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EAN : 9782221108710
360 pages
Robert Laffont (27/09/2007)
4.19/5   153 notes
Résumé :
ANTICANCER

Contre le cancer, faisons appel à nos défenses naturelles. La médecine occidentale dépiste et soigne, mais ne tire pas parti des récentes découvertes qui montrent comment mieux se protéger de cette maladie.
David Servan-Schreiber retrace les aventures scientifiques éclairantes qui ont mené à cette approche et propose une nouvelle biologie anticancer : nous prémunir contre les déséquilibres de l'environnement ; ajuster notre alimentat... >Voir plus
Que lire après Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défenses naturellesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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David Servan-Schreiber a écrit cet ouvrage alors qu'il pensait son cancer derrière lui, définitivement vaincu. Ce livre en a-t-il moins de poids pour autant, maintenant que son auteur est mort de ce même cancer ? Je suis convaincue que non, bien au contraire, ne serait-ce que parce que David Servan-Schreiber a gagné des années de vie par rapport aux prédictions des médecins.

Mêlant explications scientifiques et témoignage sur sa propre expérience, il nous propose un livre dense et intéressant, abordant des thèmes aussi différents que l'alimentation, l'exercice physique, la méditation ou l'attitude morale face à la maladie. Certains conseils sont justifiés à coup d'antioxydants ou d'omega 3 et pourront convaincre les rationnels purs et durs. D'autres sont plus 'ésotériques', par ex la visualisation, mais rejoignent étrangement les histoires de nombreux rescapés du cancer. Les parties sur son propre vécu illustrent bien le propos et ajoutent de l'émotion et de la chaleur.

En bref, je recommande ce livre à tous ceux qui sont touchés par le cancer, directement ou dans leur entourage. À mon sens, c'est un des plus utiles et intéressants sur le thème (et j'en ai lu beaucoup) : on repart avec un peu plus d'espoir, on apprend, on comprend, on peut essayer certaines choses...

Après, si vous avez le chance d'être bien-portant parmi les bien-portants, je vous propose de manger sainement, de faire de l'exercice... et peut-être de lire autre chose pendant que tout va bien !
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Livre très instructif sur la manière dont on peut agir pendant la maladie qu'est le cancer. Et chose non négligeable cet ouvrage est très abordable pour le grand public qui n'est pas forcément familier avec les termes scientifiques.
David Servan-Schreiber ne prétend pas détenir une solution miracle mais il donne un certain nombre de conseils qui permettent aux patients d'agir sur leur maladie, de la prévenir ou de contribuer à ce qu'elle ne revienne pas. Son approche ne remet bien évidemment pas les méthodes conventionnelles en question mais elle peut les accompagner.
Via ses méthodes naturelles de soins hors des sentiers battus, il préconise une meilleure alimentation (plus équilibrée, moins nocive pour le corps)
Un meilleur style de vie (faire du sport même un peu)
Une meilleure hygiène de vie (éviter tous les produits polluants et pesticides qui contribuent à nous détruire. Quand je dis les « éviter », c'est à notre échelle évidemment)
Des choses simples finalement mais qu'on oublie bien rapidement. Juste prendre soin de soi et de notre environnement.
Les approches et constats décrits dans cet ouvrage ont l'intérêt d'être tous mis en miroir avec des études scientifiques prouvées…pour les plus sceptiques d'entre nous.
Mis à part sa qualité scientifique indéniable, l'aspect humain du livre est également très présent. David Servan Schreiber souffrant lui-même d'un grave cancer avait certainement compris bien des choses sur la vie, le sens qu'on peut lui donner. En un mot, il avait compris ce qui est essentiel.
Son témoignage personnel est utile autant qu'il est apaisant.
J'espère que beaucoup de personnes bénéficieront de cet héritage qu'il nous a donné à tous en faisant part de sa propre expérience à travers ses livres.

