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Pierre de Boisdeffre (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253007098
188 pages
Le Livre de Poche (01/05/1973)
  Existe en édition audio
3.63/5   3648 notes
Résumé :
On l'appelait la Mare au diable, car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d'y passer la nuit. Le laboureur et la jeune fille ont le cœur triste. Germain va chercher une épouse pour s'occuper de ses enfants orphelins de leur mère. À quoi bon se marier, pense-t-il, quand l'amour n'y est pas. Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (217) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 3648 notes
♫Ne dites plus rien
Le bonheur conjugal
Restera de l'artisanat local
Laissez vous aller
Le temps d'un baiser♫
-Berry-2007-
----♪----♫----😈----💞----😈----♫----♪----

Je vas vous dire
"Si tu veux me donner une autre mère
je veux que ce soit la petite Marie"
Manque de naturel dans les manières
infraction à la dignité des moeurs du Berry
Je t'aimerai tant que ça m'empêchera de vieillir
Petite Marie, je vois, j'entends, j'y suis
Une idée qui m'est venue dans la nuit
Je ne sais pas ce que je ne ferais pas pour elle !
Un galant à jeun ne sait point trouver de paroles jolies
comme celui qui s'est éclairci les idées avec le vin
La meilleure richesse, une paire de bras et un coeur pourquoi donc pas ceux de Germain
Qui vient du ciel et les étoiles entre elles
Me parlent Vivre essaimer,
chacun songe à emporter son miel 🐝

Les amis de George n'ont pas beaucoup vieilli.
A les voir on dirait qu'ils auraient rajeuni.

Retour des vacances été 2021, chez la Dame de Nohant
On apprécie cette '' version Abrégée '' loin du pavé dans la mare au diable, loin des encombrements...

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C'est avec grand plaisir que j'ai relu ce roman. Ma première lecture remontant aux calendes grecques (mon adolescence), je n'en avais pas perçu toute la teneur à l'époque.

L'histoire met en scène deux personnages principaux : Germain et Marie. Germain est un jeune veuf qui approche de la trentaine. Il est temps pour lui de retrouver une épouse qui l'aidera dans les travaux des champs et qui élèvera ses trois enfants. Son beau-père, comme souvent à cette époque, s'est déjà chargé de lui trouver quelqu'un : ce sera Catherine, veuve également et, ce qui n'est pas négligeable, ayant une certaine fortune. Germain doit donc se rendre à Fourche afin de la rencontrer. Sa voisine, La Guillette, lui demande de lui rendre un service : accompagner sa fille, Marie, qui doit se rendre non loin de Fourche afin d'entrer en tant que bergère au service d'un fermier. Les deux partent à pied, chacun vers son destin. le Petit Pierre, fils aîné de Germain, les rejoint. Mais ils se perdent en forêt. Ils cherchent un endroit où dormir et décident de se poser près de "la mare au diable". La douceur avec laquelle la jeune Marie s'occupe du petit donne quelques idées au papa. Mais Marie le repousse. Les douze ans qui les séparent lui font peur. Rien ne les prédestine à être ensemble. Ils se voient obligés de continuer ce qui semble être inexorable : poursuivre la volonté des deux familles.

Je n'en dis pas plus pour ceux qui n'auraient pas lu le roman. George Sand le débute par une réflexion sur une gravure d'Hans Holbein : le Laboureur (1538). Elle y perçoit la tristesse, le rude labeur conduisant à la mort. Mais elle refuse cette image du monde paysan. Elle entend bien évoquer avec une certaine gaieté la campagne berrichonne. D'ailleurs, à bien y regarder, elle exalte la nature, en fait même pratiquement un personnage à part entière. Et là où Germain et Marie ne seront décrits que très simplement, la nature sera idéalisée, prenant la forme d'un véritable petit paradis : "La lune se dégagea aussi des vapeurs qui la couvraient et commença à semer des diamants sur la mousse humide. le tronc des chênes restait dans une majestueuse obscurité". Elle sera même à l'origine du rapprochement des deux êtres. Pourtant, on sent bien ici que la romancière est tiraillée entre la réalité et ce qu'elle voudrait qu'elle soit. D'où le fait qu'elle mette, dans la bouche de Germain, des propos assez négatifs sur le paysage qui l'entoure.

Au final, ce texte est très simple mais il nous fait passer un moment très agréable. Il se rapprocherait presque du conte. Il reste à souligner, quand même, le courage de Sand pour avoir mis en avant une classe sociale peu appréciée à cette époque.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Champêtre, bucolique, Virgilien…tout a été dit sur ce succès littéraire de la Dame de Nohant, paru en 1846.

