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EAN : 9782020381291
240 pages
Seuil (18/05/2004)
3.62/5   186 notes
Résumé :
Alfred de Musset et George Sand vécurent ensemble une folle aventure, romantique, passionnée. Réunis dans ce roman sous les traits de Laurent et Thérèse, du triomphe de la passion jusqu'à son triste déclin, le couple se découvre, s'aime, se déchire, au fil d'une histoire superbe, sombre où la jalousie et la mort ne sont jamais loin des plus ardents désirs.

"Je ne suis pas amoureux, ce n'est pas cela ; je vous aime éperdument."

George Sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 186 notes
Une écriture exquise comme toujours avec George Sand mais une histoire d'amour étonnante! Elle et lui sont en bonne harmonie dans leur amitié mais quand l'amour s'en mêle, ils vivront leur passion juste pendant huit jours... puis c'est l'ennui, la jalousie, une routine autour des petites et fréquentes séparations. Lui, Il doit avoir une blessure de longue date qui ne s'est jamais cicatrisée, du jour au jour il interroge cet amour qu'il a pour elle comme s'il percevait une flèche chaque jour qui l'attend au tournant au cas où il se donnait entièrement à elle...

Il devient une espèce de caprice d'enfant et elle devient une mère un peu perdue ne sachant pas exactement diagnostiquer la douleur de son fils, à plus forte raison y apporter des calmants...

Il va sombrer dans les hallucinations et elle va simplement conclure je crois que ma présence te rend fou...

Une tumultueuse histoire d'amour entre Alfred de Musset et George Sand, deux génies de la littérature du XIXe S, une histoire d'amour qui a connu une douloureuse séparation et chacun d'eux en a transcrit selon le regard de sa souffrance.

Lui c'est dans la confession d'un enfant de siècle et elle c'est dans Elle et lui. En lisant les deux ouvrages, on comprend la souffrance de chacun dans cette liaison passionnelle.

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En 1859, deux ans après la mort d'Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle - et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui.

Ecrit en 25 jours (!), ce roman en partie autobiographique est très intéressant par l'éclairage qu'il apporte concernant la liaison Sand-Musset. Laurent est clairement Musset, Thérèse est Sand. Ce roman s'attache non seulement à décrire leurs relations mais décortique surtout le caractère de Laurent, inconstant et tourmenté :

“Il s'était fait une vie de hauts et de bas perpétuels. Les brusques transitions de la rêverie à l'exaltation et de la nonchalance absolue aux excès bruyants étaient devenues un état normal dont il ne pouvait plus se passer.”

Ces hauts et ces bas rythment tout le roman : ils s'aiment, vivent 8 jours avec passion, se déchirent, reviennent ensemble ! On croirait lire l'histoire de stars d'aujourd'hui qui ne sont jamais deux semaines de suite avec la même personne ! Et ce va-et-vient finit par devenir fatigant. Finalement, ce sera Thérèse qui prend la responsabilité de rompre totalement, mais en abandonnant son rôle de femme, pour se concentrer sur sa figure de mère. “Elle ne pouvait plus croire au lendemain; et les attendrissements splendides qui les avaient tant de fois réconciliés n'étaient plus pour elle que les effrayants symptômes de la tempête et du naufrage.”

Car durant tout le roman, Thérèse est souvent caractérisée comme ayant des attitudes très maternelles, vis-à-vis de l'enfant que semble être parfois Laurent.

En effet, Laurent/Musset est décrit comme le type même du romantique, tel Lamartine ou d'autres de la même époque. Car comme Thérèse/Sand le dit : “L'aspiration au sublime était même une maladie du temps et du milieu où se trouvait Thérèse.”

Finalement, elle parle très peu de leur oeuvre, sauf quand il s'agit pour elle de gagner sa vie (par ailleurs, ce sont tous deux des peintres et non des écrivains, mais après tout, la littérature n'est-elle pas une peinture de la vie ?) Alors que Laurent se révèle souvent incapable de créer. Thérèse avance d'ailleurs une explication de son caractère tourmenté : “C'est à l'artiste que je parle : l'homme n'est malheureux en vous que parce que l'artiste n'est pas content de lui-même.” Alors que justement Laurent l'attaque souvent en lui reprochant d'être “son fléau, l'assassin de son génie et de sa gloire”.

Au final, est décrite une histoire d'amour dans ce qu'elle a de plus inachevée entre ces deux êtres qui s'entendent pourtant à la perfection quand il ne s'agit plus de sentiments : “C'est que, quand leurs coeurs se taisaient, leurs intelligences se convenaient et s'entendaient encore.”