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David Servan-Schreiber retrace les aventures scientifiques qui ont mené à cette approche et propose une pratique de prévention et d'accompagnement des traitements classiques. Il ne parle pas seulement en tant que médecin et chercheur. Il révèle ici qu'il a été atteint par un cancer, raconte sa confrontation avec la maladie et comment il s'est soigné. En partageant cette expérience et cette aventure intérieure, David Servan-Schreiber espère qu'il aidera chacun, quelle que soit sa situation, à mettre toutes les chances de son côté.
Comme il le souligne lui-même, il ne propose pas de recette miracle. Car malheureusement il n'y en a pas contre le cancer. Mais il a essayé d'identifier les pôles essentiels sur lesquels on pouvait agir :
- L'alimentation, en privilégiant les fruits et légumes, les aliments riches en oméga 3, en réduisant le sucre et les mauvaises graisses et en évitant les pesticides ;
- le mental, en apprenant à gérer son stress pour ne pas se sentir impuissant face à ce qui nous arrive ;
- L'activité physique, pour réduire les risques de cancer.

Son livre contient ainsi de nombreux exemples et conseils concrets pour mobiliser ces défenses naturelles contre ce fléau. le but est de préparer un "terrain anticancer".
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De très bons conseils pour faire un maximum de prévention et conserver une bonne santé...
Même si son auteur a succombé lui-même à ce vilain crabe, il n'est pas superflu de s'intéresser à ses réflexions sur l'alimentation.
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David Servan-Schreiber décrit le ressenti des malades avec une justesse et une vérité que seule une personne ayant suivi un parcours de soins peut atteindre. le livre est positif et constructif jusque dans l'approche de la mort. À conseiller et à offrir à tous les malades du cancer qui ont envie d'être acteurs de leur vie et non de subir les événements.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi les recommandations nutritionnelles ne font-elles pas encore partie du traitement conventionnel du cancer ? Depuis cinq mille ans, toutes les grandes traditions médicales ont utilisé l’alimentation pour peser sur le cours des maladies. La nôtre ne fait pas exception, puisque, cinq cents ans avant notre ère, Hippocrate disait : « Que ton alimentation soit ton traitement, et ton traitement ton alimentation. » En 2003, la revue Nature publiait un grand article qui arrivait à la même conclusion – dans un style nettement moins poétique :
« La chimioprévention par des ingrédients phytochimiques comestibles est désormais considérée comme une approche à la fois abordable, facilement applicable, acceptable et accessible pour le contrôle et la gestion du cancer9. » Pourtant, si l’alimentation reste un pilier des médecines ayurvédique, chinoise ou nord-africaine, quel médecin occidental s’y réfère aujourd’hui dans sa pratique ?
Lorsque je suis retourné voir mon cancérologue après la deuxième opération que j’ai dû subir à la suite d’une rechute de ma tumeur au cerveau, je m’apprêtais à entamer une année de chimiothérapie. Je lui ai demandé si je devais changer mon alimentation pour bénéficier au maximum du traitement et éviter une autre rechute.
Malgré les soins attentifs qu’il m’avait prodigués, malgré sa patience et sa gentillesse acquises au fil des ans au chevet de personnes confrontées au plus grand désarroi, sa réponse a été tout à fait stéréotypée : « Mangez ce que vous aimez. De toute façon, ça ne fait pas une grosse différence. Mais, quoi que vous fassiez, faites surtout attention à ne pas perdre de poids. » J’ai consulté depuis les manuels de cancérologie qui ont servi de base à la formation de nombre de mes confrères. Le meilleur exemple est l’incontournable pratique de l’oncologie45, produit sous la direction du professeur Vincent T. DeVita, ancien directeur du National Cancer Institute, célèbre pour avoir découvert comment guérir la maladie de Hodgkin par la chimiothérapie combinée. Dans la dernière édition de cet ouvrage remarquable qui donne le ton à toute la cancérologie dans le monde, il n’y a pas un seul chapitre sur le rôle de la nutrition dans le traitement d’un cancer déjà établi ou la prévention des rechutes. Pas un. Comme tous les patients qui ont eu un cancer, je me plie à un rituel obligatoire tous les six mois : vérifier que les défenses naturelles de mon corps continuent de tenir en échec les cellules cancéreuses qui ont fatalement échappé à la chirurgie et à la chimiothérapie. Dans la salle d’attente de ce grand centre universitaire américain, des brochures de toutes sortes sont à la disposition des patients.

