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Martin Ziegler (Traducteur)
EAN : 9782070410903
352 pages
Gallimard (18/11/1999)
3.5/5   52 notes
Résumé :
Selb, détective privé et ancien juriste nazi, est amené à travailler pour une grande entreprise chimique dirigée par son beau-frère, victime d'un piratage informatique. Mais, en Allemagne, le passé pèse lourd et Selb va vite se retrouver face à ses vieux démons, ceux qui hantent encore la mémoire du monde.

source : amazon
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Brouillard sur Mannheim, premier polar écrit par l'auteur mettant en scène Gerhard Selb, écrit en 1987.
Le personnage principal, Gerhard, ancien nazi, à l'aise dans son ancienne profession, sans aucun remord de son passé, nazi sans conviction peut être mais nazi quand même, pas vraiment attachant trop préoccupé par sa petite vie, son petit confort et sa petite routine ...
Une enquête va l'obliger à replonger sur son passé et à affronter ses souvenirs.

Roman un peu en avance sur son temps avec la découverte d'une simulation du climat de la région pour les prochaines vingt quatre heures ... un météorogramme mettant en évidence les taux de pollution ... (d'après Mejesaistout, un météorogramme ou météogramme est un diagramme de la variation temporelle d'une ou de plusieurs variables météorologiques. Il peut s'agir de la température, de l'humidité, de la pression atmosphérique, de la direction et de la vitesse des vents, de la quantité de précipitations ou de la couverture nuageuse) ... en 1987, la science est déjà au service de l'écologie !
Je garderai une bonne idée pour la prochaine décoration de mon sapin de Noël, les voitures "majorette" me semblent amusantes, les paquets de cigarettes sont pas mal non plus .... mais maintenant que le nom des marques ne figurent plus dessus et que les scènes d'horreur les a remplacées, cela a perdu beaucoup de son charme ... j'ai bien retenu que les boîtes de sardines étaient une bonne idée mais qu'elles étaient trop lourdes .... il suffit donc de les manger avant de les accrocher !

Mauvaise traduction ou maladresse ?
Une sifflante ... ?
On appelle « sifflantes » des consonnes fricatives, très proches des apicales mais dont la particularité réside dans la forme de la langue lors de l'articulation.
Graisser le ravioli ... graisser la patte ?
Cette expression remonte au XVIIe siècle. La "patte" désigne ici la main de la personne qui reçoit l'argent. le terme "graisser", quant à lui, a toujours évoqué l'idée de faire du profit en utilisant surtout des moyens malhonnêtes.

Un style lourd, du genre balai dans le c.., une intrigue liée à l'espionnage industriel, pas vraiment passionnante,
Drôle de type ce Gerhard, pas de remord seulement vexé de s'être fait manipuler ... alors j'arrêterai la la découverte de ce personnage !
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Roman que j'ai préféré à "le liseur", peut-être parce que c'est un polar , mais même l'écriture m'a plus embalée.
Des histoires d'enquêtes policières, de mémoire de guerre, d'"escrologie" d'Etat, d'amitiés foulées a pied pour raison sociale, d'une certaine nostalgie du temps passé; tous ces thèmes s'imbriquent pour nous donner un récit fourmillant de mille et un détails, où l'on ne s'ennuie pas en compagnie de Gerhard Selb.
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Clairement, comme beaucoup d'autres lecteurs de ce livre, s'il n'y avait eu que Walter Popp sur la couverture, je n'aurais même pas regardé l'opus... Mais voilà, le Liseur est passé par là, et d'autres livres de Schlink que j'ai beaucoup aimés aussi.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le personnage. J'ai d'ailleurs dû arrêter la lecture et reprendre à zéro quelques semaines plus tard. Sans doute n'étais-je pas en phase avec le style, un peu lourd, du début du roman.

Car on a du mal à cerner ce vieux détective privé. le ton est assez sérieux et détaché pendant plusieurs dizaines de pages. le personnage n'est pas assez bien défini et on cherche un peu les tenants et aboutissants de ses actes. C'est hésitant. Puis le style se pose et on a un détective privé tout ce qu'il y a de plus habituel (banal, oserais-je même dire), c-à-d cynique, désabusé et un peu dragueur. Mais il a la soixantaine.

Le sujet est en phase avec les thème de Schlink. La mémoire, le passé allemand... ses chevaux de bataille favoris. Et l'enquête suit son cours. Pour ceux qui ont (malencontreusement) lu la 4è de couverture, pas mal de surprises sont éventées. Sinon, l'enquête minutieuse de Selb est bien menée et très rigoureusement rapportée. Mais sans réelle surprise. Même pas les quelques tentatives de surprises finales. Je ne dévoilerai rien...

