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Les Cités obscures tome 8 sur 12
EAN : 9782203343177
62 pages
Casterman (22/04/2002)
4.07/5   91 notes
Résumé :
C'est une sphère gigantesque truffée de fenêtres en forme d'alvéoles. Une boule à moitié sortie de terre, perdue au beau milieu de la campagne de Sodrovno-Voldachie. Bienvenue au Centre de cartographie ! C'est là que débarque un jour le jeune Roland de Cremer. Descendant d'un cartographe fameux, Roland pense pouvoir assouvir sa passion inextinguible pour les cartes, leurs courbes sensuelles et leur matière à fantasmes. Là, sous la houlette de monsieur Paul, "géogr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Il s'agit du douzième ouvrage s'inscrivant dans le cycle des Cités Obscures, après L'affaire Desombres. "La frontière invisible" se présente sous la forme d'une bande dessinée traditionnelle en couleurs. Cette histoire est initialement parue en 2 tomes : La frontière invisible, tome 1 (2002) et La frontière invisible, tome 2 (2004). L'histoire a été conçue par Benoît Peeters et François Schuiten, avec des dialogues de Peeters et des dessins et Schuiten. le tome suivant dans le cycle est La théorie du grain de sable.

L'histoire commence le 30 juin 761 AT (après la tour), alors que Roland de Cremer (cartographe fraîchement diplômé) arrive au grand dôme du Centre de Cartographie (situé au milieu du désert de la Sodrovno-Voldavie) pour prendre ses fonctions. Il est le petit neveu du célèbre cartographe de Cremer. On lui affecte un logement spacieux dans le dôme, où il hérite de Kalin le chien de monsieur Walter, l'ancien propriétaire de l'appartement. Il va travailler sous la tutelle de Paul Ciceri pour l'établissement de cartes du territoire. Sur place, il va découvrir les installations du dôme, la maquette à grande échelle du territoire, le néothechnologue Ismaïl Djunov, et la belle Shkodrã, l'une des prostituées du club du dôme, qui a une drôle tâche de naissance sur le postérieur.

Pour ce douzième tome, le lecteur a le plaisir de retrouver une bande dessinée en bonne et due forme, avec un lieu principal qui, s'il ne s'apparente pas à une ville, fournit un cadre construit de la main de l'homme au récit. Dès la séquence d'ouverture, le lecteur retrouve avec plaisir les teintes chaudes des couleurs choisies par Schuiten, ainsi que ses dessins minutieux et délicats. Une case à la fois, le lecteur absorbe les informations : la qualité des chaussures de Roland de Cremer, les étiquettes sur ses valises (Chulae Visate en 724, Alaxis en 727), son chapeau un peu fatigué, les papiers qui volètent au vent, l'ahurissante décharge et la nature des déchets qui la composent, etc. Il n'y a pas à s'y tromper : c'est du grand Schuiten & Peeters, une invitation au voyage, le plaisir de prendre son temps à déguster chaque dessin. La première apparition du dôme évoque immédiatement la cité coupole de Galatograd aperçue dans L'Écho des Cités (Histoire d'un journal), même si son architecture intérieure diffère.

Le lecteur découvre l'intérieur du dôme en même temps que le personnage principal, ces étranges appartements auxquels on accède par des escaliers sans rampe, ce carrelage simple et géométrique, ces murs recouverts d'une myriade de casiers de rangements, ces sièges accrochés à un rail et mus par un pédalier, etc. À nouveau Schuiten & Peeters ont conçu un environnement original à mi chemin entre l'évocation du passé et l'anticipation, très cohérent et plein de surprises. À nouveau le lecteur se délecte de l'intelligence et du sens du détail dont Schuiten fait preuve, pour faire exister ce lieu fantasmagorique. le lecteur prend grand plaisir à découvrir cette architecture, celle des sous-sols du bâtiment et encore 2 ou 3 autres quand le récit entraîne de Cremer à l'extérieur, sur le terrain. La toute dernière partie recèle même des paysages naturels de toute beauté dont la survenance découle naturellement du récit.

Régulièrement, Roland de Cremer est représenté en train de regarder autour de lui, d'observer son environnement avec curiosité. Cette mise en scène incite naturellement le lecteur à calquer son attitude sur celle du personnage. Il découvre ainsi la conception et la représentation soignée de chaque élément (les bâtiments bien et leur architecture intérieure bien sûr, mais aussi les végétaux ou les formations géologiques, et la technologie surannée du traceur automatique), et son regard s'arrête sur des motifs secondaires mais bien présents. C'est ainsi qu'il découvre que les tentures immenses sont suspendues sur des rails qui forment un motif carré, évoquant forcément le réseau de la fièvre d'Urbicande). Il prend plaisir à profiter des perspectives offertes par ces salles spacieuses et très hautes de plafond. À nouveau, Schuiten et Peeters offrent de grands volumes au lecteur, comme si le vrai luxe c'était l'espace.

