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4,29

sur 2286 notes
J'ai lu jusque tard ce soir-là.

Je ne pouvais pas détourner mes yeux de ce petit bijou, et mes doigts fébriles s'accrochaient aux pages et les tournaient avec frénésie ; ce livre m'a ensorcelée.

J'ai donc achevé cette lecture. Il n'en pouvait être autrement.

Bien sûr, je l'ai adorée. Il n'en pouvait être autrement.

Finalement, je ne trouve pas de réels défauts à cet ouvrage.

Mais l'intérêt d'une oeuvre n'est pas d'y chercher les défauts ; l'intérêt d'une oeuvre est d'en ressortir les qualités.

Je m'attèle donc à la tâche, avec plaisir et enthousiasme ; cela risque d'être long, mais ce livre en vaut bien la peine.

Tout d'abord, c'est le style de l'auteur qui m'a frappée ; chaque chapitre, chaque phrase, chaque mot est d'une justesse incroyable, d'une subtilité rare, chaque mot renferme son univers à lui.

Tout le livre est un ensemble d'univers et Dieu sait si Aristote et Dante en ont découvert les secrets.

Et si l'on me demandait de citer une partie du livre, je ne saurais jamais laquelle choisir ; le livre dans son ensemble est une superbe citation.

Un message à faire partager.

Une aventure à découvrir.

Et dans ce magnifique roman, personne ne pourra nier la profondeur et la justesse des personnages.

On peut difficilement faire plus attachant ; on peut difficilement faire plus vivant.

Tout l'ouvrage d'ailleurs semble vivant, empreint de tellement d'émotions.

C'est indescriptible.

Bien sûr, on ne pourra rien reprocher à l'histoire ; quelle beauté ! C'est ce que j'appelle une véritable histoire d'amour. Dénuée de toute mièvrerie.

Bien loin d'être superficielle.

Et l'auteur la raconte si bien.

Ce livre n'est pas un livre qui marquera l'histoire de la littérature ; on ne l'étudiera pas en français dans les années à venir ; on ne s'en souviendra pas vraiment.

Mais moi, je m'en souviendrai.

Car j'ai lu cette histoire et cette histoire m'a façonnée ; elle m'a fait découvrir une minuscule parcelle de mon univers et je lui en suis reconnaissante.

Un tout petit pas pour l'Homme ; un grand pas pour Elise Fayet.
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Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers m'a réservé plusieurs belles surprises. D'abord, je ne sais pas pourquoi mais j'étais sous l'impression que c'était l'oeuvre d'un Espagnol (il me semblait avoir cherché en ligne) alors que l'auteur Benjamin Alire Saenz est un Américain. Ensuite, en voyant l'épaisseur du bouquin, j'ai craint une autre de ces histoires qui n'en finit plus de finir, où des adoslescents en mal de vivre étalent sur des chapitres entiers leurs états d'âmes insipides. L'histoire est effectivement un peu longue mais, si on me demandait de couper quelque part, puis je serais bien incapable de dire où. Ça se lit plutôt rapidement et j'ai A-D-O-R-É. Il faut dire que des chapitres courts au rythme variable, ça aide énormément, et l'intrigue est intéressante.

Un paragraphe que j'écris et je n'ai toujours pas résumé l'intrigue ! Eh bien ça raconte l'histoire Aristote (Ari, s'il-vous-plait !) est un adolescent tout ce qui a de plus normal du sud des Etats-Unis. Sans véritable ami proche, il traine à la maison jusqu'à ce que sa mère le force à sortir. Et à la piscine il rencontre Dante. C'est le début d'une amitié qui évoluera au cours des semaines et des pages. Les deux adolescents se découvriront des origines mexicaines et des atomes crochus, pas tant des intérêts (les deux ont des goûts assez différents) ni même des tempéraments mais plutôt une approche face à la vie, un besoin/désir de trouver sa place. Pas si rares, direz-vous ? La différence, c'est que ces deux-là assument leur ignorance.

