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EAN : 9782371140271
200 pages
Envolume (01/03/2015)
1.33/5   3 notes
Résumé :
Le critique de théâtre Antonio Martins se retrouve sur le banc des accusés à cause des suites judiciaires de ses rapports suspects avec Inès, une belle jeune femme, modèle et cependant boiteuse. Dans la tentative de reconstituer, voire de créer, l'histoire de cette relation, il laisse ouvertes plusieurs possibilités contradictoires d'interpréter les faits. Est-il victime d'un piège élaboré par l'artiste plasticien Vitorio Brancatti, protecteur et possible amant d'In... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai reçu gracieusement ce livre grâce à une opération 'masse critique' et j'en profite pour remercier
Babélio et les éditeurs,
Tout d'abord, je suis surpris par le format du livre : 15 x 15 cm
C'est un petit roman de 194 pages, ce qui ferait une centaine de pages dans un format courant ;
le livre est divisé en 3 parties, les chapitres ne sont pas numérotés et n'ont pas de titre.
Pour avoir une critique objective, je n'ai rien lu sur l'auteur ni sur son œuvre, je le ferais après avoir 'posté'.
Je le dis tout de suite : je n'ai pas aimé
Je ne suis pas arrivé à accrocher et à rentrer dans le roman, Je trouve que les personnages manquent de profondeur et restent superficiels, le scénario n'a rien de convaincant.
Le style ne me convient pas, il y a abus de tirets à l'intérieur des phrases, celles-ci sont trop longues, il m'a fallu souvent relire pour en comprendre le sens. Le sommum étant atteint page 113, 114 et 115 que je cite :
C'était tout de même une belle trouvaille scénique fidèle à l'esprit de l'auteur ( dont la scène est la mémoire) que le Proust de Mlle Sampaio n'abandonnât jamais son lit orné de dentelles, pendant que plusieurs de ses personnages paraissaient planer – dans des déplacement opérés parfois au ralenti, payant en cela un probable tribut au déjà classique avant-gardiste nord-américain Robert Wilson -, surgissant et disparaissant autour du lit circulaire et tournant accompagné d'une scénographie mobile, presque toujours adéquate et parfois parodique, composée entre autres d'oeuvres d'art ou prétendues telles, par exemple des reproductions de toiles déjà vulgarisées de Manet et de Renoir, de Monet et Whisstler ; modèles possibles, mais non exclusifs, d'Elstir, le peintre du roman), outre un léger mobilier d'objets, de quincailleries précieuses à la patine et au velouté proustiens en rien dérangés par un ustensile prosaïque disposé sous lit, tant que celui-ci n'outrepassait pas son rôle de simple accessoire, tandis que le tout aussi précieux texte du maître français pouvait être entendu tantôt en voix off tantôt dit par ses personnages, certains essentiels comme le baron de Charlus parlant de lui-même à la troisème personne, ou dialoguant avec, entre autres, la princesse de Guermantes, Mme Verdurin, le professeur Brichot et le violoniste Morel, personnage dont, non sans une théâtralité rigide et ostentatoire, le comédien qui l'interprétait avait l'ait de jouer en direct la sonate du fictif compositeur Vinteuil, idolâtrée dans le roman par le narrateur et restituée dans le spectacle par des effets électroniques auxquels s'intégrait une bande sonore s'appropriant librement des pièces et des motifs de ce que l'on appelait à l'époque l'impressionnisme musical, avec d'évidentes allusions à Claude Debussy – encore que Proust se soit inspiré d'autres compositeurs, comme le médiocre Fauré – et dans lesquels l'auditeur attentif pouvait distinguer, ça et là, des touches contondantes de Wagner et d'autres, furtives, d'Erik Satie. Fin de citation

Personnellement, je trouve très difficile à lire , et pour vous qui lisez ma critique ?
Je note, au passage, une parenthèse qu'on a fermé sans l'avoir ouverte...
