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EAN : 9782226293046
737 pages
Albin Michel (21/08/2013)
3.65/5   907 notes
Résumé :
Les grands platanes autour de la place d'Arezzo sont envahis par les perruches et les perroquets. Dans ce lieu vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. Toutes sortes de personnes se croisent gouvernées par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu'au jour où leur parvient une lettre anonyme, identique, envoyée par une colombe...
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Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 907 notes
je ne résumerai pas le livre je me contenterai d'exprimer ce que j'en pense :
En gros le livre devient vraiment intéressant si on réussit à arriver à la fin de la première partie, c'est-à-dire la 157e page….
Il compose chaque partie d'un prélude, suivi d'un chapitre consacré à un couple et son évolution. Dans la 2e partie « MAGNIFICAT », le prélude nous explique la présence de tous ces oiseaux exotiques qui bavardent sans cesse dans les arbres de la place; l'intrigue se tisse réellement, et on plonge dans le livre, happé comme d'habitude par le style d'E.E. SHMITT.
Elle se précise davantage dans la 3ème partie intitulée : »REPONS » où on passe de la description des personnages à leurs comportements.
Quand à la 4ème partie : « DIES IRAE », elle nous explique la loi de causalité, c'est-à-dire le fait que toute action a des répercussions.
On a droit quand même, dans ce livre à un catalogue de ce qu'il n'y a pas si longtemps, (première partie du XXe siècle Cf. Freud « névroses, psychoses et perversions ») on appelait les perversions sexuelles ou les déviances.
On assiste à la dégringolade d'un homme politique en vue, avec une importante addiction au sexe alors que sa femme est dans le déni : comment peut-il faire cela alors qu'il me fait l'amour deux fois par jour ?
On note les tourments de l'homosexualité masculine : certains l'assument très bien en sur jouant comme Nathan que l'on peut aussi qualifier de provocateur par ses vêtements, ses expressions corporelles et verbales qui font penser à Lagerfeld au passage. D'autres l'assument moins bien c'est le cas de son compagnon Tom qui dans un premier temps veut bien partager sa vie et vivre ensemble pour se rétracter ensuite.
D'autres se cherchent comme François-Maxime qui a des aventures sans lendemain avec des inconnus rencontrés au hasard de ses promenades à cheval. Il ne peut même pas prononcer le mot « homosexuel » et se cache derrière son couple modèle.
L'auteur aborde aussi l'homosexualité féminine, avec Xavière et Séverine, la femme de François-Maxime, qui semblent assumer mais, on retient quand même une caricature avec le côté masculin de Xavière, hautaine, désagréable qui dirige et constitue le prototype inverse de Nathan.
Patricia et Hippolyte se rencontrent et passent à l'acte à cause de la lettre sinon, lui, n'aurait jamais osé. Patricia est très complexée par ses kilos en trop, son adolescente qui la bouscule ; donc le peu d'estime qu'elle a d'elle-même la font douter : comment ce bel homme peut-il être amoureux d'elle, si peu désirable.
Les adolescents sont touchants. Ils s'initient à l'amour donc le voit avec des yeux purs, peu teintés de sexualité : ils s'aiment, ils feront l'amour mais en temps voulu car la maturité n'est pas encore là. Elle passe par une initiation pour Quentin qui s'éveille à la vie sexuelle grâce à la maîtresse en titre de son père François-Maxime, et Albane, mal dans son corps d'adolescente qui se déguise « en pute » mini-jupe, maquillage outrancier pour séduire Hippolyte l'amoureux de sa mère Patricia.
Il y a aussi ceux qui s'inventent une vie sexuelle comme Marcelle, la concierge qui décrit ses amours torrides avec son « Afghan ».
Ludo qu'on a du mal à classer et qui vit très bien le fait d'avoir une vie chaste en se disant asexuel dont les relations avec sa mère flirtent avec l'inceste mais s'il est épistolaire. Si j'ai le béguin pour une fille, je vire plus con qu'une poule et moins entreprenant qu'une moule. La fille que j'aime devient la fille dont je ne m'approche pas, la fille à laquelle je ne parle plus, la fille devant laquelle je détourne les yeux. p 110.

Il évoque aussi avec Victor, le virus du SIDA attrapé in utero, qui se considère comme pourri et ne peut envisager aucun avenir sans transmettre la mort et avec Oxana, maladroite dans son corps, trouble dans son passé.
En parallèle E. E. SCHMITT évoques d'autres addictions, le jeu, l'alcool et aussi le travestisme et en même temps les secrets de famille qui peuvent engendrer ces comportements.
