(Lorsque) le problème de l'unification des longitudes et des heures commence à être évoqué dans le monde, en particulier lors des congrès internationaux de géographie qui se succèdent de 1871 à 1882, on songe à la méridienne de Paris. Mais très vite, le méridien de Greenwich emporte l'adhésion du plus grand nombre. Rien d'étonnant à cela : l'Angleterre règne sur les mers, et Greenwich par 90% du trafic maritime mondial. Lors de la conférence internationale de 1884, à Washington, qui aboutira également à la création des fuseaux horaires, le pragmatisme l'emporte face aux arguments d'un méridien passant au large de tous les continents : le méridien origine sera celui déjà utilisé majoritairement.
La France s'opposera longtemps à ce verdict, et pendant quinze ans son heure sera encore celle du méridien de Paris. Mais ne 1898, la Chambre se range. Le Sénat résiste plus longtemps : la loi entérinant Greenwich ne sera voté qu'en 1911, pour ne commencer à être appliqué qu'en 1914. Les premières cartes françaises basées sur le méridien de Greenwich sont imprimées tandis que le méridien de Paris s'efface peu à peu de leur tracé.
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Deux astronomes affirment avoir repéré une dixième planète dans le système solaire. Plus grosse que Jupiter, la planète X ferait le tour du Soleil en cinq millions d'années. John Murray, de l'Open University (Grande-Bretagne), et John Matese, de l'Université de Louisiane (États-Unis), ne sont pourtant pas d'accord sur sa position : pour le premier, elle se situe à 32.000 unité astronomique du Soleil (ua) soit 32 000 fois la distance entre la Terre et le Soleil, et pour le second, à 25 000 ua.
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On savait depuis 1997 que notre planète possédait, en plus de la lune, un deuxième satellite, nommé Cruithne, situé très loin d'elle.
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