Je crois que c'est ce qui m'a le plus marqué, cette amitié entre deux adolescents. C'est rarement aussi bien développé que dans ce livre. Benjamin Alire Saenz a évité les clichés, les mièvreries des relations ambigües comme on les retrouve dans les mangas japonais ou bien les excès de virilités (qui cachent souvent le malaise de parler des liens entre garçons) dans les séries américaines. Dans tous les cas, Ari et Dante me semblaient très réalistes et très, très complets. Je pouvais facilement les visualiser. C'est que tout est si subtil, même l'homosexualité de Dante, abordé rapidement et simplement, sans maniérisme ni que ça constitue un problème.

Mais Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers, c'est plus que l'histoire d'une amitié qui se transforme en… quelque chose de plus. Ça prend des airs de roman initiatique ou appelez ça comme vous voulez. Ces deux garçons vivent les accidents de parcours propres à leur âge, baissent parfois les bras mais finissent par retrousser leurs manches. Surtout, ils évitent les masques et les mascarades, se dévoilent, se questionnent, cherchent leur place. N'est-ce pas le propre de l'adolescence ? Tenter de s'émanciper de ses parents, accorder plus d'importance à ses amis, trouver ses repères. Et ces deux-là sont si authentiques dans leur démarche. On oublie souvent que les jeunes sont capables de nous surprendre si on leur laisse la chance. Et c'est justement ce qu'a fait l'auteur donnant la parole à de pareils garçons. C'est précieux.

Plus haut, je mentionnais, le rythme variable. Les épisodes alternent entre action (par exemple, quand une voiture roule dangereusement près des garçons, quand Ari prend la défense de Dante, etc.) et réflexion. Des fois, les jeunes font seulement échanger, parler d'eux-mêmes, de leurs familles, de leurs goûts, de leurs rêves et espoirs, de leurs incompréhensions, de leur conception du monde. Bien souvent, les chapitres se terminent par des interrogations laissées en suspens. Les premières fois, j'en étais agacé. Il me semblait improbables que des jeunes n'expriment pas leur pensée jusqu'au bout puis, en y réfléchissant, je me suis ravisé. Plus des adolescents osent extérioriser des préoccupations intimes, voire secrètes, plus ils peuvent se montrer hésitant. Dévoiler un pan est déjà amplement suffisant. Aussi, c'est peut-être qu'eux-mêmes n'en savent pas plus et que leur subconscient leur réserve des surprises…

Un seul élément m'a vraiment agacé, et c'est le mauvais sort qui semble s'acharner sur eux. Un peu, ça passe, beaucoup, c'est un peu trop. le déménagement (temporaire) de Dante, la mort de la tante d'Aristote, sans oublier la maladie et l'hospitalisation. Rien n'est réellement superflu, tous ces éléments trouvent leur utilité dans le roman, mais… Tiens, c'est peut-être là que j'aurais coupé un peu.

Mais ce seul point négatif est complètement occulté par tous les points positifs évoqués plus haut. À ceux-là, j'ajouterais la présence de parents crédibles (la littérature jeunesse présente souvent des mères et des pères caricaturaux ou unidimensionnels, dont la seule utilité est de rendre la vie misérable à leur progéniture). Puis, le roman est également une excellente leçon de tolérance et d'acceptation.

Au final, Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers est une lecture que je recommande vivement, qui devrait charmer les jeunes et les moins jeunes.
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Quant je découvre la vidéo de pretty books toute bouleversée par ce livre (et le mot est faible) je me suis dit, qu'il fallait que je me lance au plus vite dans cette lecture.

J'avoue que j'aie passé un très bon moment avec Aristote et Dante mais ce n'est hélas pas un coup de coeur pour moi. En tout cas, pas au point d'en être bouleversée. Pourtant, j'ai compris ou plutôt ressenti à travers la plume de l'auteur, l'émotion qui s'en dégage.

Aristote que l'on nomme Ari car il n'aime pas son prénom, est un ado de 15 ans. Il vit avec sa mère (professeur) et son père ancien soldat du Vietnam. Il a aussi des soeurs et un frangin en prison. Mais, ça, il est hors de question d'en parler à la maison. Sujet délicat voire tabou.
Il est dans cette phase où il se cherche. Grandir est assez compliqué pour lui. C'est un garçon solitaire, en colère et parfois bagarreur.

