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San Antonio tome 30 sur 175
EAN : 9782265089341
192 pages
Fleuve Editions (08/07/2010)
3.72/5   32 notes
Résumé :
Deux ivrognes et un clébard, voilà tout ce dont je dispose pour démarrer mon enquête aux U.S.A.

Les deux poivrots ont pour noms Bérurier et Pinaud et le chien est un gentil boxer, baveur à souhait§

L'Empire State Building aux pieds de Béru, il faut voir ça!

Mais je vais en voir bien d'autres au milieu de la pègre new yorkaise.

Mes acolytes boivent, mais c'es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Avec "Du poulet au menu", le précédent volume de la série, nous avions laissé notre trio, San-Antonio, Béru et Pinaud sur le pont d'un bateau transatlantique dans le port de New-York, mission accomplie, impossible de descendre à terre quand, au Havre, on s'est embarqués clandestinement...
On retrouve les mêmes ici, au même endroit avec pour mission conjointe avec le FBI, d'aller un peu plus loin dans l'enquête, à terre...

Il s'agit à ma connaissance de la première fois que deux ouvrages se font suite dans l'oeuvre du célèbre commissaire ; et peut être bien une des seules...

Les voila donc à terre, accompagnés d'un brave boxer. Pinaud ne tardera pas à détecter qu'ils sont filés sur le chemin qui mène à leur hôtel. Peut être même que les truands impliqués dans l'affaire des plans (voir "Du poulet au menu") sont installés dans le même hôtel qu'eux... A vérifier. Et ce sera vite vérifié...

Un San-Antonio de belle facture qui laisse entrevoir les grandes réussites de la fin des années soixante et après : le trio San-A., Béru, Pinaud est réuni et quasiment dans sa forme finale, l'intrigue est légère, certes mais bien menée. les calembours se succèdent, les énumérations fantaisistes également, les noms de lieux et de personnages deviennent loufoques (cf la famille Potdzob...), les notes en bas de page se multiplient et le lecteur est de plus en plus pris à témoin... Bref, tout ce qui fait un excellent San-Antonio.

Un dyptique à ne pas oublier de mettre dans son sac de plage pour une lecture qui ne prend pas le chou... Et à la plage, je ne sais pas vous mais moi, c'est exactement ce qu'il me faut.
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Après avoir terminé un roman un peu compliqué c'est un plaisir de se détendre avec un bon vieux San Antonio ! Et pour la circonstance ce sera le… 30ème !

Le titre : « Tu vas trinquer, San Antonio ». Et en effet, qu'est-ce qu'il va prendre le bougre, ainsi que ses deux blaireaux : Pinaud (« des Charentes » comme dit Antoine) et Béru (dit «le gros » comme dit… vous savez qui).

Chose surprenante ce nouvel épisode est la suite directe du précédent (le 29ème si vous suivez) et non pas une nouvelle aventure. On retrouve nos aminches sur le « Liberté », paquebot qui les mène à New York. Toujours occupés à préserver les plans et l'avion miniature d'une nouvelle invention que des vilains étrangers veulent s'approprier (Oh les méchants !).

Pour le coup il s'agit d'une véritable enquête très prenante à suivre, j'y ai pris un certain plaisir et ce livre supplémentaire a été torché en deux séances.

Ils ont eu très chauds nos pieds nickelés ! Aux dernières nouvelles ils étaient dans l'avion, sur le retour, direction Pantruche.

Et comme le fait remarquer Béru de façon très pertinente, après s'être retiré les doigts du pif :

« L'avion, ça va tout de même plus vite que le bateau ».


A bientôt, pour la suite de leurs aventures ! :o)
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Épisode directement lié au précédent du poulet au menu, nos inséparables S-A, Béru et Pinaud, qui pensaient avoir réussi leur mission à bord du Liberté, se voient ordonner de faire du zèle dans cette même affaire de papiers volés.
Ils débarquent donc à New-York pour commencer à chercher qui attendaient les documents, et on comprend vite que les malfrats sont les mêmes des 2 côtés de l'Atlantique...
Toujours aussi sympa.
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30ème opus de San-Antonio, ça en fait déjà d'éclusés, mais y'en a encore bien plus à dévorer.

« Tu vas trinquer San-Antonio » est la suite directe de l'épisode précédent, « du poulet au menu ».

On avait laissé le terrible trio, San-Antonio, Pinaud, Bérurier, sur le pont du paquebot les amenant aux USA, alors qu'ils étaient parvenus à retrouver des documents secrets volés et à se débarrasser de l'espionne qui les transportait.

On les retrouve donc sur le pont, dans la rade de New-York.

Alors qu'ils attendent le retour du paquebot en France, n'ayant pas les permissions nécessaires pour mettre pied en terre américaine, les trois policiers reçoivent la visite d'un agent du FBI qui leur annonce que le service américain s'est mis d'accord avec son homologue français pour une collaboration consistant à retrouver, aux USA, la personne devant réceptionner les fameux documents.

Le trio descend donc à terre, accompagné du chien dans le collier duquel les documents avaient été retrouvés et ils s'installent à l'hôtel.

