AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782842653064
178 pages
La Decouvrance (01/09/2005)
3.32/5   14 notes
Résumé :

Ce roman publié en 1912 et récompensé par le prix Goncourt, suscita à cette époque, quelques polémiques. Il lui était reproché des généralisations un peu hâtives, lorsqu'il décrivait les mœurs des Ouessantines. Il faut y voir une protestation contre un état des choses que l'auteur jugeait funeste à l'île lointaine et si belle : la présence d'hommes de troupe lâchés sans contrôle au milieu de filles innocentes, avec les conséquences que l'on devine... L. Fe... >Voir plus
Que lire après Filles de la PluieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
On les appelle les filles de la pluie parce qu'elles apportent de la pluie, non, elles apportent simplement la vie. C'est curieux quand même , sur une île très éloignée du monde, où se trouve un peuple dit encore aborigènes, des hommes voués à la terre et à la mer, qu'on retrouve des femmes indépendantes, des femmes propriétaires de terrain et travaillant comme des hommes, des femmes qui viennent à l"homme avant que l'homme ait le temps de s'annoncer, les femmes qui n'hésitent pas à repousser un homme à la moindre trahison, des femmes qui reflètent encore le petit vent de leur ancienne coutume, selon laquelle c'est la femme qui choisissait l'homme qu'elle voulait épouser. Mais quand les forces coloniales intègrent cette société, tout va basculer de part et d'autres.
Commenter  J’apprécie          281
" Filles de la plie " André Savignon (269p)
Kindle

Bonjour les fous de lectures....

Roman lu dans le cadre de mon défi '" Je lis tous les Goncourt"

Voici le Goncourt de 1912 et e dois avouer qu'il m'est tombé des mains.
Maintes fois reposé et repris, je ne suis pas parvenue à aller au bout de l'ouvrage.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles.
L'auteur nous retrace la vie sur l'ile de Ouessant.
Vie rude sur ce bout de rocher au climat âpre et inhospitalier.
Les filles y sont appelées " filles de la pluie" car leur venue sur le continent est signe de mauvais temps.
Ce sont des filles courageuses, rudes, mais surtout libres et qui choisissent qui elles mettent dans leurs lits.
La présence d'une garnison sur l'ile n'arrange rien.

Le livre fit scandale à l'époque car il dépeignait Ouessant comme « une sorte de Tahiti européenne » avec ses îliennes aux moeurs très libres, aimant les hommes mais ne s'y attachant guère..

Chaque nouvelle est consacré à une ouessantine.
J'ai abandonné après la troisième.

Je pense que ce livre ravira les amoureux de la Bretagne et plus particulièrement de l'ile de Ouessant.
Les nombreuses descriptions devraient leur plaire, pour ma part, je les ai trouvées soporifiques.
Bon le fait que je ne suis pas fan de nouvelles n'a rien arrangé :
Commenter  J’apprécie          31
Goncourt 2012. "Filles de la pluie" d'André Savignon est une sorte de docu-fiction écrite bien avant que le genre existe. Une docu-fiction sur les us et coutumes des femmes de l'ile d'Ouessant - les ouessantines (pas facile à dire ni à écrire) - où sont décrites leurs conditions de vie, à la fin du 19ème siècle, à travers un recueil d'histoires qui ont pour point commun que le personnage principal est une femme. La revue est assez large, le propos plutôt naturaliste, l'écriture est solide. On découvre évidemment la pénibilité des conditions de vie sur un "cailloux" en pleine mer et ouvert à tout vent où les richesses inattendues viennent de la cargaison de bateaux qui s'échouent. On découvre aussi, et surtout, l'originalité des moeurs de ces femmes qui vivent dans un pays où les hommes sont rares, absents car souvent partis en mer pour plusieurs mois ou bien de passage car apportés par des bateaux marchands ou de guerre qui font escale à Ouessant.
Ce livre suranné reste agréable à lire car l'immersion dans ce monde perdu est totale.
Commenter  J’apprécie          00
"Scènes de la vie ouessantine" voilà le sous-titre et un bon résumé de ce livre de nouvelles. Ces dernières sont assez inégales, certaines sont captivantes d'autres se laissent plus difficilement lire, la faute à de trop longues descriptions ou à des liens familiaux auxquels nous ne sommes plus habitués aujourd'hui (beaucoup de cousins à Ouessant !) et qui rendent les histoires brouillonnes.

Mais il s'agit là, d'un vrai roman sur la Bretagne, la campagne bretonne et plus précisément sur les îles de Bretagne. On se plonge dans cette atmosphère étrange de marins mutiques, de petites fermes obscures au milieu de l'océan déchainé et de légendes et fantômes qui confèrent à cette île et à ce livre son caractère particulier.

Ca ne restera pas une lecture marquante, dans le thème maritime + Goncourt, j'ai préféré le suivant (1913) et l'excellent le peuple de la Mer de Marc Elder.
Commenter  J’apprécie          00
Rusticité et authenticité. Quelles belles pages !
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (1)
OuestFrance
26 décembre 2023
Saviez-vous que le prix Goncourt 1912 fut attribué à un roman qui décrivait les Ouessantines comme étant des femmes aux mœurs libres et légères ? Il va sans dire que son auteur ne fut plus le bienvenu sur l’île bretonne. Ce roman fit aussi scandale pour une tout autre raison.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[...] Quand vous venez du Conquet à Ouessant, passé Béniguet, vous laissez sur la gauche, en entrant dans le chenal de la Helle, et derrière les Pourceaux, un groupe d'îlots que, par temps chaud, on distingue mal dans les buées de la mer qui fume : les îles Morgol et Lytiry, ensuite Lédénès de Quéménès, et Quéménès, jaune et blonde comme une galette de sable qu'une vague semble devoir toujours submerger ; enfin, plus à l'Ouest, Trielen, large de trois cents mètres à peu près, toute en longueur. Trielen, entourée à marée haute de lames écumeuses qui courent sur un banc de roc, presque à fleur d'eau, et qui s'étend, par Vas Jabet, Pen ven Bras, la Roche Baptême et Pen ven Bihan jusqu'à Molène.
aux plus basses marées d'équinoxe, cette chaussée se montre couverte d'une épaisse toison d'algues que l'on recherche avec avidité pour les entasser à Trielen. Et ces herbes marines sont, avec une pauvre culture, la seule raison d'habiter cet îlot, et le pourquoi de cette petite ferme [...] que vint habiter Virginie Kergrésan. [...]
Commenter  J’apprécie          100
Alors, ils vivaient ensemble, aussi distants que si des milliers de lieues de mer mouvante les avaient séparés. Mais Salomé enrageait, tandis que lui, placide, indifférent aux tempêtes conjugales, reprenait à terre ses habitudes du bord, habitué qu'il était, comme tous les matelots, à se créer des distractions avec des riens.
Commenter  J’apprécie          30

autres livres classés : bretagneVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus

Lecteurs (62) Voir plus



Quiz Voir plus

Marseille, son soleil, sa mer, ses écrivains connus

Né à Corfou, cet écrivain évoque son enfance marseillaise dans Le Livre de ma mère. Son nom ?

Elie Cohen
Albert Cohen
Leonard Cohen

10 questions
307 lecteurs ont répondu
Thèmes : provence , littérature régionale , marseilleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..