Du point de vue du scénario, Il ne se passe pas grand chose jusqu'à la page 166 (sur 194) on suit Antonio Martins le personnage principal qui est critique de théâtre, dans sa rencontre improbable avec Ines, dans ses interrogations sur ses agissements de la veille alors qu'il avait abusé d'alcool, dans son errance autour de salles de cinéma dans l'espoir d'y rencontrer de nouveau Ines, dans une visite d'une exposition d'art, dans ses recherches pour trouver une copine ( et plus si affinité...) pour aller voir une pièce de théâtre, dans son impuissance passagère avec la copine, dans sa consolation auprès d'une autre. Rien de bien passionnant !
La quatrième de couverture annonce Sergio Sant'Anna comme l'un des plus grands auteurs brésiliens contemporains. J'essaie de comprendre pourquoi je n'ai pas aimé :
- Est-ce ce roman en particulier qui le point faible de son œuvre ?
- Je venais de terminer 'Le monde selon Garp' de John Irving, avant de lire ce roman, cela a-t-il une influence sur ma vision de la littérature ?
- Est-ce la traduction qui ne reflète pas l'auteur ?
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J'ai reçu ce livre grâce à l'opération masse critique et je tiens à remercier les organisateurs et les éditeurs.
Antonio Martins, un critique de théâtre renommé dans son pays, nous raconte sa rencontre et sa relation avec un modèle, Inès.
Dès les premières pages, le narrateur nous allèche avec une intrigue, un événement qui va se produire et que l'on attend désespérément.
L'un des points importants dans le style est le manque de détail. Nous n'avons que peu d'informations sur le physique du narrateur mis à part une tranche d'âge. Nous devons laisser libre cours à notre imagination pour dessiner son portrait. Ce sera d'ailleurs ainsi pour tous les personnages de l'ouvrage. Nous rentrons réellement dans l'esprit du critique. Nous sommes absorbés par sa vision du monde, ses tourments, et ses questionnements. Un sentiment d'ennui et d'attente peuvent vite s'emparer du lecteur qui espère jusqu'aux dernières découvrir ce "crime".
Le monde de l'art est mis en avant à travers des récits de pièces. On rentre dans l'esprit du critique, dans ses observations. Les critiques sont réfléchies et enrichissantes et donnent une vision intéressante aux novices en matière de théâtre.
Le dénouement de l'intrigue est prévisible et, pour ma part, manque d'originalité.
Ce récit montre à quel point la passion d'un homme peut s'ancrer dans son esprit et modifier sa vision des choses. L'oeil critique influence sa vie mais ses émotions personnelles influencent ses critiques. Toutes les situations sont mises en scène en quelque sorte. Beaucoup de réflexions, pour au final, peu d'actions. Il est parfois difficile de ne pas se perdre dans la réflexion du narrateur au point de perdre le fil de l'avancement et des événements.
Au final, un récit intellectuel et enrichissant sur les arts mais non conseillé aux amateurs d'intrigue.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière masse critique. Merci aux Editions en Volume et à Babelio.
Malheureusement, ce livre ne m'as pas trop plu. Par où commencer ?
L'histoire : un critique de théâtre aperçoit une jeune femme dans un café et est séduit immédiatement. Il la rencontre un peu plus tard dans le métro, la sauve d'un évanouissement et se rend compte qu'elle est boiteuse. Nait chez un lui un désir ambigu vis à vis de cette femme durant 150 pages environ. Bref l'histoire avance doucement jusqu'à la page 166 où cette jeune femme l'accuse de viol mais le personnage principal est persuadé qu'elle est manipulée....Bref fin de l'histoire.
Mon avis : j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, peut-être déjà à cause d'une intrigue annoncée en quatrième de couverture qui mettait beaucoup de temps à arriver et je me suis impatientée. Ensuite, je n'ai pas trouvé le personnage principal très attachant, ce qui n'aide pas. Enfin, j'ai eu quelques difficultés avec le style de l'auteur avec des phrases très très longues (9/10 lignes faciles à certains moments). Mais cela est peut-être dû à l'origine brésilienne de l'auteur.
Je m'étais inscrite pour ce livre pour connaître un peu mieux la littérature brésilienne, il faudra que je lise d'autres auteurs car celui-ci ne m'a pas séduit !
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