Sciascia raconte la Sicile de 1943 aux années 70. Il s'inspire du Candide, recherche l'esprit de
Voltaire. Il avoue dans une note :
"cette alacrité, cette légèreté, impossible de les retrouver : moi-même qui crois n'avoir jamais ennuyé mes lecteurs...Sinon du résultat, que l'on veuille bien tenir compte du propos : j'ai cherché à être vif, à être léger. mais notre temps est pesant, très pesant."
Candido , dépourvu de parents, et de tout préjugé, cherche des réponses simples, des évidences dans un monde compliqué. Né à la fin du fascisme dans les bombardements américains il évolue dans une Sicile partagée entre la Démocratie Chrétienne et le Parti Communiste. Son grand père, général fasciste, choisit la Démocratie chrétienne et le confie à un précepteur l'archiprêtre Lepanto - son Panglosse, prêtre fasciné par la psychanalyse tout d'abord qui se défroquera et deviendra communiste. le Parti, comme une Eglise!
Candido a la chance d'être un élève brillant et d'avoir des terres qui lui procurent le bien être matériel. Il a aussi la chance d'être aimé
De Paola (sa Cunégonde?), il cultive son jardin ... tout devrait bien marcher dans le meilleur des mondes possibles....mais il n'en est pas ainsi. le Parti n'aime pas les esprits trop libres, et finira par l'exclure. Sa famille cherchera, et réussira à mettre la main sur les terres... Paola l'abandonnera
Mais dans le meilleur des mondes possibles, il partira en voyage et finira ses errances à Paris, la patrie de
Voltaire et celle de Mai 68!
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