Je ne pensais pas être friand de l'intrigue, cousue de fil blanc… sans doute l'intérêt n'est pas dans le dénouement mais dans le récit laudatif d'une paysannerie vertueuse, dans l'hommage au Berry et ses paysans que Sand côtoie et admire.

“Le rêve de la vie champêtre a été de tout temps l'idéal des villes”. Sand veut faire entrer la campagne dans les villes. Les citadins et campagnards ne doivent pas se faire peur car, pour celle qui naquit Aurore Dupin, “la peur ne guérit pas de l'égoïsme, elle l'augmente.”Comme souvent, Sand fut visionnaire: à l'heure où les villages, si agréables, se vident au profit des périphéries, alors que dans le même temps les transports en commun sont toujours plus rapides le télétravail rebat les cartes et les citadins rêvent de grands espaces et de vie de quartier.
Mais hélas « l'homme de loisirs » lorsqu'il vient en rase campagne, ce n'est pas pour participer à l'effort paysan ou faire communauté avec un terroir mais pour se mettre au vert (ou au bleu des piscines de jardin) ! Ce fantasme de la vie simple chez les plus fortunés n'est pas nouveau, on se souvient de la Reine de France jouant à la bergère dans les jardins du Trianon !
“Pourquoi dirait-on que le travail des bras est exclusif des fonctions de l'âme ? Sans doute cette exclusion est le résultat général d'un travail excessif et d'une misère profonde”, s'interroge l'écrivaine, engagée à gauche en politique.

Mais, au-delà de la dualité « rat des villes et rat des champs », les paysans du village berrichon sont mis en valeur par contraste avec les autres dont les manières sont plus rustres, plus factices. C'est une époque où chaque village a son patois, que Sand elle-même avoue ne pas connaître « ces gens-là parlent trop français pour nous, et, depuis Rabelais et Montaigne, les progrès de la langue nous ont fait perdre bien des vieilles richesses », Michel de Montaigne disait lui-même : « que le gascon y aille si le français ne veut pas y aller ».
Mais c'est aussi un art de vivre et de festoyer paysan, également décrit dans « Sylvie » de Gérard de Nerval, qui rappelle encore les traditions des fêtes de villages qui perdurent aujourd'hui dans nombre de nos régions « sans parler des jours complémentaires affectés à la digestion plus ou moins laborieuse de l'ivresse morale et physique que laisse une fête. »

L'ouvrage est empreint de sensualité… Enfin pour dire les choses de façon très prosaïque, c'est un peu le rencard idéal, la forêt, la nuit, la jeune et fraiche Marie, le beau, fort et très obligeant Germain, l'enfant est couché…et le lecteur dans l'expectative !
Est-ce son homme idéal qu'essaye de dépeindre George Sand à travers la pureté et la naïveté des traits et du caractère de Germain ?

Outre l'image d'Épinal, la Mare au Diable invite peut-être aussi à mieux contempler le monde immédiat qui nous entoure, à ne pas vouloir « aller chercher bonheur » lorsque l'on a pourtant, si près de soi, des êtres inestimables auprès desquels tant est possible. L'expérience nous l'instruit.

Qu'en pensez-vous ?
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J'ai voulu relire ce court récit avant d'en faire la critique. Ma première impression remontait en effet à mon adolescence et il faut bien voir les choses en face : ça ne date plus d'hier ! Je me suis donc replongée dans ce roman "rural" avec la ferme intention de le réhabiliter aux yeux de ma propre mémoire hélas... le verdict tombe, de 3 étoiles il passe à 2. Fait assez rare, ma maturité de lectrice acquise au fil des ans et des lectures tend généralement à me faire revoir à la hausse la plupart de mes opinions d'enfance.

Ce texte, très court, s'articule en trois temps. George Sand dont l'écriture est superbe, va dépenser pas mal d'énergie à justifier le choix de son sujet, ne se contenant pas d'expliciter l'origine de son inspiration mais l'étayant de mille arguments, allant selon moi jusqu'au militantisme. Sans doute le fait d'être femme justifie à lui seul ce besoin viscéral d'expliquer le pourquoi du commun. Moi, cela m'a ennuyée, funeste augure pour la suite...