Voilà pour le roman. Mais qu'en est-il de la partie autobiographique ? Tout d'abord, les noms, les activités, les lieux sont changés. Des personnages sont introduits, qui n'existent pas, comme le personnage important de Palmer ou le premier mari de Thérèse. Ensuite, il est bien évident que tout le roman est écrit du point de vue de Sand seulement. de bout en bout, d'une manière fine et insidieuse, elle se donne le beau rôle alors que Laurent endosse une grande partie des fautes qui ont conduit à leur séparation. Par exemple, lors du voyage en Italie où Laurent tombe malade, certes, Sand le soigne mais en profite pour convoler avec le médecin … (une inspiration pour une partie du rôle de Palmer ?)

Comme le dit bien André Maurois dans Lélia ou la vie de George Sand, “On a cherché qui avait eu les torts. Mais la réponse est simple : torts et griefs étaient réciproques. […] Musset, avec la traditionnelle indulgence des hommes pour eux-mêmes, aurait voulu que la femme à laquelle il était infidèle lui demeurât fidèle.”

Cependant, le va-et-vient et la conclusion sont fidèles, et c'est bien Sand qui rompt, épuisée, avant de se réfugier à Nohant. Au final, leur liaison dura seulement de juin 1833 à mars 1835, soit moins de deux ans.

Sans être réellement un chef d'oeuvre, Elle et Lui est surtout un parcours, comme une série d'indices nous mettant sur la voie de la relation tumultueuse entre ces deux géants littéraires. J'ai pris plaisir par la suite à chercher ressemblances et différences, et le livre a eu le mérite de me faire mieux connaître la vie de ces amants. Pour compléter, il ne faut apparemment pas hésiter à lire Confessions d'un enfant du siècle où Musset décrit également cette liaison !
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"Sans regarder et sans parler, toucher la main d'un fou qui part demain." Ce billet au texte pour le moins énigmatique est celui qu'adressa un jour Alfred de Musset à George Sand et que cette dernière reprend partiellement dans cet ouvrage, Elle et lui. Ce curieux message s'éclaire à la compréhension du lecteur lorsqu'il découvre sous la plume de George Sand ce que fut l'épisode de sa passion amoureuse avec Alfred de Musset, transposé sous les traits de Laurent, artiste peintre pour le roman.

Le procédé qu'elle choisit donne à George Sand le recul nécessaire pour porter un regard extérieur sur sa relation avec le poète romantique. Ingrat, faible de caractère, égoïste, dépressif, elle nous dresse un portrait bien peu reluisant du soupirant de Thérèse. Alors qu'elle s'institue dans son personnage en être raisonnable et fort, sincère, doté d'un grand sens du sacrifice. Ne prodigue-t-elle pas à Laurent les meilleurs soins lors de ces crises de déprime, en particulier au cours de leur séjour en Italie.

Au cours de cette relation singulière, chacun pour sa raison propre reste frileux à l'idée de l'engagement durable. Lui, en artiste accompli habité de l'inconsciente certitude que le génie n'émerge que de la souffrance, a peur du bonheur. Thérèse quant à elle demeure en quête d'une relation plus maternelle que romanesque. Ce penchant est un véritable étouffoir de la pulsion des sens. Point d'assouvissement donc dans cette relation qui demeurera sous le sceau de la chaste tendresse, au grand dam d'un lecteur avide d'être le témoin d'un amour sublimé par les prédispositions artistiques des protagonistes.

