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Anne Fine (Traducteur)
EAN : 9782211055505
135 pages
L'Ecole des loisirs (14/01/2004)
3.11/5   9 notes
Résumé :
Tanganika, Afrique de l'Est, années 1930. Un homme pagaie de toutes ses forces sur le fleuve, au milieu des crocodiles, des serpents et des félins qui guettent. Il n'est pas seul. Sa fille est allongée dans la pirogue elle souffre d'une infection mortelle qui a déjà tué sa mère.

L'homme s'appelle Ganse. Il est missionnaire. Il ne croit pas à la sorcellerie. Il croit à l'hôpital européen et à la médecine occidentale.

Mais l'hôpital est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ganse est missionnaire, lors de son retour après une longue absence il découvre sa femme morte emportée par la maladie et sa fille gravement atteinte. Les villageois le poussent à rejoindre la ville par le fleuve pour sauver sa fille. Sur son embarcation fragile, il part pour un voyage qui va le conduire à se rapprocher de sa fille et à se donner un nouveau départ. A chaque étape sur le fleuve, ses préjugés vole en éclats et il apprend à mieux comprendre cette Afrique qu'il côtoie depuis des années sans la voir. C'est un magnifique livre sur le sens à donner à sa vie et sur l'essentiel qui la constitue.
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Sur le fleuve est un livre imposé par l'école. Je n'ai absolument aucun souvenir de son histoire, et c'est pendant ma chasse aux livres lus non critiqués que je suis retombée dessus. Rien ne m'attire dans le résumé de la quatrième de couverture, ni l'Afrique, ni le missionnaire, ni sa fille malade. Pourtant, en le relisant, j'ai quand même adhéré à l'histoire, car le style n'est pas déplaisant et parce que ça part tout de suite dans les violons.

Après, j'ai un peu déchanté car l'histoire est très répétitive. Comme nous le dit le résumé, le missionnaire parcourt le fleuve pour atteindre l'hôpital européen pour soigner sa fille. Leur périple dure quelques jours. Tous les soirs ils s'arrêtent dans un village, se font héberger, l'appétit du héros ne vient que quand il commence à manger, et ça recommence le soir suivant. Voilà tout est dit. L'auteur essaye vainement de dynamiser un peu son récit avec quelques frayeurs, mais c'est une tentative un peu ratée.
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Magnifique roman de Hermann Schulz qui raconte l'histoire d'un missionnaire, Friedrich Ganse, qui, en revenant chez lui, retrouve sa femme morte, et sa fille extrêmement malade. le guérisseur lui conseille d'aller jusqu'à la ville, à cinq jours de là, par la voie du fleuve. le voyage commence alors, au grès de l'eau, des villages, et des rencontres. Sa fille inconsciente installée dans la pirogue, Friedrich navigue et lui parle. Il lui raconte son enfance, son arrivée en Afrique, la rencontre avec sa mère.
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Ce sont des évènements tragiques qui ont poussé ce missionnaire à jouer les Indiana Jones sur le fleuve. On craint des dangers de toutes sortes pour lui et sa fille mais la nature les protègera dans sa bienveillance maternelle. Ce sera une expérience définitive qui fera se rencontrer vraiment une enfant et son père. Un peu comme "La route" de Cormac Mc Carthy, mis à part que l'objet le plus précieux n'est pas un caddie mais une pirogue et que la route grise et lugubre n'est ici qu'eau vivante.
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Un beau voyage littéraire le long d'un fleuve africain et des villages le ponctuant.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Lorsqu'il eut attaché son embarcation et étiré ses membres, il sentit la fatigue dans tout son corps. Les paumes de ses mains étaient meurtries par les rames. Mais il ne s'attarda pas sur ses douleurs : il sortit Gertrude de la pirogue et se mit en route.

Elle posa la tête de Gertrude dans son giron, aussi naturellement qu'elle l'eut fait avec son propre enfant. Gertrud mangeait avec plaisir et semblait se sentir bien. Elle avait les yeux ouverts. Comme elle se mit à tousser, la femme lui fit boire du lait, puis, tout en parlant et en riant, elle continua à la faire manger, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien sur la pierre.

Avec le sommeil, la panique et l'angoisse le quittèrent. Sa dernière pensée fut pour son fusil, resté dans la pirogue.
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Le remords n'efface pas le péché, au contraire, il est souvent aussi douloureux que du sel sur une plaie.
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Quand on y réfléchit bien, (...)le bonheur nous vient toujours des hommes et non des rêves qui alimentent nos désirs.
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On a peu de moment de bonheur pareil dans la vie, dit-il enfin en regardant avec inquiétude le ciel qui s'assombrissait, et parfois on ne s'aperçoit qu'après qu'on était heureux. Alors il n'en reste que le souvenir.
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