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Critique de lecassin


Poursuivant la série du « cycle de l'invisible », commencé en 1997 avec « Milarepa », Eric-Emmanuel Schmitt nous livre avec « le sumo qui ne pouvait pas grossir », un succulent conte philosophique.

Au Japon, Jun, adolescent, traine dans les rues et subsiste misérablement en vendant des colifichets à la sauvette. Malingre, il est pourtant accosté par Shomintsu, un maître du sumo qui voit en lui, un gros… Il réussira à le convaincre de rejoindre son école de sumo.
Là, le jeune garçon apprendra beaucoup de choses sur la vie, mais surtout sur lui-même ; lui qui se définissait à son entrée à l'école de Shomintsu comme « intolérant à la terre entière ; y compris à lui-même »
Il finira par découvrir qu'on ne peu progresser qu'en s'acceptant tel qu'on est, et non pas tel qu'on prétend être ; et que les frustrations enfouies ont un grand intérêt à prendre l'air…

Tout comme « Milarepa », « Monsieur Ibrahim », « Oscar » et « L'enfant de Noé », ce cinquième élément du « Cycle de l'invisible » ne manque pas de saveur ; tout comme la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt, d'ailleurs… Un petit bouquin qui se lit en une heure mais que l'on rumine ensuite… beaucoup plus qu'une heure…

Car il faut vous préciser qu'à l'époque, je souffrais d'allergie. J'étais devenu intolérant à la terre entière. Y compris à moi.
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