Justement, la profession de Roland de Cremer l'amène à concevoir l'espace pour le transcrire sous forme de carte. Comme depuis "L'enfant penchée", Peeters et Schuiten s'attachent avant tout à raconter l'histoire d'un homme, ou plutôt une phase de son évolution, une remise en question inexorable et involontaire d'une de ses certitudes.

À nouveau Schuiten et Peeters montrent un individu compétent, intelligent, ouvert aux autres (par opposition à Albert Chamisso), dont la vision du monde est conditionnée par son métier et sa formation. À nouveau (comme Chamisso), cet individu voit ses théories et ses convictions mises à mal. Sous la tutelle de Paul Ciceri, de Cremer commence par faire l'apprentissage de la mise en pratique de ses connaissances théoriques, de la nécessaire interprétation (= pas de vérité absolue) puis des facettes multiples de son domaine de compétence (les cartes des croyances, celles du blé et du riz, celle du beurre et de l'huile d'olive, = plusieurs façons de voir). Il n'y a pas qu'une seul manière de regarder le territoire (sous-entendu la réalité ou la vie), il n'y en a pas une qui soit meilleure que les autres. Schuiten et Peeters se livrent à une déconstruction de la nature de la carte géographique, une démarche philosophique postmoderne évoquant la méthodologie de Jacques Derrida (dont Peeters a écrit une biographie : Derrida). Ensuite de Cremer fait l'expérience de l'utilisation qui est faite des cartes pour servir des desseins politiques. L'usage d'un outil n'est jamais neutre. Peeters n'est pas loin du principe du Dessous des cartes.

À nouveau Schuiten et Peeters introduisent un personnage féminin dont la fonction première semble être celle de la sexualité. Au fil des tomes, le lecteur ne peut faire autrement que de s'interroger sur cette image réductrice de la femme dans le cycle des Cités Obscures, encore plus dans ce tome. Shkodrã exerce le métier d'hôtesse dans le bar du Dôme, fonction qui inclut la prostitution tarifée. D'un côté le lecteur serait en droit de s'offusquer de cet emploi caricatural, de cette représentation sexiste de la gente féminine. de l'autre côté, le cycle des Cités Obscures s'inscrit dans la tradition de la littérature pour adolescents masculins, où les femmes sont réduites à la figuration, ou au rôle de belle en détresse que le héros doit sauver.

À condition de ne pas se formaliser de cette convention du récit d'aventures adolescentes, le lecteur s'aperçoit que Shkodrã joue le rôle de la muse de Roland de Cremer. Il voit en elle l'incarnation de son désir pour la science géographique, jusqu'à cette étrange tâche de naissance. Il projette sur elle son désir, ses fantasmes, et son égoïsme. de la même manière que le récit apparaît fermé à la composante féminine, de Cremer est fermé à Shkodrã, refusant de voir en elle un être humain doué d'autonomie, capable de penser par elle-même. Il lui impose son désir, sa volonté et même son interprétation de ce qu'elle est. Il la réduit à l'état d'objet qu'il utilise.

Au fil des pages, de Cremer se heurte à d'autres éléments, et les auteurs insèrent et développent d'autres thèmes. le lecteur du cycle repère facilement les thèmes récurrents : l'administration (à la fois un bel outil producteur de cartes, mais aussi lente et pesante quand tout s'arrête à 17h00), les qualités de l'artisanat (opposées à l'insipidité de la production industrielle), et les références internes au cycle (l'engin conçu par Axel Wappendorf, les noms des autres cités sur les cartes, la chute d'Urbicande, la maquette géante qui évoque celle du Brüsel de de Vrouw,...).

Le lecteur découvre aussi de nouveaux thèmes. Il y a le traceur automatique (proto ordinateur) qui symbolise l'automatisation, celle qui uniformise, déconnecte de la réalité et du sens des choses, et qui tire vers le bas (par opposition à la qualité unique de l'artisanat). de part ses connaissances, de Cremer constate que les individus ont acquis des compétences qui ne servent qu'à nourrir la machine automatisée, perdant de vue la finalité de ce qu'elle produit, perdant le sens de ce qu'ils accomplissent, perdant contact avec la réalité. Il y a également la relativisation de ce qu'accomplit de Cremer. Dans la scène d'ouverture il découvre la décharge de cartes géographiques jetées aux ordures, comme un signe annonciateur du devenir des cartes qu'il établira au cours de sa vie professionnelle, tout est voué à l'oubli et à l'obsolescence. Il y a enfin la notion qu'un outil n'est pas une fin en soi, qu'il n'est pas bon ou mauvais, cela dépend comment il est utilisé. le Centre de Cartographie lui-même est instrumentalisé par le pouvoir militaire en place, par la volonté nationaliste et expansionniste (une belle harangue du Maréchal). le savoir lui-même est asservi aux objectifs politiques ; il n'y a pas de neutralité.