Un jour, à la piscine, il rencontre Dante. Garçon du même âge. Fils unique.
Une amitié sans faille va évoluer entre nos deux jeunes.

Dante est un garçon plus fragile, plus passionné, plus délicat, plus fleur bleu, plus sensible qu'Ari. Ils sont assez différents mais se ressemblent sur plusieurs points.
Deux jeunes qui se posent beaucoup de questions sur la vie, sur le monde et qui avancent au fil des pages. L'âge de la découverte, de faire comme les autres avec les règles parentales pour compliquer tout ça.
On voit Ari qui a ce besoin vital de protéger Dante, limite à risquer sa vie pour son binôme, son meilleur ami. D'être près de lui tout le temps. Ce qui reste une incompréhension totale pour lui, d'ailleurs. Et de l'autre côté, nous avons Dante qui se découvre, se voit différent des autres garçons de son âge. Oui, la quête de leur identité est lancée.


Si bien écrit, une plume exquise, qui accroche. On tourne les pages rapidement car les chapitres sont ultra courts. J'ai adoré ce duo Aristote et Dante dans leur quête d'identité. J'ai aimé les voir grandir. Certains passages font mal. Certains passages sont tristes. Certains passages font sourires. J'ai également aimé la relation avec les parents. Très doux, compréhensifs, parfois stricts (mais pour les enfants, c'est toujours trop).
J'ai aimé le côté rebelle de Ari. Sacré caractère. J'ai aimé la sensibilité de Dante. (cette partie avec l'oiseau, My Gosh).

Que dire ??? Finalement, je me demande si ce livre ne serait pas en regardant de plus près, un coup de coeur pour moi.


Lecture que je vous recommande chaudement !

Magnifique histoire !

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444 pages dévorées en une fois... Force est de constater que je me suis laissée emporter par ce très joli roman !

Benjamin Alire Saenz évoque l'âge de l'adolescence avec beaucoup de justesse, à travers les expériences initiatiques, les questionnements métaphysiques et les échanges des bien-nommés Ari et Dante, 15 ans. Les deux garçons sont différents – l'un ordonné, tourmenté et introverti, l'autre plus sûr de lui et optimiste, maniant aussi bien le verbe que l'ironie. Mais ne dit-on pas que les contraires s'attirent ? Et en y regardant plus près, Ari et Dante partagent aussi énormément : le goût de la discussion, l'amour du désert aux confins entre les Etats-Unis et le Mexique et surtout un sentiment d'altérité – vis-à-vis de la communauté des Mexicains d'El Paso, mais aussi des autres Américains, de leur génération, de la gent masculine et, à certains égards, des membres de leur famille. Face aux normes sociales, aux écueils de la déviance, au poids des non-dits familiaux et des attentes parentales, la relation très forte qui se noue entre Ari et Dante se révèle cruciale dans leur quête de sens et d'identité. Une quête douloureuse et laborieuse, tant il est difficile de s'accepter, de s'affirmer et de trouver sa place lorsque l'on se sent différent…

Ce roman m'a beaucoup touchée en restituant avec sensibilité le mélange d'audace, de curiosité, de réflexivité et de vulnérabilité qui caractérise l'adolescence. En tant que parent, même si mes enfants sont plus jeunes que les protagonistes, j'ai été particulièrement émue par les parents d'Ari et de Dante qui peuvent être maladroits et aux prises avec leurs propres tourments, mais brillent par leur humanité, leur ouverture, leur bienveillance et leur tendresse constantes. Si certains passages sont durs, le livre s'achève sur une tonalité optimiste et pleine d'ondes positives.

Une lecture importante pour les adolescents et leurs parents. Pour la profondeur de ce roman, l'intensité de son écriture et pour un message de tolérance qu'il est urgent de porter !
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J'ai été déçue de cette lecture j'en entends tellement de choses positives depuis le début et puis mon enthousiasme est retombé comme un soufflé, j'ai du mal à comprendre l'engouement suscité par celui-ci.