On retrouve le couple sado-maso échangiste, l'exhibitionnisme (Petra qui est présentée nue entourée de fruits de mer lors d'une soirée chic) et pour terminer le plus drôle la relation amoureuse de Melle Beauvert et son perroquet au don de télépathie nommé Copernic !!!! Là, on est dans le domaine de la sensualité. (Un passage amusant : Melle Beauvert parcourant la ville à la recherche de son perroquet qui s'est échappé).
E. E. SCHMITT s'est lancé dans ce livre dans un registre surprenant mais il faut prendre tout cela au premier degré certes mais aussi au second degré car derrière tout cela il y a des souffrances physiques et morales, il y a les journalistes qui persécutent tout le monde pour avoir une info sur Zachary, c'est tellement jouissif d'assister à la dégringolade d'un homme en vue : n'est-ce pas un fonctionnement pervers ? Tout comme celui de Petra artiste sur le déclin qui n'hésite pas à utiliser les grands moyens pour qu'on parle d'elle dans les journaux, profitant sans vergogne de la détresse d'une autre femme qui elle est une vraie victime.
Chacun se délecte comme il peut, mais sous une apparence qui se voudrait humoristique se cachent perversité et perversion ou simplement recherche du plaisir par la sensualité, ou sexualité dans le seul but de se reproduire selon ce que l'on veut y voir.
Quand à la lettre anonyme, certains protagonistes cherchent de qui elle émane, et on ne le saura que dans le postlude joliment appelé « LUX PERPETUA »
En conclusion, je dirai que ce livre m'a plu car il fait réfléchir sur des comportements, des modes de vie qui semblent bien intégrés dans la société actuelle mais l'obscurantisme et n'est jamais très loin. Et surtout, franchissez le cap de la 1ère partie quitte à prendre des notes, car le reste vaut le coup.
Je mets un bémol car si c'était par ce roman que j'avais découvert l'univers de cet auteur, je n'aurais peut-être pas franchi le cap de la première partie…
vous pourrez trouver toute ma réflexion sur mon blog.

http://eveyeshe.canalblog.com/archives/2013/11/12/28416728.html
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Dans ce roman Eric-Emmanuel Schmitt nous invite dans l'intimité des habitants de la place d'Arezzo, à Bruxelles. Ici se croisent un politicien, une fleuriste, une attachée de presse, un auteur, un beau jardinier timide et sa petite fille surdouée, son acolyte au physique ingrat, une femme de ménage, un galeriste et son assistante… célibataires, mariés, amants, maîtresses, cocus, hétéros, homos. Ils reçoivent tous un jour une mystérieuse enveloppe jaune dans laquelle on a glissé une lettre où est seulement écrit : « Ce mot pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui ».
Ce message à l'allure plutôt romantique va cependant se révéler être le détonateur d'une bombe faite de fantasmes, de désirs, de besoins, de mensonges, de regrets ou de remords. Sous les cris incessants des perroquets qui peuplent également la place, les couples se font et se défont. On suit tour à tour, dans des chapitres courts, les différents personnages.
J'ai un avis très mitigé sur ce roman, certes l'écriture d'EES est toujours aussi fluide, précise et agréable à lire, mais je me suis un peu perdue dans cette histoire.
Dans la première partie du livre je me suis crue dans un roman de Katherine Pancol face à la foultitude de personnages mis en scène.
De plus j'ai été profondément agacée par la mésaventure survenue à l'un des héros, homme politique célèbre, en passe de devenir premier ministre, qui se fait arrêter pour viol sur une domestique mettant à mort sa carrière politique, ses ambitions, son mariage. Toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existée ne saurait être pure coïncidence !!!
J'ai la dent dure, mais il s'agit de l'un de mes auteurs préférés et j'attendais beaucoup de cette lecture.

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La place Guy d'Arezzo, située à Uccle, est un quartier huppé de Bruxelles dont le square central est habité par des oiseaux exotiques relâchés là par un diplomate parti précipitamment.
Sur cette place vivent un commissaire européen brillant, un écrivain et son épouse, une veuve et sa fille adolescente, une fleuriste revêche...
En découvrant chacun de ces personnages, on découvre la lettre anonyme qu'ils reçoivent tous : ce mot juste pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui.
Ces quelques mots vont influer sur leur vie, avec bonheur, parfois de manière dramatique.
A travers cette galerie de portraits, Éric Emmanuel Schmitt nous livre un tableau des moeurs de notre temps, avec le génie narratif qui le caractérise. On y trouve des références à des événements connus, notamment lorsque le futur premier ministre se trouve pris dans un scandale médiatique suite à un viol supposé..
Pas mon préféré d'Eric-Emmanuel Schmitt, mais un livre que j'ai néanmoins dévoré.