Vient ensuite l'histoire à proprement parlé, là encore la narration est belle, simple et sensible ; très évocatrice d'une paysannerie structurée avec d'un côté les riches paysans, les fermiers et les métayers, et de l'autre les pauvres saisonniers, pasteurs, porchers, etc. La trame est vraiment bête comme chou, plus simple tu meurs : Germain, veuf, doit se remarier ; un mariage est arrangé, il s'y prête jusqu'à voir ses sentiments évoluer dans une direction qu'il n'aurait jamais soupçonnée, au gré d'une nuit d'errance dans une forêt réputée "envoûtée". Je n'en dirai pas plus pour deux raisons : premièrement je n'aime pas quand une critique est un simple résumé de l'oeuvre et deuxièmement si je vous le dis vous n'aurez vraiment aucun frisson à attendre du récit lorsque vous le lirez.

La dernière partie représente pour moi le summum de l'ennui, c'est dur, chère madame Sand, de me faire ça à moi qui fuis tant que faire ce peut les éco-musées, les musées des vieux outils ou des attelages d'antan et autres vitrines plus ou moins bricolées qui hantent nos campagnes et dont l'office de tourisme local vous vantera les mérites tant et si bien que le Louvre en comparaison vous paraîtra un humble débarras renfermant des croûtes poussiéreuses. Pourquoi, très chère madame Sand, vous dont les qualités d'écrivain sont réelles, vous dont la vie fut trépidante et les amours passionnées, faut-il que vous m'imposiez la longue description d'une noce paysanne agrémentée de l'historique complet des us et coutumes du Berry et de la Touraine ? Non, là, je dis stop. Déjà je n'ai pas beaucoup aimé que Germain passe pour un fieffé abruti tout au long de votre roman, lui qui du haut de ses 28 ans semble pourtant un beau gars bien débrouillard qui ne rechigne pas à la tâche et a le malheur d'être veuf avec charge d'enfants alors que Marie, cette adolescente d'à peine 16 ans, semble l'incarnation de la sage et pure Vierge-Marie, rien de moins, mais là, non, désolée, je dis non. Je laisserai dormir entre vos pages le cornemuseux et le vielleux, les matrones et le chanvreur, je ne leur veux aucun mal mais mon attention s'est définitivement dissipée dans le brouillard qui environne la mare au Diable.
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La Mare au Diable est une très jolie histoire ! Je découvrais par la même occasion le style de George Sand, romancière qui m'a toujours intriguée.

Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à cette intrigue, qui, finalement, est tout à fait brillante ! La mare au diable, qui donne son nom au titre de ce court roman, joue un rôle essentiel dans ce récit : en effet, c'est à cet endroit angoissant (d'où le terme "diable") que le destin de Germain, un jeune laboureur de vingt-huit ans, à la recherche d'une nouvelle épouse, va se jouer...
Pour cela, Germain devra choisir entre la femme qui lui est promise et celle qu'il découvrira lors de son voyage vers sa prétendue "fiancée", c'est-à-dire la petite Marie, une jeune fermière de seize ans, douce, aimable, intelligente et généreuse. Une question se pose dès lors et ce, pendant toute l'histoire : faut-il choisir entre la richesse matérielle ou la richesse du coeur ?

Les personnages principaux qui m'ont été présentés sont tous plus sympathiques les uns que les autres, j'ai particulièrement aimé Germain, un personnage affectueux et tellement sincère !

D'autre part, en plus de personnages attachants, George Sand s'intéresse à un thème universel : l'enfance, ou plutôt, l'adolescence, à travers l'insouciance de Marie, mais, qui, au fil des pages, se révèle plus mature qu'on ne peut l'imaginer. de même, George Sand dresse un portrait flatteur de la campagne, par exemple lors de la description d'un mariage "rustique" et de ses coutumes.

Bref, même si ce livre présente quelques longueurs, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Marie et Germain et je garde un excellent souvenir de ma lecture, sans doute parce que La Mare au diable est l'un de ces livres qui, après avoir achevé la dernière page, nous rend immédiatement heureux ...

