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San Antonio tome 87 sur 175
EAN : 9782266256087
256 pages
Pocket (26/03/2015)
3.57/5   49 notes
Résumé :

" J'ai longuement hésité avant de publier ce document unique, fuligineux et élégiaque qu'est la vie privée de Walter Klozett. D'abord parce que la caractéristique essentielle d'une vie privée, c'est d'être privée, justement. Ensuite, parce que cette vie privée-là ne m'appartenant pas, quoi qu'on ait tenté de faire à ce sujet, j'avais dés scrupules furonculeux à la rendre publique. Mais une existence pareille fait partie du patrimoine humain. La cacher é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Sur le bord d'une route de campagne, San-Antonio attend le nommé Walter Klozett.

Ce dernier, tout juste libéré de prison, détient une information, que le commissaire espère lui soutirer par la ruse, mais arrive Béru au volant d'une bétaillère remplie de gorets (!) qui prend les deux hommes en stop, un accident de la circulation met un terme brutal à ce début d'enquête…

Très souvent dans les romans de la série San-Antonio, l'intrigue est mince et sert surtout à justifier des épisodes burlesques ou paillards, ici, le scénario est plus complexe qu'à l'accoutumée, multipliant les retournements de situation, et nous faisant douter avec San-Antonio de sa santé mentale.

Le dénouement, de cet épisode datant de 1975, amène un nouveau départ pour les héros de la série.
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Jusqu'à ce que la chute finisse par rebattre les cartes et éclairer l'intrigue d'un nouveau jour, celle-ci a tout pour sembler confuse. L'auteur s'amuse à égarer le lecteur, au risque de le perdre, donne parfois l'impression ne pas savoir lui-même où il va, mais retombe heureusement sur ses pattes, présentant au passage une nouvelle facette de son talent. Car cet épisode, qui offre une variation avant-gardiste sur le thème de l'extraction du subconscient, est aussi original que son dénouement est inventif. Mais, paradoxalement, je ne dirais pas que c'est un très bon opus, en particulier car cette excellente idée souffre des contraintes cloisonnantes de la série. Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de m'interroger sur la pertinence de l'avoir exploitée dans une aventure de San-Antonio alors qu'affranchie de ce cadre et élargie à un contexte plus vaste, j'imagine qu'elle aurait donné un bien meilleur roman, indépendant et plus ambitieux.

Retrouvez l'article sur Touchez mon blog, Monseigneur...
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87ème roman de San-Antonio publié le 27/3/1975

L'histoire se déroule en France et en Espagne.

Mission : San-Antonio et Bérurier doivent surveiller un dénommé Walter Kolzett qui sort de prison. Ils arrivent à le prendre en auto-stop mais suite à un accident, San-Antonio se réveille dans un hôpital...

Un San-Antonio totalement différent des précédent, plus psychologique. On est vraiment tenu en haleine jusqu'à la fin du livre. A remarquer toujours l'absence de Pinaud.
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Superbe! un ouvrage déroutant par rapport aux autres, sortant un peu des sentiers battus.
Merci Sana, avec toi, pas besoin de télé!
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87ème roman de San-Antonio, paru en 1975, intéressant par une action pleine de rebonds et se démarquant du genre habituel. Suspense de qualité donc un très bon moment de lecture à la suite du commissaire.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Tu le verrais, l'Alexandre-Benoit : Tonique comme le printemps, l'haleine chargée d'ail et de beaujolais, la braguette mal close, la chemise imboutonnable dans la région du ventre, le nez en bourgeons, l'oeil couleur du drapeau soviétique, les bajoues en éventail...Une plante humaine superbe et copieuse. la vaillance d'un temps. Le triomphe de la vie sur le néant. La matérialisation d'odeurs puissantes, leur palpabilité.
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J'en ai ma claque de toujours te baliser le parcours ; ça te rend cossard, mon pote. T'as les méninges qui poissent. Tu le sais que ton cervelet fuit? Non? Ben, regarde ton oreiller au réveil. Tu crois p't'être que ça vient de ta brillantine, ces vilaines auréoles, pauvre blèche. Le prix de ce polar, c'est pas même une heure de femme de ménage au tarif syndical. Et tu voudrais que je te borde dans ta connerie, par-dessus le marka? Et quoi d'autre, encore? Que je passe l'aspirateur? Que je te fasse des langues fourrées? Pommade, va! Tu peux courir. Les confidences à Baloche (au fait, j'ai pas déjà appelé un gus Baloche, dans un autre?) je me les garde précieusement pour ma consommation personnelle, ma jouissance bourgeoise, mes vieux jours.
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Le plus effrayant, quand tu résurrectes, c'est de pas comprendre où tu te trouves. Prends un bébé, à sa naissance : sa première réaction ? Chialer. Pourquoi ? Parce qu'il a peur de l'endroit inconnu où il se pointe. Il était au chaud, au noir, au semi-néant, bref : au paradis. Et brusquement il surgit dans un fracas humain, dans un bouillonnement, un tohu-bohu. C'est plein de lumières, de cris, de bruits, d'odeurs malfaisantes. Il est pris, manipulé, giflé, tranché, renversé, baigné, empaqueté. T'imagines l'horreur ? L'abomination de cette engouffrance dans la vie ? Ce brutal, cet effroyable toboggan ?
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Je ne vois pas la frite du quidam. J'ose pas. C'est si friable. Si effroyable. Je cunégonde, si tu veux tout savoir. Mais par contre, cherche pas à savoir ce que signifie le verbe cunégonder, il m'est venu dès lors que j'en ai eu besoin. Le mot vrai, le mot juste, c'est pas dans les dictionnaires que tu les trouves, souventement, mais sur ta langue où ils déboulent, frais déglutis de ta machinerie pensatoire.
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Chose étrange, je vis si intensément ce morceau de présent que je ne m'étonne même pas qu'il soit ainsi, ni qu'il ait lieu dans cette contrée lointaine... Dans les rêves, c'est du kif. Tu cherches pas, en les rêvant, d'en déterminer l'origine. Il se passe des choses que tu subis ou contrôles. Et c'est bien parce que c'est intense. Ça a la rigueur d'un tableau. Un tableau, il n'appartient. pas à son environnement, mais concentre des émotions sensorielles sur une superficie donnée, hein? Tu piges pas bien? Tant pis, saute, on va pas se faire ch... la bite à t'éduquer en plein parcours, ça irait où, ça? Moi, mon morceau de présent, il est placé dans mon existence comme un tableau sur le mur d'un musée. Y'en a d'autres avant, d'autres après, mais il est absolument autonome.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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