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Critique de Juin
N'ayant pas vu le film La vérité de Clouzot, je ne connaissais rien de la vie de Pauline Dubuisson. Rien de sa vie pendant la guerre, rien de sa condamnation, ni de son désir de recommencer sa vie ailleurs, loin des fantômes de l'histoire et de son geste qui découle peut-être de sa vie
Jean-Luc Seigle nous raconte Pauline Dubuisson, au moment de son départ au Maroc. Parce que ce film lui a rappelé qu'il n'y avait pas d'oubli dans cette société..
Il utilise le Je pour dire son enfance, avec un père troublant, je n'ai pas vraiment compris s'il est responsable du gâchis de la vie de sa fille.
Pendant la guerre elle a été tondue, et plus encore, dans un chapitre assez éprouvant J-L Seigle nous raconte comment on s'est acharné sur le corps de cette jeune fille qui avait 17 ans.
Après c'est la rencontre de l'amour et puis le drame, qui amènera Pauline en prison.
L'auteur nous réhabilite cette femme qui avait un air froid et hautain, même lors de son procès. Ce qui ne lui a valu aucune circonstance atténuante.
Dans les journaux de l'époque les journalistes se sont acharnés sur elle, la traitant d'orgueilleuse, d'infâme.... Jean Caux en 1991, après un article sur elle la traite de " dure garce ". Si longtemps après il n'y a aucun pardon pour cette jeune femme ..
Ce roman c'est le destin d'une héroïne tragique à qui la vie n'a pas fait de cadeaux.
Jean-Luc Seigle a réussi à nous donner de l'empathie pour cette Pauline, coupable d'un meurtre mais aussi coupable de sa vie aux yeux des autres.
Un roman qui se lit d'une traite, c'est Pauline qui se raconte et on découvre son histoire bouleversante. Quelle en est l'entière vérité ? On ne peut le savoir, mais Pauline Dubuisson a chèrement payé son court passage sur terre.
Merci à Babélio pour ce livre et aux éditions Flammarion.
Jean-Luc Seigle nous raconte Pauline Dubuisson, au moment de son départ au Maroc. Parce que ce film lui a rappelé qu'il n'y avait pas d'oubli dans cette société..
Il utilise le Je pour dire son enfance, avec un père troublant, je n'ai pas vraiment compris s'il est responsable du gâchis de la vie de sa fille.
Pendant la guerre elle a été tondue, et plus encore, dans un chapitre assez éprouvant J-L Seigle nous raconte comment on s'est acharné sur le corps de cette jeune fille qui avait 17 ans.
Après c'est la rencontre de l'amour et puis le drame, qui amènera Pauline en prison.
L'auteur nous réhabilite cette femme qui avait un air froid et hautain, même lors de son procès. Ce qui ne lui a valu aucune circonstance atténuante.
Dans les journaux de l'époque les journalistes se sont acharnés sur elle, la traitant d'orgueilleuse, d'infâme.... Jean Caux en 1991, après un article sur elle la traite de " dure garce ". Si longtemps après il n'y a aucun pardon pour cette jeune femme ..
Ce roman c'est le destin d'une héroïne tragique à qui la vie n'a pas fait de cadeaux.
Jean-Luc Seigle a réussi à nous donner de l'empathie pour cette Pauline, coupable d'un meurtre mais aussi coupable de sa vie aux yeux des autres.
Un roman qui se lit d'une traite, c'est Pauline qui se raconte et on découvre son histoire bouleversante. Quelle en est l'entière vérité ? On ne peut le savoir, mais Pauline Dubuisson a chèrement payé son court passage sur terre.
Merci à Babélio pour ce livre et aux éditions Flammarion.
