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Coeur d'acier tome 2 sur 3
EAN : 9782253083214
544 pages
Le Livre de Poche (10/05/2017)
4.17/5   133 notes
Résumé :
« Je m’appelle David Charleston, et je tue ceux qui ont des super-pouvoirs. »
Cœur d’Acier est mort et Newcago est libre. La disparition du tyran aurait dû rendre la vie plus simple, et pourtant David se pose des questions. Mais personne à Newcago ne peut lui offrir de réponses... C’est à Babylon Restored, autrefois Manhattan, gouvernée par la mystérieuse Épique Regalia, qu’il peut espérer les trouver. Se rendre dans une ville oppressée par un nouvel Épique d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un excellent "livre d'action" !
Bien que les métaphores de David soient toujours aussi nulles (mais on s'y habitue, finalement), elles apportent un peu de légèreté dans ce monde de brutes.

Action sans discontinuer, révélations, approfondissement, c'est un vrai page-turner, avec des anti-super-héros géniaux, un David très humain et tout perdu, car quand Sanderson fait quelque chose, il y va à fond, on adore ça et on en redemande !

C'est bien écrit, les personnages sont touchants, ou flippants, selon, c'est punchy et efficace. du lourd en matière de littérature jeunesse, l'auteur place la barre vraiment très haut.

Nul doute qu'on verra sans doute une adaptation télé un de ces jours, ils ont intérêt à être à la hauteur car l'écriture de Sanderson est très "visuelle", on n'a pas de soucis à imaginer tout ça.

Bref, Sanderson c'est une valeur sûre comme auteur, avec une imagination débridée, et une excellente traduction, mais on n'en attend pas moins de Mélanie Fazi ! ;)
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Encore une fois, j'en viens à me demander pourquoi je n'ai pas lu plus tôt cette saga. le premier tome avait longtemps pris la poussière dans ma pile à lire. Puis, lorsque j'avais finalement décrété qu'il était temps de le découvrir, j'avais adoré ! Cette suite a connu le même sort : j'ai tardé et je me suis finalement régalée ! Que c'était bien ! J'ai retrouvé avec plaisir David et son entourage, la narration dynamique et humoristique du héros (qui est toujours aussi peu doué avec les métaphores) et je me suis laissé emporter par les intrigues ainsi que par les rebondissements. Cette fois-ci, je ne ferai pas la même erreur : je compte enchaîner avec le troisième et dernier volet ! J'espère que le dénouement sera aussi bon que les autres opus.

Dans « Brasier », le décor va changer. le gang des Redresseurs va quitter Newcago afin de se rendre à Babilar, l'ancienne ville de Manhattan à présent complètement engloutie par les eaux. C'est l'occasion pour l'équipe de rencontrer d'autres alliés comme Exel, l'étrange Val ou encore la pétillante Mizzy. Bien qu'ils soient davantage dans la discrétion et l'observation, ces nouveaux rebelles vont être ravis de l'arrivée de Prof, David et leurs compagnons. Ensemble, ils espèrent destituer Regalia (une Épique liée à l'eau) ou encore Annihilation (un Épique au pouvoir explosif capable de se téléporter) de leur tyrannie. Hélas, les choses seront bien plus compliquées qu'il n'y paraît…

La force de ce second volet réside dans le mystère qui entoure tous les personnages. Que ce soit le héros, ses proches ou les antagonistes, tous ont des choses à cacher. Il faudra donc faire preuve de ruse, d'observation et de patience pour comprendre les secrets de tout le monde ou saisir leurs motivations. J'ai beaucoup aimé le fait de ne pas savoir à qui me fier ! À qui David va-t-il pouvoir accorder sa confiance… Entre les nouveaux protagonistes, le caractère versatile de Prof qui sombre dans la démence, la relation aussi intense que complexe entre David et Megan ou encore les différents Épiques qui cherchent à tirer leurs épingles du jeu… Dénouer ce sac de noeuds fut un régal ! En outre, je me suis sincèrement attachée à la plupart des Redresseurs.

