AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de chriskorchi


dans ce texte-confession où elle prend la voix d'une sorte de légume conscient, pauvre hère victime d'un AVC, immobile et lucide, totalement dépendant des autres. Une situation d'autant plus pénible que ceux que l'on charge de veiller sur lui sont, comme le dit le titre, des « affreux » : sa femme Clarisse, mauvaise, grasse et pleine de rancoeur, et son frère Patrick, violent, alcoolique et vicieux… Un quart-monde infect que le narrateur, prisonnier à l'intérieur (de cet environnement, mais aussi de son corps), commente avec un mélange de haine, d'impuissance et d'accablement, dans une langue rageuse et heurtée qui n'évite ni les clichés, ni les maladresses. le malaise vient peut-être de la complaisance de l'auteur à décrire la débâcle de son héros, en insistant sur sa crasse subie et son incontinence (ainsi que sur celle des autres : on évacue sans cesse dans ces 'Affreux', avant de revenir « moins lourd d'une pisse »…) À force d'excès, le tableau de la misère tourne au folklore, et le style au recueil de figures imposées. Restent malgré tout un ton et une forme d'audace, incontestablement.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}