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Critique de Polomarco


Cette pièce de théâtre est une oeuvre étonnante qui se compose de dix courts dialogues entre un homme et une femme, au cours duquel ils vont avoir un rapport sexuel. Si Marivaux a décrit avec talent le jeu de l'amour et du hasard, Arthur Schnitzler nous montre ici différentes formes du jeu de la séduction et du désir, jusqu'à la fin du tête-à-tête ; l'acte sexuel lui-même n'est pas mis en scène, mais matérialisé par une ligne de tirets séparant l'avant et l'après. La ronde tire son nom de ce que chaque dialogue met en scène deux personnages ; au dialogue suivant, l'un des deux reste et un nouveau apparaît, et ainsi de suite jusqu'au dernier dialogue qui boucle la boucle : le dernier personnage masculin, le Comte, rencontre alors la jeune prostituée du dialogue initial.
Riche ou pauvre, homme ou femme, jeune ou moins jeune, la ronde illustre l'essentiel de cet élan du coeur ou des sens qui mène le monde. Qu'est-ce qui fait courir le monde ? La réponse n'est pas loin de l'oreiller.
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