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Quel plaisir de croiser dans une aventure de Blake et Mortimer, Thomas Edward Lawrence dit Lawrence d'Arabie. Cette figure historique aurait très bien pu être un célèbre personnage de BD tellement sa vie fut mouvementée. Il y a d'ailleurs plusieurs clins d'oeil à la biographie du prince blanc des arabes dans cette BD et pour ma part j'ai savouré.

Concernant le scénario, nous sommes en présence d'une intrigue policière plutôt bien ficelée et qui donne la part belle au capitaine Blake.

Le professeur Mortimer invité à un colloque va devoir venir en aide au conservateur de l'Ashmolean Museum, le plus ancien musée universitaire du monde, suite à une serie de cambriolages.

En parallèle le capitaine Francis Blake apprend la mort suspecte de plusieurs de ses amis "Lords" et fait rapidement le lien avec les vols du musée.

Ainsi donc, les deux intrigues sont liées et ramène le capitaine à sa propre histoire et à ses propres décisions de jeunesse...

"Le serment des cinq Lords" est une histoire riche en rebondissements dans la lignée des grandes heures de Blake et Mortimer. Je trouve le duo d'auteurs Sente & Julliard à la hauteur de l'héritage d'E.P. Jacobs aussi bien dans l'esprit que dans les coups de crayons !
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Cet excellent Blake et Mortimer se situe entre Agatha christie et John Buchan (ou John le Carré) pour un scénario typiquement british... Mais extrêmement moderne dans sa forme.
L'onctuosité du dessin de Juillard renforce agréablement l'atmosphère hivernale du récit.
L'histoire tourne autour de meurtres en rapport avec l'accident survenu à l'un des personnages les plus célèbre de l'histoire anglaise: Lawrence d'Arabie "himself"... Cet accident de moto, était-il un véritable accident, d'ailleurs?
Et c'est Francis Blake, ancien du MI5, qui se retrouve personnage-clef d'un récit de vengeance.
Et c'est le professeur Mortimer, en tant que meilleur ami du capitaine Blake qui risque bien d' être pilonné dans une situation bien périlleuse!
Un bon opus de ces aventrues de Blake et Mortimer de l'après-jacobs, donc.
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L'album débute sur un personnage qui se fait voler sa valise dans un buffet de gare puis kidnapper par les services secrets britanniques et ce dans le but de l'empêcher de publier un livre, le livre de sa vie car ledit personnage n'est autre que le colonel T.E Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d'Arabie.
Des années ont passé et le professeur Philip Mortimer est appelé pour donner une conférence à l'Ashmolean Museum.
Blake de son côté se rend à l'enterrement d'un vieil ami, dont la mort apparaît, pour le moins, suspecte.
Des vols sont commis à l'Ashmolean.
Des lords sont menacés de mort. Ces derniers sont des amis de Francis Blake.
Les deux compères mènent leur enquête séparément jusqu'à ce qu'à l'évidence les deux affaires s'avèrent être liées. Une course contre la mort commence alors!
L'écriture rappelle bigrement le déroulement d'un thriller d'excellente facture et, a contrario des éditeurs, je pencherai plus pour un style à la scandinave plutôt que se référer à Agatha Christie. Mais bon ça n'engage que moi et cela n'enlève en rien à l'excellente facture du scénario ni à la qualité de l'ouvrage.
Que dire des dessins d'André Juillard si ce n'est qu'ils sont de plus en plus ressemblant à ceux de E. P Jacobs, ce qui à mes yeux, est un sacré compliment. Les vignettes sont simplement composées et riche en dialogue en phase avec le dessin et l'intrigue. Bravo, également, à la coloriste. Pour preuve ne serait-ce que la très élégante couverture.
J'ai lu cet album deux fois, coup sur coup, la première pour le texte et la seconde pour les dessins.
Bonne adresse que ce Blake et Mortimer.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'ai passé un bon moment avec ce nouveau Blake et Mortimer. Certes le scénario est moins riche que les précédents, et l'absence d'Olrik surprend.
Mais il n'est pas mauvais, je trouve, de se débarrasser par moments de l'idée du mal personnifié par un seul personnage pour s'ancrer davantage dans un contexte politique et historique. L'idée d'avoir construit le scénario autour de Lawrence d'Arabie était tout à fait interessante, ainsi que celle d'avoir soulevé le problème d'une mort accidentelle ou non. Vrai ou faux, le personnage s'était fait beaucoup d'ennemis. Cela dit le tout reste un peu simpliste, même si j'ai apprécié qu'il y ait moins de texte que dans les précédents et un meilleur équilibre de celui-ci avec l'image. C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve les deux héros et on ne peut que leur souhaiter longue vie. (Dommage que Tintin soit mort si jeune...)
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Se glisser dans les pantoufles d'un autre n'est jamais aisé car on a beau copier son trait, reprendre ses personnages, les connaître sur le bout des doigts, on n'est jamais dans la tête du père (ou mère) littéraire.