Un petit tour, le temps de se rendre compte qu'ils sont filés et quand les policiers rentrent à l'hôtel, c'est pour retrouver un capharnaüm et un chien crevé dans la baignoire...

Frédéric Dard offre donc une courte suite à son précédent roman (les deux mis bout à bout n'auraient déjà pas constitué un pavé) et nous conte les mésaventures de ses pieds nickelés au pays des buldinjes.

L'atout principal du biniou demeure la présence des trois roues du triporteur même si SanA, comme souvent, mais pour une fois, forcé, va faire cavalier seul pendant une bonne partie de l'histoire.

Si le début est tout aussi savoureux que le précédente opus, le récit patine un peu en court de route par la faute d'une intrigue un brin trop rocambolesque.

L'humour est parfois un peu trop forcé, les apartés également (ce qui est rare chez Frédéric Dard, pas les apartés, mais le fait que l'humour soit forcé) même si certaines assurent quelques sourires, voire, des rires.

On a malheureusement connu Frédéric Dard et San-Antonio plus à l'aises par le passé.

Certes, le revirement final offre un rire supplémentaire et c'est toujours bien de terminer sa lecture sur une note joyeuse et l'on en arrive à se dire : « Sacré San-Antonio ».

Heureusement, l'ensemble étant très court (32 000 mots contre 38 000 pour le précédent), cela évite certains écueils et conserve le plaisir de lecture.

Au final, loin d'être le meilleur épisode de la série, « Tu vas trinquer San-Antonio » vaut surtout pour son statut de « suite » de « du poulet au menu », un procédé que Frédéric Dard, n'a, je crois, utilisé qu'une seule fois dans sa saga. Mais il en demeure tout de même d'autant plus plaisant à lire qu'il s'avère très court.
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Start spreading the news
I'm leaving today
I want to be a part of it
Niève York, Niève York...

Nos rigolos -San-Antonouille, le Gros et la Pinuche- débarquent aux States pour une mission qui promet une copieuse dégustation de nez.

Très en forme, le romancier nous goupille un festival de couenneries, jeudemotise à qui mieux mieux et nous épastouille.

Certes, Sana et la Grosse Pomme, c'est Tintin en Amérique, les clichetons se ramassent à la pelle ! On n'échappe ni aux flics surarmés, ni aux mafieux à bagouzes, ni aux vamps hollywoodiennes, ni surtout aux réflexions franchouillardes d'un Frédéric Dard confronté au cauchemar amerloque : violence et racisme intrinsèques à cet Eldorado de carte postale !

On pourrait se choquer du racisme, de la misogynie et de l'homophobie ordinaires qui semblent souiller ce polar poilant mais comme, avec Dard, chacun en prend pour son grade et le lecteur plus que quiconque, on fait noisette honorable. Autres temps, autres nurses. Cette photographie du penser populaire à un instant et dans un lieu donné s'inscrit dans la réalité de la France corsetée des années 50. du nanan pour les sociologues.

Gondolant !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Asseyez-vous, sortez vos mains des slips des dames, essuyez vos pieds sales après les rideaux et ouvrez en grand vos portes cochères.
Je viens de penser de la façon suivante, très exactement. Je ne change pas un cyclotron au grossium de mon curriculum afin de ne pas perturber le planétarium infrarouge de votre mégalomanie transcendantale ! Je suis pour la vérité, rien que la vérité, toute la vérité, tant il est vrai qu'on n'emporte pas la France à la semelle de ses souliers et que tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.
Bon, vous y êtes ! Alors d'accord. Mais je vous préviens : le premier qui m'interrompt, je lui découpe la rate en tranches avec des ciseaux de brodeuse.
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Si je mens, je vous paie des cromlechs! Comme dirait Jeanne d'Arc : « Cauchon qui s'en dédit ! »
Pour en revenir à la pépée que je vous parle (1) elle est vraiment du tonnerre, mais façon regretté Dior. Voilà où je voulais en venir après ce large détour. (C'est bien ainsi que l'on biaise à la mode française.)
Elle porte un tailleur formide, en toile blanche, d'une coupe impeccable, un chemisier noir et des souliers noirs et blancs mode in Italy. Elle est blonde, naturellement, mais d'un blond indéfinissable, aux reflets argentés. Elle est jolie, sensuelle et roulée comme la Vénus de Milo, plus les bras.
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Se méfier des mauvaises fréquentations. Quand on en a de mauvaises étant jeune, on risque d'attraper la chtouille ; et quand on est vieux une décoration !
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Je quitte l'échoppe pour emprunter l'allée avoisinante. Emprunt de courte durée, car je me promets de la rendre à la première occasion.
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Tonnerre de chien, ça déguille on ne peut plus mal ! Tu vas trinquer, San-Antonio, c'est moi qui te le dis. Comme affaire vaseuse, on ne peut rêver mieux. Les plans perdus ! Béru et Pinuche bouzillés ! Bravo ! Chouette opération. Après ça, je n'ose plus rentrer en France, mésigue ! C'est pour le coup que le Vieux va me refiler son coupe-papier en me priant d'aller me faire hara-kiri dans les gogues !
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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