Lors de mon dernier examen, j’en ai regardé une de près, sur « la nutrition pendant le traitement des personnes souffrant d’un cancer – un guide pour les patients et leur famille46 ». J’y ai trouvé beaucoup de choses censées, comme la recommandation de manger plus de légumes et de fruits, d’avoir « quelques repas sans viande chaque semaine », ainsi que de réduire la consommation d’aliments gras et d’alcool. Et puis, dans la section sur « la nutrition après la fin du traitement », une phrase lapidaire : « Il existe très peu de recherches qui permettent de penser que les aliments que vous mangez peuvent prévenir le retour de votre cancer. » A la page suivante, j’ai trouvé une liste de « collations nutritives » censées me soutenir pendant la chimiothérapie. Cette liste recommandait pêle-mêle : les petits gâteaux, la crème glacée, le pain blanc, les bretzels, les muffins, les milkshakes et même le
« lait de poule ». L’intention est louable : prévenir la perte de poids qui accompagne souvent la chimiothérapie. Mais ce sont tous des aliments à index glycémique élevé qui stimulent directement les processus inflammatoires. Leur utilisation occasionnelle pendant la chimiothérapie (qui attaque la tumeur directement) est sans doute acceptable pendant cette phase du traitement, mais elle doit rester judicieuse. Sur les 97 pages, pas un mot sur le curcuma, le thé vert, le soja, les myrtilles ou les champignons immunostimulants. Mes confrères cancérologues m’ont sauvé la vie, et j’ai une estime profonde pour leur engagement quotidien auprès de patients qui portent une maladie particulièrement éprouvante. Comment est-il possible que ces médecins exceptionnels continuent à promouvoir une idée aussi fausse ? En discutant avec certains d’entre eux que je compte au nombre de mes amis, j’ai réussi à trouver la réponse à cette question. Il s’agit en fait de plusieurs réponses. « Si c’était vrai, ça se saurait ».

Comme tous les médecins, les cancérologues sont constamment à l’affût des avancées susceptibles d’aider leurs patients. Ils participent tous les ans à des congrès afin de se tenir au courant des nouveaux traitements. Ils sont abonnés à des revues scientifiques où les nouvelles études sont publiées, ainsi qu’à des revues professionnelles, de nature plus commerciale, qui commentent les études et les recommandations des leaders d’opinion sur un ton journalistique. Plusieurs fois par mois, ils reçoivent la visite de représentants de l’industrie pharmaceutique qui leur présentent les derniers médicaments disponibles sur le marché. Ils ont le sentiment d’être au courant de tout ce qui compte dans leur domaine. Et, dans l’ensemble, ils le sont. Mais dans la culture médicale, on n’envisage de changer les recommandations faites aux patients que dans un cas et un seul : quand il existe une série d’études, faites « en double aveugle », démontrant l’efficacité d’un traitement chez l’homme. C’est ce qu’on appelle, légitimement, « la médecine fondée sur les preuves ». Par rapport à ces études expérimentales chez l’homme, l’épidémiologie n’est considérée que comme une source d’hypothèses.

D’autre part, pour un cancérologue qui passe ses journées au contact des patients, les études faites en laboratoire sur des cellules cancéreuses ou sur des souris ne sont pas prises en considération tant qu’elles n’ont pas été confirmées par des études humaines à grande échelle. Elles ne constituent pas encore des « preuves ». Même quand elles sont publiées dans Nature ou Science, elles n’arrivent généralement même pas sur l’écran radar de ces spécialistes qui n’ont guère le temps d’explorer le travail pourtant colossal réalisé en laboratoire. Et comme ils n’en ont pas entendu parler dans leurs sources habituelles, ils ont le sentiment que « ça ne peut pas être vrai, sinon je le saurais ». La validation d’un médicament anticancer jusqu’au stade des expériences sur l’homme en nombre suffisant coûte aujourd’hui entre 500 millions et un milliard de dollars. Ce type d’investissement apparaît justifié lorsqu’on sait qu’un médicament comme le Taxol rapporte à la compagnie qui en détient le brevet un milliard de dollars par an. Il est en revanche absolument impossible d’investir des sommes de cet ordre pour démontrer l’utilité des brocolis, des framboises ou du thé vert, puisqu’ils ne peuvent pas être brevetés et que leur commercialisation ne remboursera pas l’investissement initial. Nous n’aurons jamais, pour les bénéfices anticancer des aliments, d’études humaines de même calibre que pour les médicaments. Du coup, il est fréquent que l’on entende : « Toutes ces études chez les souris, ça ne prouve rien chez l’homme. » Et c’est juste. C’est pourquoi il est capital d’encourager les instances publiques à financer la recherche sur les bénéfices anticancer des aliments chez l’homme.