Pourtant, même si j'ai déjà vu mieux dans les dessinateurs qui ont repris la mise en image de nos deux compères, au moins, le scénario n'est pas bâclé et l'enquête est tout ce qu'il y a de plus terre à terre, sans élément fantastique, de SF ni d'Olrik (enfin des vacances).

Une enquête que n'aurait pas renié la Reine du Crime tant les atmosphères présentes dans ces pages sentent celles de ses romans.

Blake et Mortimer n'utiliseront jamais de smartphones et leur environnement restera à jamais figé dans les années 50, avec un petit air vieillot qui leur va comme un gant car c'est leur identité propre.

L'enquête est remplie de mystère car le lecteur a du mal à voir le rapport entre le vol de la valise d'un certain Thomas Edward Lawrence (en 1919) et les vols, 35 ans plus tard, à l'Ashmolean Museum, de pièces qui ne sont pas les plus rares, ni les plus chères.

Ajoutons une touche de mystère avec des silhouettes toutes vêtues de blanc, leur donnant des airs des fantômes, des lords qui meurent d'accidents qui n'en sont pas, un secret qu'ils sont les seuls à connaître et un Mortimer qui joue aux naïfs tandis qu'un Blake lui demande de se taire alors qu'il commençait à lui donnait un info importante.

Le scénariste nous sème des indices un peu partout, à nous de les prendre en compte ou pas, de les considérer comme importants ou comme étant de faux indices placés là pour faire accuser un autre…

J'avais capté assez vite qui était responsable des vols et il fallait être un anglais un peu trop confiant pour ne pas se rendre compte que cette personne jouait double jeu. Malgré tout, je n'avais pas tout trouvé et une partie des faits étaient inconnus de moi et sans l'intervention de Blake, je n'aurais jamais trouvé le pourquoi du comment.

Dans la neige froide et glacée, nos deux amis vont tenter de résoudre cette énigme et de trouver le ou les coupable(s) des crimes immondes, des vols bizarres et d'enfin savoir quel est ce foutu serment des 5 lords !

Sans révolutionner le polar, cette aventure se laisse lire avec plaisir, en prenant son temps pour regarder toutes les cases car malgré le fait que je sois moins fan de ce dessinateur (j'aimais mieux ceux de Ted Benoît), les décors foisonnent de détails et les paysages anglais, que ce soient ceux de la ville ou de la campagne, sont toujours un plaisir pour les yeux.

On ne révolutionne rien, mais dans les explications de Blake, à la fin, on se prend tout de même une douche froide avec un événement survenu durant sa jeunesse. La boucle est bouclée.

Un bon album qui est plus à réserver au nostalgiques de l'univers de Blake et Mortimer qui aiment lorsque l'action va à son aise, même si je soupçonne une injection d'EPO dans le dernier quart de l'aventure afin de clore cet album en 64 pages et non en 80…

Je ne l'avais jamais lu mais ce Mois Anglais était l'occasion idéale pour ressortir quelques albums de cette série et par la même occasion, d'en découvrir un jamais lu.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un nouvel album un peu déroutant. Pas d'Olrik, pas de gadgets de science fiction, juste une histoire qui fait appel au passé.

