mais ri, à m'en mettre la rate au court-bouillo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Nous sommes dans la grande période San-Antonio ; enfin, celle que je préfère…
Malgré tout, après l'excellent « Bérurier au sérail », on pouvait s'attendre à du moins bon pour ce « La rate au court bouillon », qui ne me rappelait rien … Et c'est le cas. Ce n'est pas mauvais. On retrouve pas mal d'ingrédients qui font le très bon : calembours, notes de bas de page, whisky et petites pépées, quelques digressions et énumérations comme seul sait le faire Frédéric Dard, mais bon… On a l'impression que ça n'avance pas. Pourtant l'intrigue se tient.

Ça commence fort : le Palm Beach Hotel, une rencontre (et plus car affinités), la belle Gloria Victis. Elle est victime d'une tentative rapt, mais Zorro San-Antonio veille… Il faut dire que la belle n'est autre qu'une riche héritière qui n'en est pas à sa première tentative d'enlèvement.
Mieux, elle est invitée sur l'île du Konkipok, dans l'archipel des Galapagos où se déroulera la pendaison de crémaillère organisée par le richissime armateur Okapis : il a acheté l'île du Konkipok et l'a littéralement transformée en paradis terrestre. Un grand rendez-vous de têtes couronnées…
Gloria, apeurée, demande à son chevalier servant de l'accompagner. Et lui, vous le connaissez…

Au final, une intrigue qui manque un peu de peps , des longueurs et un final bâclé (pour ne pas dire raté)…
Jusqu'à la couverture Gourdon de cet avant-dernier "type B2" n'est pas à ranger dans les meilleures.
M'étonne pas qu'il ne me reste rien de cet épisode…
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C'est toujours un plaisir de relire un San-Antonio des années soixante, la meilleure période selon moi. Cet opus aurait pu s'intituler « Moi, vous me connaissez ? » – le lire pour comprendre –, titre que Frédéric Dard utilisera finalement quelques années plus tard.

Le commissaire profite de son mois de congés pour pratiquer son sport favori en compagnie de Gloria Victis, fifille d'un richissime papa. La demoiselle, mais surtout le flouze du paternel, attirant les convoitises, il doit s'employer pour faire avorter une tentative de kidnappinge. Il se trouve alors promu garde du corps de la belle qui doit représenter son père lors d'un séjour organisé par Okapis, un armateur ayant transformé l'île de Konkipok, récit corallien des Galapagos, en paradis terrestre pour nantis et têtes couronnées.

C'est d'ailleurs rapidement à un défilé d'hôtes de marque qu'assiste Sana. Avec pour n'en citer que quelques-uns, le Prince Salim Tanksapeuh, le ministre Grand-Breton lord Loge-Parlente, l'ambassadeur japonais Yapa Lmétro Akyoto, le roi Foscao 1er, la reine-vioque Mélanie de Brabance, dont vous pourrez retrouver tous les détails curriculum-vitains dans un bottin mondain de 1965.

Sana espère profiter peinardement d'un séjour qui s'annonce de manière bien sympathique à la vue des physiques et des regards pleins de promesses de la fille et de la seconde épouse de l'armateur.
Mais une deuxième tentative d'enlèvement et d'autres évènements font craindre au contraire qu'un péril menace l'île de Konkipok, et qu'un huis clos insulaire à la sauce Agathesque – mais évidemment en moins feutré – n'est pas à exclure.

Quid des collaborateurs du commissaire ? Rassurez-vous, Béru est bien de la partie. Un Alexandre-Benoît qui fait illusion un moment en usant d'un ton docte et d'un maintien irréprochable en costar blanc... jusqu'au premier repas et sa première biture. Je spoile légèrement, mais vraiment très peu je vous promets.
Le duo de choc reconstitué pour le plaisir de ses fans, la suite est d'un bon niveau, même si je reconnais avoir trouvé que l'intrigue manquait un chouïa de consistance et qu'on était assez loin du rythme épique du génial « Viva Bertaga ».

Il n'en reste pas moins quelques scènes qui m'ont fait éclater de rire. Notamment une explosive remise de décorations et un improbable duo où Béru chante sa chanson fétiche, « Les Matelassiers », avec une cantatrice italienne bien dépassée par la puissance vocale du Gros.
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Rencontré lors d'un cocktail, San-Antonio emmène Gloria faire un balade entre Cannes et Saint-Raphaël. Lors de cette virée, ils seront victimes d'une tentative d'enlèvement. La belle milliardaire est blasée c'est la quatrième fois en six mois, que cela se produit. Elle demande alors à Sana de devenir son garde du corps, elle part pour l'île de Kontipok dans deux jours.
Une très bonne intrigue, à la Frédéric Dard, c'est drôle et divertissant. le langage est particulier, enfin très particulier, donc pas pour les puristes de la langue française. Mais on peut aimer les grands auteurs et se lâcher par moment. Non ! Ah bon !
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58ème roman de San-Antonio publié en 1965 (dépôt légal 1ème trimestre 1965).

L'histoire se déroule en été 1964 sur l'île du Konkipok (encore imaginée par F. Dard) dans l'archipel des Galápagos pendant 6 jours.

Histoire : San-Antonio profite de ses vacances pour courtiser une fille de milliardaire et la sauve d'une tentative d'enlèvement. Elle lui propose d'être son garde du corps car elle est invité à une réunion de têtes couronnées dans l'archipel des Galápagos ...

De nouveau une aventure qui démarre uniquement avec San-Antonio mais qui est rejoint par Bérurier. Une bonne intrigue et avec de nombreux rebondissements.

L'année 1965 démarre bien. On regrette l'absence de Pinaud.

Voici les informations concernant le commissaire dans ce livre :
- a une nouvelle voiture : une Marchal
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Un polar de Frédéric Dard. C'est une découverte pour moi car je n'avais jamais lu un San Antonio. C'est divertissant, malgré une histoire super tirée par les cheveux et des clichés très caricaturaux (espionnage, bimbos nymphomanes, princes arabes rois du pétrole....).
L'ambiance sympa tient beaucoup au fait que j'ai écouté ce livre en livre audio (éditions road book), et que la bande son est très riche, avec plein de figurants, dont l'homme qui fait la voix française de Bruce Willis au cinéma.
A part ça, ça n'est pas bien littéraire et pas bien ficelé, mais on sourit quand même.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Quand le respect de la gonzesse s'effiloche dans une nation, la débâcle n'est pas loin, mes fils.
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Moi, vous me connaissez …
Je suis d'un naturel plutôt modeste. Pourtant, je dois convenir que lorsqu'une reine mère, un roi, des ministres, des milliardaires, un duc et un lord vous congratulent en vous disant dans toutes les langues que vous êtes un héros, vous sentez le rouge de la Légion d'honneur vous grimpez au front via la boutonnière.
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La petite Antigone est maintenant dans les bras du professeur E. Prouvette, lequel danse comme un plat d’Anouilh.
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Moi, vous me connaissez …
Je suis comme le poète, je trouve que l'imminence du danger constitue pour l'homme une espèce de libération. Lorsqu'il est au seuil de l'inévitable, le voilà qui franchit ses mesquines limites quotidiennes.
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L'orchestre joue C'est le printemps qui veut ça, un hymne à l'acné juvénile. Ca vous glisse dans le réservoir à sensations des titillements paradisiaques. Ce machin-là, croyez-moi, ça ne se danse pas, ça se masse.
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Videos de Frédéric Dard (77) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frédéric Dard
« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
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Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
#LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge
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