Ce qui est bien, avec les livres de Scopettone, c'est que l'on se sent proche des personnages : on a peur pour eux, on est content pour eux, on est triste pour eux et on se demande ce qui va leur arrivee, le décor et les personnages qui l'entoure sont tout aussi attachants
Dans ce troisième opus de lauren LAURANO, detective pricée, c'est ce qui se passe et à la fin on a hâte de lire ses prochaines aventures
bubulle
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Défi ABC 2022/23
Lauren Laurano est détective privée (oui, au féminin, applaudissez), elle sait se servir d'une messagerie pré-textile (mais applaudissez, voyons) et elle est lesbienne (comment ça, vous vous en moquez éperdument? mais applaudissez devant pareille audace, enfin). D'accord, l'objet (appelez cela un livre si vous êtes indulgent) date de 1994, il est encore étiqueté en francs (à l'attention des plus jeunes: ancienne monnaie nationale), mais autant de poncifs en si peu de pages, c'est difficile à sauver. Il semble y avoir une intrigue, avec une, puis deux, puis trois possibilités, cousue de fil (de cordage) blanc (jaune fluo rétroéclairé ). J'aurai essayé, j'ai atteint péniblement la fin, en espérant très vaguement un semblant d'intérêt, un brin d'humour, une originalité, mais non. Rien. Nada. Retour dans une boîte à lire. Ou pour caler un pied de table. Ou un origami.
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J'ai adoré ! J'adore Sandra Scopetone, elle a une façon de décrire les choses ultra réaliste, on s'y croirait, l'ambiance de New York, les odeurs, les gens, les états d'âme de l'héroïne, on sent presque l'odeur du café sortant des coffeshop.
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les aventures de lauren laurano, la détective lesbienne new-yorkaise sont toujours aussi passionnantes . A conseiller pour ceux qui aiment new york et/ou le roman policier
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Il y a pire que les mystères, pire que les coïncidences : il y a les jumeaux et les jumelles. J'ai une sainte horreur du plan gémellaire. Il y a des films, des romans, des pièces de théâtre qui fonctionnent là-dessus. Récemment, un grand maître du roman policier s'en est servi pour une de ses intrigues. Et bien sûr même Shakespeare a fait le coup. Mais lui, on peut lui pardonner parce que c'était nouveau à l'époque.
Il fait encore jour à huit heures et demie quand j’arrive en ville. Je vais directement à Broadway et cherche à me garer pas trop loin du 722. A cette heure-ci de la soirée, trouver une place n’est pas très difficile.
Pourquoi Susie me mentirait-elle au sujet de la fin de sa liaison avec Anne ? Peut-être a-t-elle voulu embellir son rôle, me sachant lesbienne. Plus j’y pense, plus cela me semble plausible. Anne, après avoir admis les faits devant moi, n’aurait aucune raison de mentir sur cette partie de l’histoire.
Tout en me rendant à pied à SoHo, je pense à la réaction de Kip devant Cybill Shepherd et me demande si j’ai des raisons de m’inquiéter. Shepherd n’est pas lesbienne, c’est un fait, aussi il ne peut rien se passer de grave, mais si Kip s’est amourachée d’elle, ou je ne sais quoi, cela peut signifier qu’elle s’est lassée de moi. Ou n’est-ce de sa part que concupiscence ?
En comparaison de Almay Mcmann, Harold Black et sa mère vivent dans le luxe. Ils habitent Kripplebush, dans la commune de Rochester. La rue s’appelle Cooper et la maison à charpente se trouve à l’écart de la route au bout d’une allée. Un panneau monté sur un chevalet de scieur de bois annonce VOIE PRIVEE – INTERDICTION D’ENTRER. Toutefois, il y a des places pour se garer sur le côté de la route. Je n’ai pas pris la peine de prévenir de mon arrivée et me demande à présent si je n’ai pas commis une erreur, étant donné ce panneau. Au moins, on ne me demande pas de prendre garde au chien.
Je suis réveillée par un épouvantable vacarme. Je reconnais très vite les bruits de New York s’apprêtant à vivre une nouvelle journée. Même moi, je suis obligée de convenir que c’est pire que le raffut des oiseaux et des insectes. Mais c’est un bruit qui fait partie de ma vie.
Le réveil ne doit sonner que dans un quart d’heure, aussi je reste allongée sans bouger, ne souhaitant pas réveiller Kip. Comme tous les matins, ma première pensée est pour Meg Harbaugh. Je me demande combien de temps il en sera ainsi.