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Honnêtement, si j'avais assisté au théâtre à la représentation de quelques pièces signées d'Eric-Emmanuel Schmitt, je n'avais jusqu'à présent jamais parcouru son oeuvre romanesque, que je me figurais placée au rayon best-sellers faciles, un cran au-dessus de Marc Levy car me semblait-il, dotée d'une envie de vulgarisation à tendance culturelle.
"Les perroquets de la place d'Arezzo" est un pavé que les éditions Albin-Michel présentent comme "une encyclopédie des désirs, des sentiments et des plaisirs, le roman des comportements amoureux de notre temps." Rien que ça !
Ambitieux donc et pas trompeur sur la marchandise, le roman aborde bien la sexualité du 21ème siècle sous toutes ses formes.Il ne manque rien, tout y passe, de l'asexualité à la zoophilie. J'en vois déjà se frotter les mains et se pourlécher les babines, imaginant un bon gros bouquin érotique pour égayer quelques tristouilles soirées automnales... Ils ont tort ! Si tous les nombreux personnages de cette histoire sont fortement tenaillés par leur sexe, le texte lui, même avec ses allures coquines, n'est guère bandant. Il ressemble à un de ces téléfilms érotiques que diffusait jadis M6 le dimanche soir mais dont on aurait flouté les seins et les fesses (on ne voyait bien sûr aucun sexe ou poil pubien). du coup la lecture se révèle être une expérience assez étrange, entre pudibonderie et partouze, comme une de ces scènes de film, où les parties dites intimes sont soigneusement camouflées derrière une orchidée, un candélabre ou un vase Lalique,... car tout est chic et de bon goût chez Eric-Emmanuel Schmitt (il faut faire rêver son lectorat).
Le lecteur lambda que je suis, au fil de ces 730 pages (!), est passé par différents états.
Tout d'abord, intéressé. Aguiché par le titre (Les perroquets de la place d'Arezzo) qui évoquait pour moi couleurs et sensualité italienne, j'ai vite déchanté. Arezzo n'est pas la ville de Toscane mais simplement une place bruxelloise sur laquelle vivent une collection de perroquets lâchés quelques dizaines d'années plus tôt par un ambassadeur brésilien. Bon, pas de soleil mais le clinquant d'un des quartiers les plus chics de la capitale belge. le lecteur y croise une dizaine de personnages flirtant avec les clichés, du clone de DSK, en passant par l'écrivain célèbre, le banquier cul serré, le couple de gays libertins, une fleuriste acariâtre, une bourge SM, un galeriste moche et éjaculateur précoce, des ados amoureux, un agent d'entretien canon, une veuve qui se laisse aller, une handicapée lesbienne ne jouissant qu'avec des godem..., heu non, là je m'égare... Tous ceux-là (et d'autres) recevront la même lettre anonyme disant :
"Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui."
Après une mise en place un tantinet répétitive, la réception de ce courrier va faire l'effet du Viagra ou du Lybrido (acheté aux States sur internet) dans une boîte à partouzes. Tout le monde va s'agiter considérablement. Les timides oseront se déclarer et s'accoupler avec bonheur, les épouses prendront maîtresse ou amant mais avec volupté, les déjà libertins redoubleront d'inventivité dans des rapports toujours aussi enthousiasmants, les esseulés s'inventeront une libido intense ou trouveront le grand amour et donc l'extase.
La suite sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Ce livre est sans aucun doute l'un des meilleurs qu'il m'a été donné de lire. La plume de Eric-Emmanuel Schmitt est fluide , le roman ne souffre d'aucune longueur, et l'on s'attache très vite aux personnages, bien qu'ils soient très nombreux.

L'auteur nous dépeint ici une magnifique fresque, un hommage à l'amour, sous toutes ses formes. On y voit des destins qui se croisent, des personnages qui s'entre-croisent, s'aiment ou se déchirent. Pas de « bons sentiments » ici mais une narration juste, sans parti pris.

Un excellent roman à conseiller aux amoureux de l'amour, aux épicuriens, aux tendres et aux sensibles !
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critiques presse (7)
Actualitte
08 novembre 2013
Le pari est réussi, la lecture de cet ouvrage nous enchaîne, la dernière page nous libère... un peu abruptement quand même !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
24 octobre 2013
Ce beau roman, tour à tour léger, drôle et sombre, pose une question: en amour, la sexualité est-elle une aide ou un empêchement? La réponse, on le verra, diffère selon les risques que chacun accepte de prendre face à l'autre. D'un côté, les passionnés; de l'autre, les amoureux.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
18 septembre 2013
Dommage que cette ambitieuse épopée amoureuse – dans tous les milieux et à tous les âges – vire au catalogue de pratiques sexuelles, jusqu'à évoquer l'affaire Strauss-Kahn...