Dans un style emphatique et suave, les élans du coeur sont canalisés par les convenances. George Sand domine son art. En militante de l'indépendance de la femme, elle a mis sa maîtrise de la langue au service du contrôle des sentiments qui n'auront d'effusion que dans la formulation du verbe. Le lecteur frustré par des atermoiements sans avenir prometteur devra trouver son bonheur dans la seule sensualité du texte.
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"Elle et lui" est un roman de George Sand où cette dernière
relate que fut sa liaison amoureuse avec Alfred de Musset .Ce dernier, lui aussi, a donné sa version sur cette relation
amoureuse avec l' auteur de "La Mare au diable", dans son
livre, intitulé " Confession d' un enfant du siècle" .A chacun,
sa version sur ce fut cette liaison.
Dans " Elle et lui" les principaux protagonistes sont :
-Thérèse Jacques qui renvoie, probablement à George Sand
-Laurent Fauvel qui désigne Alfred de Musset
Au début, laurent arrive à lier amicalement avec Thérèse qui
quatre ans de plus que Laurent . Très vite cette amitié se
transforme en une passion très vive. Alfred de Musset qui est connu pour être un dandy retourne à ses anciennes
habitudes c' est à dire aller vers d' autres conquètes de femmes faciles ou de grisettes. Mais il se trouve que son
amante, Thérèse, n' est pas facile à tromper. Sand est une
femme forte de caractère, a une forte personnalité . C' est
une femme rebelle; révolté ; libre et contre les idées conservatrices du 19 e Siècle .
Durant cette liaison qui a duré presque entre sept et huit
ans, la vie du couple a connu des hauts et des bas mais
beaucoup plus de bas que de hauts. Leur liaison est
dominée par le mensonge, la tromperie et à la fin ce qui
devrait arriver arriva c' est à dire la rupture et la fin cette
liaison tumultueuse et fougueuse car Sand est femme très
amoureuse et possessive. Difficile à dompter/
le livre est intéressant , se lit facilement.
Bonne lecture .
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« Cette curiosité dépravée pour tout ce qui touche à la vie privée des gens célèbres »
« N'excitons point ce goût des scandales littéraires qui a remplacé le goût de la littérature » (journal le Siècle en 1859)
Eh bien si, excitons-nous avec une curiosité malsaine sur cette relation George-Sand - Alfred de Musset.
Ce devait être le plus incommode des amants : une âme ardente, coeur inconstant, plein de caprices, de bizarreries, intelligence à éclairs, créant dans l'orage ; caractère ombrageux, susceptible, tendre quelquefois, plus souvent amer et ricaneur, cherchant l'amour et ne croyant pas aux femmes, désenchanté, dédaigneux parfois…
Aucune femme ne pouvait lui convenir, tout attachement se transformait tôt ou tard en une malédiction.
Il n'y avait que le détachement des courtisanes, femmes légères ou de peu d'esprits qui pouvaient apaiser sans risques les nerfs d'Alfred de Musset. Toutes liaisons sérieuses tentées postérieurement à l'épisode George Sand ont d'ailleurs été courtes.
Ce n'est pas tant la supériorité d'esprit de George Sand qui l'effrayait que cet attachement souvent maternel qui révoltait la bête sauvage et libre du poète débauché.
C'est cet attachement maternel et intrusif qui est la cause des crises répétées. En bonne logique de coeur et de raison, George Sand aurait dû laisser aller au vent cet être insaisissable après la première crise.
Pourquoi insiste-elle donc tant, crise après crise, lesquelles se ressemblent toutes ?
C'était son Victor Hugo à elle - et voir ce divin talent noyé dans la débauche, l'alcool, l'abêtissement, sous ses propres yeux, cela lui donnait envie de se dire « Ah quel gâchis ! Si seulement il pouvait arrêter la débauche, calmer ses nerfs… Je ne peux pas l'abandonner dans cet état ! »
C'est aussi les opposés qui s'attirent : le feu imprévisible et égoïste et cette glace de sagesse et de bonté.
Les eaux fraiches apaisaient le feu en surface du poète enflammé et inversement ce bloc de glace aimait réveiller son propre feu intérieur.
C'est un échec, rien n'a pu tempérer ce feu. Peut-être peut-on lui reprocher un trop grande délicatesse : quitte à vouloir l'aider, s'ingérer et violer son indépendance, il ne faut pas y aller par quatre chemins.
George Sand au contraire, pérore, se fait prier, le culpabilise, et ne le sauve qu'après l'avoir laissé crier longtemps pour le sermonner longuement bien après. Elle souffle sur les braises sans le vouloir quand il aurait fallu jeter un sceau d'eau d'un seul coup - mais c'est facile à dire me direz-vous.
Il y a donc dans cet amour complexe une moitié d'admiration sincère pour son génie et son feu et une autre moitié de faux amour maternel maladroitement protecteur. Elle l'aime par conséquent qu'à moitié et avec moins d'intensité qu'Alfred de Musset.
C'est d'une lourde tristesse que ce va-et-vient sentimental où chaque aller-retour accentue des blessures déjà profondes. On pressent assez vite la fatalité de leur liaison et les éclairs d'espoirs ne sont que le calme avant une tempête de plus en plus violente.

Que dire maintenant de ces personnages fictifs déguisant les deux écrivains ? Je ne dirais pas que ce roman est exclusivement à charge contre le poète perverti. Elle aussi est lucide et se reconnait certaines faiblesses.
Ce qui m'amuse sans m'étonner, c'est qu'au lieu de tromper le poète à Florence, lors de leur voyage en Italie par hasard en tombant sous les charmes de son médecin, elle invente une liaison avec un ami d'enfance présentant de belles qualités et un coeur solide. Elle se ménage un peu les circonstances les plus favorables dans son roman…

Elle le présente aussi souvent, dans ses crises de tendresse affectueuse, par cette façon ridicule dont il se jette à ses pieds en la suppliant à chaudes larmes quand elle reste de marbre avec une sainte compassion, tout juste lui caresse-elle les cheveux comme à un enfant et le rassure. Cela semble un peu trop disproportionné pour sonner tout à fait vrai.