A lire !!
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critiques presse (1)
LeMonde
06 février 2023
Les lettres d’affaires sont rarement captivantes. Mais lorsque George Sand (1804-1876) tient la plume, cela change tout. Pour preuve, ses savoureux échanges avec le jeune clerc de son avoué, qui figurent parmi les 404 Nouvelles lettres retrouvées présentées avec soin par Thierry Bodin.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (247) Voir plus Ajouter une citation
La peur ne guérit pas l'égoïsme, elle l'augmente.
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Voilà mes observations, Germain, pèse-les, et tâche de te faire agréer à la veuve Guérin ; car sa bonne conduite et ses écus apporteront ici de l’aide dans le présent et de la tranquillité pour l’avenir.
– C’est dit, mon père. Je vais tâcher de lui plaire et qu’elle me plaise.
– Pour cela il faut la voir et aller la trouver.
– Dans son endroit ? à Fourche ? C’est loin d’ici, n’est-ce pas ? et nous n’avons guère le temps de courir dans cette saison.
– Quand il s’agit d’un mariage d’amour, il faut s’attendre à perdre du temps ; mais quand c’est un mariage de raison entre deux personnes qui n’ont pas de caprices et savent ce qu’elles veulent, c’est bientôt décidé.
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J'ai toujours eu de l'amitié pour toi, et à présent je me sens si amoureux que si tu me demandais de faire toute ma vie tes mille volontés, je te jurerais sur l'heure. Vois, je t'en prie, comme je t'aime, et tâche d'oublier mon âge. Pense que c'est une fausse idée qu'on se fait quand on croit qu'un homme de trente ans est vieux (...)mais j'ai entendu dire que dans d'autres pays on ne regardait point à cela ; qu'au contraire on aimait mieux donner pour soutien, à une jeunesse, un homme raisonnable et d'un courage bien éprouvé qu'un jeune gars qui peut se déranger, et, de bon sujet qu'on le croyait, devenir un mauvais garnement. (...) Quand un homme est usé par trop de travail et de misère ou par la mauvaise conduite, il est vieux avant vingt-cinq ans. Au lieu que moi...Mais tu ne m'écoutes pas, Marie.
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Quand j’ai commencé, par la Mare au Diable, une série de romans champêtres que je me proposais de réunir sous le titre de Veillées du Chanvreur, je n’ai eu aucun système, aucune prétention révolutionnaire en littérature. Personne ne fait une révolution à soi tout seul, et il en est, surtout dans les arts, que l’humanité accomplit sans trop savoir comment, parce que c’est tout le monde qui s’en charge. Mais ceci n’est pas applicable au roman de mœurs rustiques : il a existé de tout temps et sous toutes les formes, tantôt pompeuses, tantôt maniérées, tantôt naïves. Je l’ai dit, et dois le répéter ici, le rêve de la vie champêtre a été de tout temps l’idéal des villes et même celui des cours. Je n’ai rien fait de neuf en suivant la pente qui ramène l’homme civilisé aux charmes de la vie primitive. Je n’ai voulu ni faire une nouvelle langue, ni me chercher une nouvelle manière. On me l’a cependant affirmé dans bon nombre de feuilletons, mais je sais mieux que personne à quoi m’en tenir sur mes propres desseins, et je m’étonne toujours que la critique en cherche si long, quand l’idée la plus simple, la circonstance la plus vulgaire, sont les seules inspirations auxquelles les productions de l’art doivent l’être. Pour la Mare au Diable en particulier, le fait que j’ai rapporté dans l’avant-propos, une gravure d’Holbein, qui m’avait frappé, une scène réelle que j’eus sous les yeux dans le même moment, au temps des semailles, voilà tout ce qui m’a poussé à écrire cette histoire modeste, placée au milieu des humbles paysages que je parcourais chaque jour. Si on me demande ce que j’ai voulu faire, je répondrai que j’ai voulu faire une chose très touchante et très simple, et que je n’ai pas réussi à mon gré. J’ai bien vu, j’ai bien senti le beau dans le simple, mais voir et peindre sont deux ! Tout ce que l’artiste peut espérer de mieux, c’est d’engager ceux qui ont des yeux à regarder aussi. Voyez donc la simplicité, vous autres, voyez le ciel et les champs, et les arbres, et les paysans surtout dans ce qu’ils ont de bon et de vrai : vous les verrez un peu dans mon livre, vous les verrez beaucoup mieux dans la nature.”
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Quand je l’eus regardé labourer assez longtemps, je me demandai pourquoi son histoire ne serait pas écrite, quoique ce fût une histoire aussi simple, aussi droite et aussi peu ornée que le sillon qu’il traçait avec sa charrue.
L’année prochaine, ce sillon sera comblé et couvert par un sillon nouveau. Ainsi s’imprime et disparaît la trace de la plupart des hommes dans le champ de l’humanité. (p. 18, Chapitre 2, “Le labour”).
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Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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