Un tantinet plus décevant que les autres ouvrages lus de cet auteur; j'ai trouvé ici que l'agencement de ses chroniques manquait de continuité. Mais toujours cet humour un peu déjanté que j'affectionne. Je reste fidèle quand même à sa plume caustique.
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Une autobiographie d'un américain accessoirement homosexuel.
J'espérais rire mais l'ensemble s'est avéré moyennement drôle, plutôt lassant, et refermé avant la fin !
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Pour ceux qui ont la chance d'y habiter, c'est toujours un moment rafraîchissant de voir au loin les tours de Manhattan. Si, de près, la ville donne une impression oppressante d'empilement sauvage d'étages infinis, de loin, elle suscite des fantasmes de richesse et de puissance si profonde que même nos cocos sont obligés de fermer pour un temps leurs grandes gueules.
Quant à eux, ils n'écoutaient que de la musique grecque, une totale aberration aux oreilles du monde entier. À preuve : essayez de coincer la queue d'un chat de gouttière dans la portière de la camionnette du laitier et vous verrez; il vous entonnera aussitôt une chanson assurée de battre les records de ventes du côté de Sparte ou de Thessalonique.
De toute façon, nous savions qu'aux questions les plus passionnantes, la science avait tendance à apporter les réponses les plus ennuyeuses au monde.
Les amphés avaient comme défaut de toucher le cerveau à la vitesse grand V et la bouche ne cessait ensuite de mâchouiller dans le vide comme si elle tétait une pipe consumée.