Quand pour la première fois j'ai entendu que
Patrick Sénécal écrivait aussi des romans jeunesse depuis quelques temps, je me suis dit : « Ben voyons donc ! ». J'avais bien du mal à le croire, et j'imaginais les enfants se réveiller au beau milieu de la nuit pour demander à leurs parents de dormir avec eux.
C'est que j'avais sous-estimé
Sénécal ! Avec
Sept comme Setteur, il nous livre certes un roman d'épouvante, mais extrêmement bien dosé pour le public auquel il s'adresse.
Bon. Il est certain que pour des enfants, le père Noël, la fée des dents et le lapin de Pâques qui deviennent soudainement des kidnappeurs d'enfants, ce n'est pas rassurant. Mais l'histoire est très bien imaginée et bien sûr, la fin est heureuse.
Ce que j'ai trouvé le plus intéressant, en fait, c'est que les personnages du roman ont les noms des membres de la famille de l'auteur. En effet,
Patrick Sénécal a écrit ce roman pour ses enfants, parce que ceux-ci voulaient lire ses romans. Bien entendu, faire lire ses romans d'horreur à ses jeunes enfants n'était pas exactement la meilleure idée qui soit, alors il s'est mis à écrire des histoires pour ses enfants.
En plus d'être ma première expérience de
Patrick Sénécal en tant qu'auteur de romans jeunesse,
Sept comme Setteur aura été ma chance de découvrir les romans des éditions la Bagnole, collection Gazoline. J'adore les illustrations de leurs couvertures, et je trouve qu'ils sont extrêmement bien faits. On retrouve aussi de nombreuses notes en bas de page donnant une définition courte et simple des mots qui peuvent être les plus difficiles pour les lecteurs débutants. Finalement, il y a à la fin du roman un dossier appelé Gazoline dans lequel on retrouve de nombreux extras : biographie de l'auteur, définition d'un roman d'épouvante, l'art du dialogue et du dénouement, légende du bonhomme Sept Heures, etc.
Bref, je pense bien que c'est un éditeur que je me ferai un grand plaisir de découvrir dans les prochaines années !
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