Cette pièce de théâtre écrite par
Jean-Luc Seigle (du théâtre ? Oui et j'avoue n'en avoir pas lu depuis le temps du collège/lycée) met en scène
Dorothy Parker. Et
Jean-Luc Seigle se glisse dans sa peau avec brio ! En huit tableaux allant de 1950 à 1962,
Dorothy Parker sous la plume de l'auteur revit et c'est un pur plaisir. Dans sa chambre de l'hôtel Volney, le plus souvent un verre de whisky à la main, au téléphone soit son ex-mari ( qu'elle épousera une seconde fois et dont elle divorcera encore) soit avec une de ses amies ou encore avec Charly le concierge de l'immeuble, j'ai retrouvé son humour caustique, grinçant, acéré que j'avais découvert avec
Hymnes à la haine puis dans
Mauvaise journée demain.
Car
Dorothy Parker dit ce qu'elle pense. Des femmes d'intérieur au monde d'Hollywood, de son incapacité à écrire à un roman en passant par la société américaine, elle n'épargne personne. Mais cette pièce permet également d'apprendre des éléments de la vie de
Dorothy Parker que j'ignorais. Par exemple, ayant pris la défense de deux personnes, elle sera victime du maccarthysme et taxée d'être communiste, et bien d'autres choses.
Jean-Luc Seigle rend un bel hommage à cette nouvelliste et scénariste. Une femme engagée , fine observatrice à la personnalité incroyable mais également fragile. Un régal !
Cette pièce été jouée au théâtre le Lucernaire de janvier à mars 2016.
Lien :
http://claraetlesmots.blogsp.. Commenter  J’apprécie         60