Ce roman aurait pu être habilement condensé sans rien perdre de sa substance. George Sand répète un peu les choses car on est plongé dans son intimidé la plus profonde et que les pensées de souffrance sont souvent répétitives. Rien de bien traumatisant pour le lecteur non plus, à mon avis, les deux écrivains ont aimé inconsciemment leur expérience tumultueuse, cela n'a pu que renforcer leur caractère et leur talent respectif.
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Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
Je veux ce que tu veux, parce que nous en sommes venus à ce point où la faute à commettre est l’inévitable réparation d’une série de fautes commises. J’ai été coupable envers toi, en n’ayant pas la prudence égoïste de te fuir ; il vaut mieux que je sois coupable envers moi-même, en restant ta compagne et ta consolation, au prix de mon repos et de ma fierté... Écoute, ajouta-t-elle en tenant sa main dans les siennes avec toute la force dont elle était capable, ne me retire jamais cette main-là et, quelque chose qui arrive, garde assez d’honneur et de courage pour ne pas oublier qu’avant d’être ta maîtresse, j’ai été ton ami. Je me le suis dit dès le premier jour de ta passion : nous nous aimions trop bien ainsi pour ne pas nous aimer plus mal autrement ; mais ce bonheur-là ne pouvait pas durer pour moi, puisque tu ne le partages plus, et que, dans cette liaison, mêlée pour toi de peines et de joies, la souffrance a pris le dessus. Je te demande seulement, si tu viens à te lasser de mon amour comme te voilà lassé de mon amitié, de te rappeler que ce n’est pas un instant de délire qui m’a jetée dans tes bras, mais un élan de mon coeur et un sentiment plus tendre et plus durable que l’ivresse de la volupté. Je ne suis pas supérieure aux autres femmes, et je ne m’arroge pas le droit de me croire invulnérable ; mais je t’aime si ardemment et si saintement, que je n’aurais jamais failli avec toi, si tu avais dû être sauvé par ma force. Après avoir cru que cette force t’était bonne, qu’elle t’apprenait à découvrir la tienne et à te purifier d’un mauvais passé, te voilà persuadé du contraire, à tel point qu’aujourd’hui c’est le contraire, en effet qui arrive : tu deviens amer, et il semble, si je résiste, que tu sois prêt à me haïr et à retourner à la débauche, en blasphémant même notre pauvre amitié. Eh bien ! j’offre à Dieu pour toi le sacrifice de ma vie. Si je dois souffrir de ton caractère ou de ton passé, soit. Je serai assez payée si je te préserve du suicide que tu étais en train d’accomplir quand je t’ai connu. Si je n’y parviens pas, du moins je l’aurai tenté, et Dieu me pardonnera un dévouement inutile, lui qui sait combien il est sincère !
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Je savais me contenter du moins, donc le plus devait m’accabler, puisque le mieux est l’ennemi du bien. Et puis d’ailleurs y a-t-il une vraie beauté pour les sens ? La véritable est celle qui plaît. Celle dont on est rassasié est comme si elle n’avait jamais été. Et puis encore il y a le plaisir du changement, et c’est peut-être là tout le secret de la vie. Changer, c’est se renouveler ; pouvoir changer, c’est être libre. L’artiste est-il né pour l’esclavage, et n’est-ce pas l’esclavage que la fidélité gardée, ou seulement la foi promise ?
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- Cette pauvre belle comtesse en robe noir et or, qui est là accrochée depuis deux cents ans, si ses doux yeux ne l’ont pas damnée, elle doit se damner dans le ciel de voir son image enfermée dans ce maussade pays.
- Et pourtant, répondit Thérèse, elle y a toujours le privilège de la beauté, le succès qui survit à la mort, et que la main d’un maître éternise. Toute desséchée qu’elle est au fond de sa tombe, elle a encore des amants ; tous les jours je vois des jeunes gens, insensibles d’ailleurs au mérite de la peinture, rester en extase devant cette beauté qui semble respirer et sourire avec un calme triomphant.
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Par toutes ses voix, par celle de l’amitié comme par celle de l’opinion, le monde lui criait de se relever et de se reprendre. C’était là le devoir en effet selon le monde, dont le nom en pareil cas équivaut à celui d’ordre général, d’intérêt de la société : « Suivez le bon chemin, laissez périr ceux qui s’en écartent ». Et la religion officielle ajoutait : « Les sages et les bons pour l’éternel bonheur, les aveugles et les rebelles pour l’enfer ! » Donc peu importe au sage que l’insensé périsse ?
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Montrez-moi cet homme dans vos bras, ou aimez-moi, Thérèse ! Faute de cette solution, je n’en vois qu’une troisième, c’est que je me tue pour en finir… C’est lâche et stupide, cette menace banale et rabattue par tous les amants désespérés ; mais est-ce ma faute s’il y a des désespoirs qui font jeter le même cri à tous ceux qui les subissent, et suis-je fou parce que j’arrive à être un homme comme les autres ?
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Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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