Restent quelques belles citations à extraire, mais finalement moins que dans un bon polar. Les polars marchent à coup de citations. Celui-ci ne fait pas exception, même si elles restent un cran en-dessous.

Le principal souci est l'écart entre le moment de l'écriture du livre et sa traduction. Dix ans. On comprend (cf. mon introduction) le pourquoi de l'intérêt de l'éditeur, et donc le pourquoi de la traduction. D'ailleurs, on peut à mon avis très franchement remettre la traduction en doute. Pas mal de mots, de phrases sonnent mal, tombent à plat. Faute au texte ou à la traduction.

La question est finalement, cela valait-il vraiment la peine d'être traduit ? D'un point de vue littéraire, cela permet de voir que l'on ne devient pas un bon auteur d'un coup de baguette magique et qu'il y a du travail, long et répétitif, qu'il y a un effort considérable. Brouillard sur Mannheim peut alors être vu comme un honnête polar, qui permet de plus de voir le chemin parcouru par Bernhard Schlink.
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C'est évidemment par curiosité et après avoir lu "Le liseur" que l'on achète ce polar allemand, du même auteur. Bernhard Schlink évoque, à travers ses histoires et ses personnages, le sentiment ambivalent de la société allemande lors de la reconstruction d'après-guerre : un désir mélangé de droit à l'oubli et de justice. Gerhard Selb, un ancien procureur, a refait modestement sa vie comme détective privé en jetant un voile pudique sur le passé nazi de son pays. Il accepte de venir au secours de son beau-frère, un riche industriel confronté à des piratages informatiques. Les squelettes dans les placards ne vont pas tarder à se réveiller.
L'enquête rebondit à plusieurs reprises, de meurtre en meurtre, jusqu'au dénouement final (inattendu, on est dans un polar, mais ici repoussant presque les limites du genre). Progressivement, nous découvrons la vie quotidienne du narrateur et de son entourage familier : ses amis, ses femmes, son chat. Malgré son grand âge, Gerhard Selb plonge dans le Rhin et collectionne les maîtresses (vu son âge, il est pourtant plus proche de l'inspecteur Derrick que de James Bond). Curieusement, il est capable de "casser la gueule" d'un suspect lors d'un rendez-vous dans un bar, et, quelques chapitres plus loin, d'improviser un duo de musique classique chez un autre. Il semble financièrement à l'aise mais amasse des boîtes de sardine qu'il récure à l'eau savonneuse pour décorer son sapin de Noël. Un type bizarre je vous dis !
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Comme Bernhard Schlink, le détective privé allemand ancien juriste, qui a préféré renoncer à son métier par honnêteté envers lui-même. ancien procureur nazi pendant la guerre.
Dans cette histoire, on se retrouve en plein piratage informatique au sein d'une grande entreprise chimique dont le grand patron, Korten est l'un de ses ami d'enfance. Mais, en Allemagne, le passé pèse lourd et Selb va vite se retrouver face à ses vieux démons
Selb ne sait pas à qui faire confiance car il semblerait que tous les protagonistes aient un secret bien caché; mais Selb est tenace et sait faire fi de ses sentiments!
Un beau personnage.
parfois certaine scène sont décrite en longueur et désert un peu le roman, mais un livre passionnant dont j'ai lu les 320 pages en une seule traite même si l'histoire n'est pas un grand roman d'intrigue, de suspens ou autres.
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Le vent ne poussait pas la puanteur chimique habituelle vers Mannheim, mais en direction du Palatinat. (...) Au bout de quelques pas seulement, je me suis retrouvé devant mon agence du square Augusta.
Je suis fière de ce lieu. J'ai fait remplacer les vitres de l'ancien bureau de tabac par du verre fumé sur lequel est écrit en lettres dorées, mais sobres :
Gerhard Selb
Enquêtes privées
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 Je comprends de mieux en mieux pourquoi j'aime tellement les chouettes. Elles attrapent les souris et les moineaux, nourrissent leurs petits, vivent dans les trous des arbres ou des cavités dans la terre, elles n'ont besoin ni de société ni d'État, elles sont courageuses, vives, fidèles à leur famille, leurs yeux sont pleins d'une profonde sagesse et jamais encore je ne les ai entendues pleurnicher sur cette question de culpabilité et de repentir.
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S'il était joueur, alors il était un de ceux qui avaient perdu et qui n'avaient plus d'espoir. Un de ceux qui remplissent leur feuille de loto le vendredi mais qui ne vérifient même plus s'ils ont gagné, le samedi.
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Beethoven a fini par devenir sourd. La surdité est l'expression la plus parfaite du mépris pour son entourage.
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"Il n'y a rien de répréhensible à exploiter les gens, mais on manque de tact si on le leur fait sentir."
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