En plus des nombreuses révélations (souvent inattendues !), le rythme du récit est encore une fois très bien géré. Certes, le début est assez lent toutefois, il va permettre au lecteur de ne pas se perdre face aux nouveaux visages. On va également pouvoir saisir toutes les subtilités de cette ville ainsi que le fonctionnement des super-pouvoirs et des faiblesses. le contenu est très riche. Il méritait ce développement. Une fois la moitié du livre passée, l'action va devenir incroyable et sans temps-morts. Dès lors, je n'ai plus décroché ! Un vrai page-turner ! Honnêtement, il s'agit sans doute de l'une des meilleures sagas de super-héros que j'ai lues. Si vous avez adoré la série TV « The boys », alors vous allez vous délecter de « Coeur d'Acier » qui fonctionne de la même manière : des humains tentant d'empêcher les super-héros corrompus d'abuser de leurs dons ou de semer le chaos. Flamme, il est tant de lire le T3 de toute urgence !
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Avec ce deuxième tome, Brandon Sanderson montre de nouveau sa capacité de caméléon, celui qui écrit toujours un roman là où on ne l'attend pas. Coeur d'Acier avait été une très très bonne surprise. Mélange de Science-fiction et fantastique à la Marvel, il renouvelle ces histoires sans jamais lasser son lecteur.

Dès que j'ai entamé Brasier, je me suis vite rappelée l'histoire précédemment racontée. Coeur d'Acier, les Redresseurs, les Epiques, Calamité,... Tout cet univers futuriste qui m'a tant plu et qui crée cette originalité attractive.
Ainsi, c'est avec grand plaisir que j'ai savouré chaque page de ce récit du début à la fin.
Depuis la mort de Coeur d'Acier, les Redresseurs ont continué leur besogne d'éradication des Epiques mais pour David, Megan ne quitte plus son esprit. Dès lors, lorsque l'opportunité lui est donnée, il va tout faire pour se rapprocher et comprendre ce qui s'est passé avec cette fille qui trouble ses pensées. C'est donc ainsi que nous allons quitter cette ville froide, faite de métal, de sous-terrain et si moderne qu'est Newcago. Et ce, au profit d'un contraste paysager pour le moins radical : une ville immergée où la végétation à repris ses droits au sein des immeubles et fournissant des fruits pour le moins étrange - dirigée par une Epique troublante.

Hormis cette différence, c'est aussi et surtout l'ambiance qui m'a le plus surprise. Les habitants ont l'air de vivre bien, sans se soucier du lendemain. Qui vivra, verra comme on dit. Mais du coup, on ressent beaucoup moins cette pression qu'instaurent les Epiques par la peur. Ce sentiment d'urgence de sauver sa peau à tout pris.

En fait, je trouve que dans ce tome, Brandon Sanderson a rendu son histoire beaucoup plus personnelle et intime pour les personnages. On n'est plus dans un sentiment de vengeance par la guerre, d'une grande bataille qui se prépare. Tout du contraire, David, Tia et Prof vont retrouver d'autres Redresseurs et partir en chasse des Epiques. Ils veulent comprendre ce qui se trame dans cette ville. Ainsi, on découvre Regalia dont l'ambivalence ne fait que s'accroître au fur et à mesure des chapitres. On ne sait plus s'il lui reste une once d'humanité en elle ou si tout n'est que manipulation. D'autant que Prof est aussi directement concerné. Je regrette seulement que la relation entre ces Epiques et Tia ne soit pas plus approfondie. J'aurais aimé en apprendre plus sur eux, sur leur passé.