En 1919, un agent du MI5 traque la subversion communiste au sein de la Grande Bretagne. Un des suspects se trouve être le Colonel Lawrence, LE Lawrence d'Arabie. Ce dernier possède un manuscrit explosif qui rappelle au gouvernement Britannique ses devoirs envers la politique arabe.

L'intrigue tourne autour de 5 personnages, 5 amis qui créé la TESS. Cette société secrète a pour but de protéger l'oeuvre de T.E. Lawrence. Ils sont liés par un serment indéfectible. Mais voilà, les membres sont violentés voire assassinés un par un. le capitaine Blake fait de ces évènements une affaire personnelle, car il connait chacun des membres de la TESS. le professeur quant à lui est invité par le professeur-conservateur de l'Ashmolean Museum à Oxford. Il doit faire un discours face aux étudiants en histoire.
Aucun lien entre les deux .... et pourtant.

Ce 21ème tome est passionnant. L'intrigue tourne autour du fameux Lawrence d'Arabie, certes, mais on en apprend un plus sur le passé de Blake : ses études supérieures, son intégration dans la RAF mais surtout au MI5.
Je pense que cela était inévitable que le passé de Blake soit dévoilé. Mortimer, via "Les sarcophages du 6ème continent", nous apprenait une partie de sa jeunesse.

Le duo Sente-Juillard nous envoûte toujours autant de part leur scénario et leur dessin, un album réussit qui prouve que la reprise de Blake et Mortimer par d'autres auteurs n'a pas été déraisonnable.
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1919. Berkshire au sud de l'Angleterre.
"My, goodness!" le colonel Lawrence, se fait voler sa valise et traiter de "traitre"par le lieutenant Alister Lawless "plein de rancoeur", qui, parti de l'armée du Caire, a pour "mission de combattre la subversion communiste au sein de l'armée britannique".
1954. Cité universitaire d'Oxford.
Alors que le professeur Mortimer (reçu par la charmante et dynamique Lisa, assistante du Professeur Diging et amoureuse de son petit ami John) se trouve sur les lieux, un stradivarius est dérobé par deux fantômes, selon le témoignage d'Alfred, un débile léger, qui habite dans les combles du musée. D'autres vols d'antiquités seront commis et l'enquête s'ensuit.
Parallèlement, sur la côte du Dorset, alors que Francis Blake, le célèbre ami de Mortimer se rend à l'enterrement d'un ami "Lord" assassiné, d'autres Lords disparaissent dans d'horribles circonstances.
"Le manuscrit!il faut sauver le man...Aaaaaaaahh!" Vlan! Et de deux!
Encore un Lord qui succombe à ses brûlures!
Les deux affaires sont mêlées,Francis Blake est impliqué et a prêté serment de garder le secret....Chut! Qui tue? Qui sont les fantômes? Quel est le mobile?Quel est le lien avec le passé? Suspense et angoisse sont savamment distillés sur fond d'espionnage, de vengeance,de manipulation...
"Good Lord! " Quelle affaire! Digne des grandes énigmes de Sherlock Holmes de Conan Doyle ou d'Hercule Poirot d'Agatha Christie.
L'atmosphère mystérieuse anglaise avec fantômes, danger de mort, lettres de menaces, enlèvements, tortures, meurtres tient la route.
Le scénariste Yves Sente (qui après des études de droit est devenu directeur éditorial chez Lombard) manie très bien les personnages Black et Mortimer d' Edgar P. Jacobs.
Les dessins d'André Juillard sont réalistes et expressifs.
Bref le serment des cinq Lords est une bonne BD policière à l'intrigue bien ficelée!
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Le Serment des cinq lords partage avec L'affaire Francis Blake et L'Étrange rendez-vous le podium des meilleurs aventures des deux compère depuis la mort de Edgard P. Jacobs.