On suit Dante et Ari deux jeunes ados qui vont devenir amis ils sont très différents mais ils se complètent plutôt bien chacun apportant à l'autre. Mais je n'ai rien trouvé d'extraordinaire à leur relation donc le livre m'a rapidement lassé.

De plus ils se posent des questions que chaque ado se pose concernant leur sexualité etc, de plus pour les secrets de famille je pense que c'est pareil dans chaque famille on peut en trouver.

Donc une déception pour moi mais je ne suis pas une adepte de la littérature jeunesse, je n'ai eu que très peu de coup de coeur dans ce genre et je trouve souvent des livres surcotés comme celui-ci ou the Book of Ivy.

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Dire que je disais cette semaine à une amie babéliote qu'en général, je n'aimais pas les romans encensés par la critique des autres babéliotes, eh bien voici que ça se vérifie encore une fois !

J'ai commencé la lecture de ce roman pour adolescents toute contente, mais j'ai vite déchanté : l'histoire n'est composée, pratiquement, que de dialogues ! Et moi, j'aime quand c'est quand même un peu expliqué, quand les réactions sont distillées dans les dialogues eux-mêmes.

C'est vrai que les thèmes abordés pouvaient m'intéresser : la découverte de soi-même à l'âge critique – difficile – de l'adolescence, le rapport aux autres et à ses parents, et aussi le secret de famille dont on fait un véritable mystère et qui empoisonne tout. Mais la sauce n'a pas pris. Et pourtant, Aristote et Dante, les deux amis, ont chacun une famille charmante. Oserais-je dire que j'ai préféré les parents aux enfants ?

Bref, je ne vais pas épiloguer sur cette histoire d'amitié (et peut-être davantage), qui se passe à El Paso, et qui raconte aussi la difficulté pour les adolescents mexicains de s'intégrer dans la société de l'Amérique du Nord.

Je laisse sans regret Aristote et Dante découvrir les secrets de l'univers.
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Une perle dans les romans jeunesse !
D'habitude, je suis déçue par la collection PKJ mais là j'avoue avoir été agréablement surprise.

J'ai trouvé de nombreuses similitudes avec L'étranger de Camus : une écriture laconique, linéaire, descriptive, sans apprêts + des personnages tellement banals mais rendus tellement intéressants...
J'ai tout simplement adoré. J'aime ce genre de livre qui sort son épingle du jeu, nous surprend et laisse penser bien plus long qu'une simple première lecture au premier degré.
Il y a tellement de points, d'aspects que j'ai aimés dans ce roman que je ne saurais tous les citer. Je vais tout de même exprimer le premier qui me vient à l'esprit : la question des parents. Dans ce roman, les deux protagonistes adorent leurs parents. Dans la littérature jeunesse, on a pour habitude de voir des ados en constante rébellion contre leurs parents, parce que ceux-ci ne remplissent pas correctement leur rôle, ont plein de défauts, les ont abandonnés, etc. Vous en avez pas un peu marre ? Personnellement, j'ai trouvé ça tout bonnement fantastique que l'auteur mette en oeuvre des VRAIS parents, que leurs enfants les aiment et le reconnaissent sans honte aucune (d'ailleurs pourquoi auraient-ils honte ???). C'est tout bête, mais c'est tout un amoncellement de ces petites choses qui m'ont fait adorer ma lecture, très enrichissante et mature.
De plus, Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers est très bien équilibré et dynamisé, avec des chapitres très courts et une multitude d'ellipses. Il se lit donc très rapidement.
L'auteur a implanté un contexte réaliste et a créé des personnages riches, construits et profonds.
Enfin je terminerai en insistant sur le fait que Benjamin Alire Saenz nous ouvre les portes d'une précieuse philosophie. A vous de vous en rendre compte en lisant le livre...