De plus, je trouve les agissements peut-être un peu moins réfléchis que précédemment. Certes, il y a beaucoup d'action, de rebondissements et de révélations mais il manque peut-être un peu d'intérêt parfois sur les agissements de chacun. le seul qui me fait vraiment plaisir à lire, c'est David avec encore et toujours ses métaphores foireuses mais qui apportent un peu d'humour dans un monde tout de même sombre. Il est unique que ce soit dans ses réparties ou dans son comportement de casse-cou héroïque. Il veut comprendre et n'est plus animé par un sentiment de vengeance mais plutôt par une urgence de vouloir aider ceux qui n'ont rien demandé, les Epiques. C'est une fascination, une obsession qui va s'avérer payante puisque les révélations s'enchaînent pour diriger le récit vers un troisième tome qui promet d'être surprenant.

Et puis, n'oublions pas le but premier de la présence de David à Babilor : Megan. J'ai apprécié la sincérité qui se dégage d'elle, à travers ses paroles ou ses actes vis-à-vis de David. Elle fait partie des clés qui vont aider David dans sa quête. Même si pour le coup, je n'ai pas trop compris le titre de ce tome puisque le récit ne s'articule pas vraiment autour d'elle.

Enfin, comment ne pas parler du mystère qui entoure ces nouveaux épiques, Regalia, Lueur d'Aube et puis le point de départ de tout ce carnage, Calamité. J'ai hâte de voir comment tous les éléments mis en place vont se goupiller et nous offrir, je l'espère, un final explosif.

En résumé, un second tome tout aussi bien que le premier car il s'axe sur un nouveau volet de l'histoire, les éléments se mettent en place petit à petit malgré une certaine stagnation dans les actions contre les Epiques et une non-entente au sein du groupe de Redresseurs. Parfois, les non-dits peuvent coûter cher dans une lutte pour la survie.

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Et bien qui l'eut crû? La lecture de ce Brasier ne m'a pas enthousiasmé autant que ce à quoi je m'attendais. Pourtant j'aime beaucoup Brandon Sanderson; les univers qu'il propose sont particulièrement fouillés, développés et originaux pour provoquer un intérêt et une accroche immédiate. Ce monde ci en particulier, post apocalyptique boosté aux super pouvoirs a de quoi provoquer un engouement certain. Et je me souviens que la lecture du premier tome m'avait particulièrement attiré.
Et bien je me suis laissé attiré par les aventures de David, le tueur d'acier, j'ai lu ce bouquin sans trop me poser de questions et hop! c'était déjà fini. J'avoue avoir même eu un peu de mal à le terminer. Et je n'en comprends pas les raisons. Est ce la faute au style de l'auteur, qui finalement, se retrouve d'un livre à l'autre, de manière trop prégnante, ce qui provoque le sentiment de lire un peu toujours le même bouquin. Sanderson ne manque pas d'idées c'est certain mais ne manque t'il pas un peu de renouvellement dans sa manière d'aborder et de raconter une histoire? Il est vrai que l'intrigue de ce Brasier pose certains questionnement, notamment en matière de rapport au pouvoir et à son utilisation, de rapport au sentiment de vengeance et comment remplir le vide que peut occasionner sa consommation, de rapport à la religion même. En effet comment ne pas voir en Calamité, un dieu omnipotent, inaccessible et éclatant dans toute sa puissance. Comment ne pas voir en ces Epiques des êtres humains normaux propulsés du jour au lendemain vers une forme de divinité absolue?
Donc plein de joyeux sujets intéressants abordés... mais pas forcément résolus. On reste un peu sur la paille avec nos questionnements et cela reste en l'état. Hormis les états d'âme post adolescente de David ( je me venge, je me venge pas, je suis amoureux, je suis pas amoureux, ah mais ma chérie est une Epique, zut, mais je vais quand même prouver au monde entier qu'elle en vaut la peine, autrement dit que mon amour est juste et beau, et que l'objet de celui ci suffit à lui seul à le justifier), qui peuvent être pris au sérieux ( l'humour bien dosé de Sanderson y aide grandement) et qui sont eux, plutôt bien approfondis ( encore que!), hormis un scénario mené de main de maître par son auteur ( mais on n'en attendait pas moins), des rebondissements savamment dosé et parcimonieusement disséminés ( mais on commence à avoir l'habitude avec Sanderson puisque c'est un peu toujours la même chose), je n'ai pas trouvé grand intérêt à justifier cette suite.
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Brasier.. Ou le tome deux de coeur d'acier…
Pich :
On prend presque les même et on recommence. Enfin les même, il manque Mégan alias Brasier à l'équipe de Redresseur, elle se trouverait à Babylon Restored, l'ancien Manhattan et travaillerait désormais pour une autre épique Régalia… Quelque part ça tombe bien, c'est leur nouvelle cible Régalia, mais elle les a un peu cherché aussi… Pourquoi David ne ferait pas d'une pierre deux coups ? Même s'il se pose plein de questions à ce niveau-là, est-ce une si bonne chose de dézinguer les épiques ? Ne pourrait-on pas faire autrement. En plein introspection le David, c'est normal il a l'âge…

