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Critique de marina53


1984, le petit Riad a 6 ans. Après quelques semaines passées en France, toute la petite famille retourne vivre en Syrie, dans le village de Ter Maaleh, près de Ohms. Abdel, le papa de Riad, veut rester près de sa maman, âgée. Il a d'ailleurs l'intention de construire une grande villa. le petit garçon passe ses journées à jouer oubliant que la rentrée des classes approche. Aussi lorsque son père lui apprend que l'école commence dans deux jours, cela l'empêche de dormir. le lendemain, ils vont tous les deux acheter une blouse et un cartable. C'est alors que Riad confie sa peur à son père d'autant qu'il a entendu dire que le professeur allait le punir pour avoir été absent l'année passée. Quand arrive le jour J, Abdel est obligé d'accompagner son fils qui ne sait pas où est l'école. Arrivant en retard, deux enfants se sont serrés dans le fond pour lui faire de la place. La maîtresse s'avère être très sévère et, sous peine de bavardage, elle n'hésite pas à donner des coups de bâton sur les mains tendues. Finalement, le journée aurait pu être pire : Riad s'est fait deux nouveaux amis...

Après le succès du premier tome, Riad Sattouf nous propose cette fois-ci un retour dans les années 84-85. Alors âgé de 6 ans, le petit garçon qu'il était retourne vivre en Syrie. C'est là qu'il découvrira les joies et les peines de l'école, notamment en la personne de l'institutrice (femme voilée, haut perchée sur ses talons aiguilles, ses grosses jambes boudinées dans sa jupe trop courte) qui n'hésite pas à donner des coups de bâton ou encore à faire chanter l'hymne national syrien tous les matins. L'auteur porte un regard à la fois critique et attendri sur la société et l'enfant qu'il était. Il raconte les faits, ne portant pas de jugement sur la société parfois dure (violence faite aux femmes, pauvreté, antisémitisme...). Des anecdotes à la fois touchantes, drôles et intéressantes.
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