Le tome 21 ressemble à un roman policier franchement bien mené. Il est tout simplement impossible de le lâcher. Les didascalies, gage de sérieux de la série, sont dépoussiérées. Les deux célèbres amis sont rarement ensemble et la narration est des plus dynamiques. Par moment c'est à ce poser la question : s'agit-t-il d'un thriller ?
L'univers si particulier des albums estampillés Blake et Mortimer est respecté, les personnages secondaires (nouveaux pour la plupart) sont sympathiques. Seul bémol : une part des révélations est un peu trop prévisible à cause d'une bévue... que vous devrez découvrir !
Les références aux tomes passés sont les bienvenues.

L'ensemble fait penser à La Malédiction des trente deniers et au Mystère de la Grande Pyramide. Les puristes seront un peu déçus (pas de fantastique) mais quel coup de jeune ! Un pari risqué qui se révèle payant !
Un tome qui s'adressera aux fans (forcément) mais surtout à la jeune génération. Je recommande chaudement cette lecture qui vous donnera envie de renouer avec les deux complices. En plus, l'histoire se termine et n''exige aucune relecture...
Lien : http://kriticon.over-blog.com/
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J'ai trouvé ce vingt et unième opus très convainquant!
L'intrigue tient la route et le récit est bien mené. L'histoire est assez grave et dramatique : un récit d'adulte : pas moins de sept morts dont cinq assassinats !
J'avais été un peu déçu par le sanctuaire du Gondwana, le niveau remonte substantiellement. Côté dessin, c'est parfait.
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Bien évidemment, j'avais commandé l'album en avant-première et je l'ai reçu dès sa parution. le 21ème tome des aventures de Blake et Mortimer, c'est un événement. Et, comme d'habitude, je l'ai lu goulument, et je n'en dégusterai toutes les subtilités qu'après au moins une deuxième lecture.
D'abord, il faut noter ce qui n'y figure pas : pas de science-fiction, et surtout, un grand absent : Olrik ! J'avoue qu'il m'a manqué ! Je me suis même demandée s'il n'était pas le mystérieux personnage bondissant, enveloppé dans cette curieuse housse blanche…
Soyez sans crainte, je ne vais pas vous dévoiler le fin mot de l'histoire. Je soulignerai cependant les thèmes récurrents dans l'oeuvre impérissable d'Edgar P. Jacobs : le passé d'archéologues amateurs des deux héros, Francis Blake et Philip Mortimer, l'implication des services secrets et une bonne explication sur les missions respectives du MI5 et du MI6, les paysages d'hiver de l'Angleterre : le fameux musée universitaire Ashmolean – fondé à la fin du XVIIème siècle – les collèges d'Oxford, les manoirs des nobles britanniques.
L'intrigue se passe en 1954. Un mystérieux tueur en série s'attaque successivement à quatre lords qui jadis, étudiants à Oxford, avaient conclu entre eux et un cinquième un pacte secret. Et recherche en fait à reconstituer un manuscrit dont chacun détient une série de feuillets, dans le désordre. Et il se trouve que Blake est personnellement concerné par cette énigme. Avec Mortimer, il va en dénouer les fils et replonger dans son passé, dont il n'est pas toujours fier … Difficile retour !
Malgré l'absence du diabolique Olrik, ce cinquième tome de l'équipe Yves Sente et André Juillard tient en haleine jusqu'au bout. le dessin est parfois tellement cursif que l'on doit retourner en arrière de quelques cases pour bien suivre, mais la mise à la couleur de Madeleine Demille est, comme à l'accoutumée, somptueuse, et les références historiques particulièrement intéressantes : de quoi se replonger dans « Les Sept Piliers de la Sagesse », le passionnant livre de Thomas Edward Lawrence, dont effectivement le costume d'apparat est bien déposé à l'Ashmolean Museum.
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