Bon bin dans l'ensemble c'est pareil que le un.
Action, plan, personnage…
Décors de dingue, pensés pour le grand écran ! Cette Babylon elle en jetterait sur grand écran… elle est faite pour ! Nan c'est moi qui vous le dit.
Ouais Sanderson à une écriture très visuelle, c'est là devant nos yeux… et on aimerait bien aller y faire un tour, malgré le danger (en tout cas moi j'aimerai bien aller y faire un tour).
Ouais toujours le côté blockbuster, mais en livre. Toujours le côté ado… d'un autre côté le protagoniste principal, le héro est un ado donc…
Sanderson est bon, vraiment. Quand il fait quelque chose, il y va à fond.
Il s'amuse avec les pouvoirs possibles, il s'amuse avec les rebondissements, avec les combats. Il s'amuse avec ses persos… David n'est pas en une seule couche, il se passe aussi des choses dedans…
Dans le premier tome il posait son monde, ses personnages, dans celui-ci, les personnages évolues, et rien que pour ça c'est sympa. J'aime quand les auteurs font évoluer leur personnages.
J'aime beaucoup Sanderson, je vois son travail et c'est du bon travail.
C'est du pur divertissement. Mais très bien fait au demeurant.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
04 septembre 2015
Un moment de divertissement d’excellente facture. David Charleston tue les super-héros, et il le fait bien.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Annihilation se trouvait deux toits plus loin.
Je le distinguais facilement à présent, qui marchait à grands pas au milieu des flammes avec son trench-coat claquant derrière lui. Il possédait un visage étroit avec de longs cheveux raides et noirs, des lunettes et un bouc. C'était exactement le genre de personnes que j'avais appris à éviter à Newcago, celles qui ne paraissaient pas dangereuses jusqu'à ce que vous croisiez leur regard et compreniez qu'il y manquait quelque chose de fondamental.
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- Je sais que pour toi, ça a toujours été une question de revanche, me dit Prof. C'est une motivation puissante, gamin, et je suis content que tu l'aies canalisée. Mais je ne tue pas par vengeance, plus maintenant... Ce que nous faisons... pour moi, c'est la même chose qu'abattre un chien enragé. Un acte de clémence.
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Les Redresseurs avaient toujours été un groupe mystérieux, et je n’avais pas signé pour devenir une vedette. Malheureusement, nous devions être vus afin que les gens de la ville sachent que quelqu’un ripostait – et, avec un peu de chance, afin que ça leur donne envie de riposter à leur tour. C’était là un équilibre difficile à maintenir ; je n’avais aucune envie qu’on me vénère.
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Quand un Épique laisse ses pouvoirs le corrompre, il choisit de devenir l’ennemi. C’est comme ça que nous devons voir les choses. Toute autre façon de penser mène à la folie.
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Elle était splendide, tout de noir vêtue avec une cape flottant derrière elle et l’électricité qui s’échappait d’elle en étincelles et en éclairs. Malheureusement, je n’avais pas besoin qu’elle soit splendide ; j’avais besoin qu’elle soit furieuse.
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