Comme à leur habitude, Schuiten & Peeters réalisent un récit divertissant, invitent le lecteur au voyage, déroulent une intrigue captivante, tout en exposant et développant des points de vue philosophiques et existentialistes complexes et ambitieux. Malgré le regard sans concession porté sur la condition humaine, le récit n'est pas désespéré ou déprimant. Les auteurs font leur la maxime d'Isaac Newton : les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. Certes Roland de Cremer est un individu qui s'est abusé lui-même, qui s'est fourvoyé en confondant convictions et réalité, mais la narration conserve une tonalité d'espoir, de volonté d'aller de l'avant et des pointes d'humour discrètes teintées d'autodérision savoureuse (un produit de la belgitude paraît-il).
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Yves Lacoste écrivait que la géographie servait à faire la guerre. Comme une illustration de la formule du géopoliticien, l'album La frontière invisible met en scène un jeune cartographe, Roland de Cremer, envoyé au Centre de Cartographie d'un Etat en pleine mutation, la Sodrovno-Voldachie. Travaillant sur des cartes et des photographies, Roland prend part à un projet plus important : l'élaboration d'une maquette qui représente la Sodrovno-Voldachie. Derrière cet ouvrage, il y a une volonté politique de marquer et d'élargir les frontières de cet Etat. Cette politique expansive a pour but de mettre la main sur le continent des cités obscures : autant d'occasions pour Schuiten et Peeters de glisser, ça et là, des références à leurs précédents albums.

Au Centre, Roland fait la connaissance d'une jeune femme, Shkôdra, qui possède sur le bas du dos un tatouage - ou une tâche de vin - qui semble représenter la Sodrovno-Voldachie. Très vite, les événements politiques qui agitent le Centre de Cartographie font croire à Roland que Shkôdra est en danger. Lorsque les militaires viennent prendre le contrôle du Centre, Roland s'enfuit à travers les paysages de Sodrovnie avec Shkôdra.

Ce sera peut-être là le seul défaut de l'album : le scenario. La narration pâtit d'une fin qui fait pschitt, sans réel dynamisme. le secret de Shkôdra devient soit incompréhensible, soit d'une triste banalité. Toutefois, la BD présente de très nombreuses qualités qui justifient non seulement sa lecture mais également son approfondissement intellectuel. Nombreux sont les thèmes exploités : la géographie et ses possibilités, une interrogation sur la représentation cartographique et son lien avec la réalité (notamment dans la fuite de Roland dans des paysages qu'il est censé bien connaître), la question du progrès et de ses conséquences : déshumanisation (par le rôle accru de la statistique ou de la donnée pure, par l'évincement de la part artisanale dans les travaux du Centre), utilité réelle ... Par ailleurs, La frontière invisible présente toutes les caractéristiques du récit d'initiation. Ici, Roland apprend non seulement son métier mais il apprend aussi de lui-même, sur l'amour et la relation au pouvoir.