Lire la critique sur le site : Telerama
LesEchos
13 septembre 2013
Ces perroquets de la place d’Arezzo nous tournent la tête. Et La carte des désirs contemporains de Mr Schmitt se change en carte du tendre.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeFigaro
26 août 2013
L'auteur à succès surprend avec Les Perroquets de la place d'Arezzo, un roman sensuel qui met la complexité des sentiments amoureux à l'honneur.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeFigaro
21 août 2013
L'auteur teinte Les Perroquets de la place d'Arezzo [...] d'une touche de sensualité pour mieux décrypter le sentiment amoureux de notre époque. Il lui faut près de 730 pages pour s'épancher. Le cœur a toujours ses raisons.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaLibreBelgique
20 août 2013
Ces "perroquets" sont plus un divertissement, un feuilleton, que de la grande littérature, mais ils feront passser un moment agréable à réfléchir aux promesses et aux ravages du désir.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (123) Voir plus Ajouter une citation
un peu deçue par ce roman. quelques longueurs qui sont des reflexions philosophiques qui ralentissent l'action et n'apportent pas grand chose au livre. beaucoup de références à des évènements réelles.. voulues ou non. Les personnages, très nombreux qu'on s'y perd au début et on ne les suit pas assez. a la fin du roman, on connait la situation de certains et pour d'autres ma foi on ne sait pas trop. ils apparaissent là, on ne sait rien de leur vécu. c'est comme si on regardait à travers une loupe un échantillon de personnes et qu'on s'en allait sans savoir la suite.
Les personnages sont atypiques et représentent les traits de caractère les plus particuliers. je ne pense pas qu'on retrouve tous ces types de personnes autour d'une même place. cela va de la nymphomane à la vieille fille mythomane, aux couples gays libéré, la langue de vipère, l'homosexuel qui n'assume pas en passant par le jardinier super mignon mais complètement émotif qui s’évanouit à la moindre émotion.
la multitude de personnage m'a empêché de vraiment m'attacher aux personnages que j'ai regardé de loin et n'éprouvant aucune émotion a ce qu'il leur arrivait.. non vraiment ce livre m'a laissé indifférente. je l'ai lu, c'est vrai que j'ai passé un assez bon moment, mis voilà sans plus.. je range celui laaet je passe au suivant sans me retourner.
je ne le recommanderai pas forcément. Il sortira de ma tête aussi vite qu'il y est entré. dommage car j'aime bien cet auteur.
voilà d'autres livres m'attendent donc je fais un reset sur celui là...
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Il resta très longtemps auprès d’elle. Ce jeune docteur ne croyait pas qu’à la médecine, il croyait au médecin : diagnostiquer et prescrire ne résumait pas son action, il désirait aussi écouter, comprendre, rassurer, engager le patient vers son avenir. Humaniste et scientifique à la fois, il estimait donner des soins, c'est-à-dire entrer en contact avec la personne. A ses yeux, ce lien comptait autant que les recours à la pharmacopée et devait se poursuivre en chaque circonstance, même en cas d’échec thérapeutique. P 583.
Commenter  J’apprécie          160
Ce sujet, « Fidélité » l’embarrassait, car il n’appelait qu’une réflexion binaire : on était pour la fidélité, ou contre. Triste, non ? Soit on soutenait le serment classique du mariage, l’idéologie religieuse, sociale, bref l’ordre établi ; soit on le pourfendait au nom de la liberté. La thèse et l’antithèse édifiaient une prison. Entre le conformisme et l’anticonformisme, il ne trouvait pas son espace. p 31.
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« Jamais, ils ne nourrissaient leurs échanges de sujets particuliers, ils s’en tenaient aux sujets généraux : des enfants de Rose avec ses maris précédents, ils ne parlaient pas ; des enfants de Zachary avec ses épouses antérieures, ils ne parlaient pas non plus, préférant deviser comme deux étudiants de sciences politiques, délestés des tourments familiaux, des avanies domestiques. La santé de ce couple de sexagénaires tenait à l’amnésie sur leurs mariages et sur leurs conséquences »
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Certes il y avait de la paresse dans sa fidélité
Déployer un jeu de séducteur demandait temps et énergie ; dès qu’il entrevoyait la possibilité d’un flirt avec une femme, il percevait aussitôt le monceau d’obligations qui s’ensuivaient : libeller des mots ravissants, téléphoner, louer des chambres d’hôtel, consacrer repas, sorties à la maîtresse du moment, forger des excuses valables auprès de Joséphine ; oui, il fallait mystifier, enjôler, cacher, fabuler.
Ce qui le gênait n’était pas que le mensonge se révélât malhonnête, mais qu’il fût fatigant.
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