On m'a dit qu'une suite était prévue ; je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai du mal à imaginer une continuation de l'histoire, je la trouvais très bien comme ça. Surtout qu'après un aussi bon premier tome, cela va être très très très très dur de faire aussi bien !
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J'ai terminé cette lecture mercredi, dans la nuit, très tard, parce qu'incapable de le lâcher. Je l'ai terminé depuis mercredi, et il m'habite encore. Pourtant, j'ai encore du mal à écrire mon avis. Parce que beaucoup trop de choses à dire. Parce que beaucoup trop de choses me bouleversent. C'est le genre de livre que j'avais mis de côté à sa sortie, parce que bon, tout le monde en parlait et ça me tentait pas... Et puis, il a fait sa réapparition dans ma PAL il y a quelques semaines. Et on me l'a pioché... Et voilà, une lecture renversante, bouleversante, magnifique... Une lecture qui nous fait verser des larmes, qui nous fait sourire, qui nous fait soupirer d'envie... Une lecture de quête d'identité, d'amitié, d'amour... Une lecture de reconstruction. C'est magnifique ! Vous voyez, j'ai du mal à dire tout mon ressenti face à cette lecture... Alors, je dirais simplement : FONCEZ si ce n'est pas déjà fait !!
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C'est l'histoire de deux ados :
* Angel Aristote Mendoza, 15 ans, fils d'une prof de lycée et d'un ancien Marines vétéran du Viet Nam ; et
* Dante Quintana, fils d'un prof de littérature.

Tous deux se rencontrent à la piscine, Dante propose à Ari de lui apprendre à nager - d'abord concrètement puis métaphoriquement.

Ces deux adolescents d'origine mexicaine ont tous deux le sentiment de ne pas être à leur place, et ensemble ils vont explorer l'adolescence et l'entrée si particulière qu'elle offre vers le monde des adultes. La découverte de la sexualité va venir bouleverser leur vie aussi bien que leur amitié, mais avant ça, un accident va être le catalyseur qui va leur permettre (ou les forcer) à grandir.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, tout d'abord car c'est un livre bien écrit ! L'écrivain n'en fait pas des tonnes pour mettre en scène des ados en perdition qui ne connaissent que les pires malheurs du monde et détestent leurs parents. En plus, leurs centres d'intérêts sont plus varier que leurs potes, leurs soirées, leur ceinture et leurs plaintes sur tous ces adultes qui sont vraiment trop bêtes pour comprendre quoi que ce soit. Certes, rien que ça , c'est déjà beaucoup, mais ce n'est pas tout !
C'est un roman plein de compassion et de sensibilité, et de simplicité. Un roman qui parle des rapports humains de manière authentique.
Un beau roman YA sur la famille, l'amitié, la compassion, les origines, les secrets.
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J'ai acheté ce livre d'abord pour sa couverture, ensuite pour son titre intrigant. Après tout, moi aussi j'aimerai découvrir les secrets de l'univers.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant ce livre mais je l'ai dévoré assez rapidement. C'est un petit bijou de délicatesse et de sensibilité que l'histoire de ces deux adolescents un peu à l'écart du monde qui se rencontrent par hasard un été. Deux jeunes mexicains vivants au Etats-Unis ayant du mal à se lier aux jeunes de leur age et portant des noms atypiques dans leur milieu: Aristote et Dante!
Leur amitié sera longue, avec des revers parfois, pleine d'enseignement, de révélations, d'amour. La chance de ces garçons tient en partie à leurs familles aimantes, même si pour Ari elle s'accompagne de son lot de non-dits qui le rongent. Pourquoi ce frère aîné dont il garde des bribes de souvenirs attendris ne doit plus être évoqué dans la maison, pourquoi n'a-t-il plus de photo... Comment l'amitié de Ari et Dante pourra-t-elle tenir quand Dante avoue être homosexuel? et quand il devra faire face à la violence des autres?
Un roman tendre et lucide sur les remous de l'adolescence, quand on ne se sent pas à sa place même si on ne sait pas pourquoi.
Magnifique!
#ChalengeMultiDéfis2019 item 27 un roman dont l'action se déroule partiellement ou intégralement dans le désert.
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