Mais l'oeuvre n'est pas qu'intellectualisante. Elle est aussi d'une beauté esthétique qui est devenue une habitude dans les oeuvres de Schuiten et Peeters. On retrouve donc le trait rond, souple, évasif parfois mais précis toujours, légèrement appuyé par les couleurs pâles et pourtant chaudes (on est en plein désert !) de la Sodrovnie. François Schuiten maîtrise aussi bien les extérieurs (magnifiques planches sur la deuxième partie de l'album) que les intérieurs. le récit invite au voyage par sa grande inventivité mais aussi par l'ambiance qui s'en dégage : on est au début de notre 20ème siècle, entre Art Nouveau et progrès technologiques (le zeppelin stylisé du maréchal), avec ses beautés et ses guerres (les champs de bombe, les champs de tombe, très métaphoriques et très graphiques), souvenirs d'une époque qui jongle dans notre inconscient avec la tendre nostalgie et l'horreur de la mort.
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La frontière invisible. Peut être un des albums de la grande saga des cités obscures que je n'aurai pas totalement apprécié. Bien sûr ici la couleur des pages a la chaleur des sables. Plaisir également est apporté par les dessins de Schuiten. Mais pardonnez, lorsque le sujet devient un objet, j'ai quelque difficulté, parfois. L'énigme du corps de Shkodra, à savoir son vitiligo est peut être la clé, son corps est peur être sans limite, sans frontière. Mais je n'ai pas vraiment saisi le sens que les auteurs ont choisi de lui donner. Par contre la redéfinition d'un espace géographique à des fins politiques m'a davantage intéressé. L'idée de cette fameuse « machine » qui réinvente un savoir en détruisant toute trace de la mémoire passée, de l'histoire des lieux, de ce pouvoir qui est remis et détenu par une « intelligence » dominante sont intéressantes. On peut faire le parallèle de cette fameuse machine avec la numérisation de nos savoirs actuels. Qui numérise, qui valide , qui conserve, qui vérifie  l'authenticité l'intégrité des données que nous chiffrons ? Qui assurera conservation des supports d'origine des données? Où et pour combien de temps ?
Un livre, une carte, une graine, un ADN… Que ferons nous demain des bibliothèques que nous avons constituées ? du terme de bibliothèque nous sommes passé au terme de «  banque ». L'évolution d'un langage révèle parfois la dégénérescence d'une pensée...
Comme bien souvent la fiction rejoint la réalité ; la rattrape quelque fois, la dépasse pour mieux peut être l'anticiper.
Peut être me sera t il donné l'occasion de croiser à nouveau le jeune cartographe lors d'une prochaine étape. Ainsi nous sera t il peut être fourni la réponse à l'énigme que porte Shkoda.
À suivre….
Astrid Shriqui Garain
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Les auteurs nous invitent à suivre Roland de Cremer, un jeune cartographe, collaborant à la cartographie de la Sodrovnie. En ouvrant cet album, je me suis directement retrouvé plongé dans l'univers familier de Schuiten et Peeters. Et pourtant, il marque une rupture à plus d'un égard. Plusieurs évolutions esquissées dans les albums précédents se retrouvent amplifiées. Les personnages prennent de plus en plus le pas sur le décors. le héros se prend même d'amitié pour un chien. Voilà un fait inédit dans le Monde Obscur ! Plus de ville, mais un microscosme isolé en plein desert. Et surtout, il y a le thème de ce récit, étrangement contemporain : la manipulation de l'histoire à des fins politiques. “La cartographie est une branche de l'art militaire”, déclare un personnage. L'allusion à la Grande Serbie est évidente, mais on songe aussi au Proche-Orient, au Tibet… Les auteurs dénoncent aussi la tendance au jeunisme et la substitution de l'humain par la technologie. Schuiten et Peeters frappent fort avec “La Frontière Invisible”. Ils livrent un album dense, passionnant à plus d'un égard. Sans doute un des meilleurs épisodes de la série !
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Tel Tolkien dans le Seigneur des Anneaux, Schuiten et Peeters ont eu le génie ici d'inventer un monde fantastique peuplé de cités (obscures) et de personnages surprenants... On découvre au fur et à mesure que l'aventure dans laquelle on évolue n'est qu'un morceau faisant partie d'un ensemble, d'un réseau (rappel dans "la fièvre d'Urbicande") qui ne fait que s'étendre... une vaste toile qui se ramifie et où s'unissent toutes ces villes... Il existe d'ailleurs une carte pour les visualiser ainsi qu'un guide des cités...
Surréaliste et jouissif !
Et si vous êtes comme moi passionné par les villes imaginaires, je vous invite à lire "les villes invisibles" d'Italo Calvino !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'avais été victime de ce "fantasme du cartographe" dont on m'avait parlé à Rupelmonde et auquel je n'avais pas cru.
J'avais perdu tout contact avec la vie. Je ne voyais plus que des points, des lignes, des bornes, des tracés de frontières... J'étais dans des paysages, incapable de m'orienter.
Il me fallait tout réapprendre... Réapprendre à regarder. Réapprendre à observer. Un jour, peut-être, je deviendrais cartographe.
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Glorieuse enfant de la nation
Ô sublime géographie
Tu sus faire naître l'émotion
De notre grande Sodrovnie...
Comme les lignes de la main
Comme les rides d'une pierre
Tout son corps montrera demain
Le visage de la frontière
Tremblez, tremblez peuples impies
Les outrages du temps passés
Les massacres, les avanies
Un jour prochain seront vengés.
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La carte n'est qu'un résultat, la compilation de données qu'il faut observer. Sinon, c'est un simple bout de papier, sans lien avec le paysage...
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Ils ont nommé des légions de Géo-dessinateurs, mais pas le moindre analyste. Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ? Tout d'un coup, il y a urgence, parait-il... Urgence de quoi, urgence pourquoi ? C'est pas la géographie qui les intéresse, c'est la politique, une fois de plus...
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