Cependant, je suis convaincu qu’il n’est pas nécessaire d’attendre des résultats pour commencer à introduire ces aliments anticancer dans son alimentation. Pourquoi ? Parce qu’il est parfaitement établi que le type d’alimentation que j’ai moi-même adopté et que je vous recommande ici : 1. ne fait courir aucun danger à ceux qui la suivent ; entraîne, au contraire, des bienfaits pour la santé qui dépassent de toute façon très largement le cadre du cancer (effets bénéfiques sur l’arthrite, les maladies cardiovasculaires, la maladie d’Alzheimer, etc.). Ce qui signifie qu’au minimum, en suivant ces principes, on se fait beaucoup de bien. « Ne nous embête pas avec ton régime ! » Plus grave peut-être est le fait que la nutrition est une discipline à peine enseignée en faculté de médecine. Dans de nombreuses facultés, les concepts de nutrition sont saupoudrés au sein de l’enseignement d’autres disciplines, comme la biochimie ou l’épidémiologie. Mes connaissances de nutrition avant que les médecins tibétains n’éveillent mon intérêt pour cette branche fascinante de la médecine étaient très inférieures à celles d’un lecteur moyen de Elle.

En caricaturant à peine, j’avais appris que : — les aliments sont composés de glucides, lipides et protéines, vitamines et minéraux ; — si on souffre d’obésité, il faut absorber moins de calories;— de diabète, il faut manger moins de sucre ; — d’hypertension, moins de sel ; — d’une maladie cardiaque, moins de cholestérol. Mon ignorance en matière de nutrition m’a longtemps mené à adopter une attitude dédaigneuse vis-à-vis du rôle thérapeutique des aliments. Je préférais, moi aussi, des traitements issus de la branche noble de la médecine : les médicaments. Je me souviens très bien d’un dîner de cardiologues, dans les années 1990, auxquels j’avais été invité à donner un cours sur le lien entre la dépression et les maladies cardiaques. Pour persuader ces médecins très sollicités d’assister à la soirée, la compagnie pharmaceutique qui organisait l’événement nous avait réunis dans un des meilleurs restaurants de Pittsburgh – un restaurant entièrement dédié à la meilleure viande de boeuf des Etats-Unis. L’une des cardiologues refusa la suggestion du maître d’hôtel de commander une superbe pièce de chateaubriand (de 700 g !). Elle lui dit gentiment qu’elle surveillait son cholestérol et lui demanda s’il était possible d’avoir plutôt un plat de poisson. Elle se fit immédiatement charrier par le reste de la tablée : «
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Je ne comprends pas ce qui se passe. Jonathan et Doug sont à côté, dans la salle de contrôle, on ne peut communiquer que par interphone.J'entends alors dans les écouteurs : 'David, on a un problème. Il y a quelque chose qui ne va pas avec les images. Il faut qu'on recommence.' Bon.J'attends. On recommence. Nous faisons de nouveau dix minutes d'images anatomiques. Et voici le moment où la tâche mentale doit débuter.J'attends. La voix de Jonathan me dit : 'Ecoute, ça ne va pas. Il y a un problème. On arrive.' Ils viennent dans la salle du scanner faire glisser la table sur laquelle je suis allongé, et je vois en sortant du tube qu'ils ont une expression étrange. Jonathan pose sa main sur mon bras et me dit : 'On ne peut pas faire l'expérience. Il y a un truc dans ton cerveau'.

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Dans toutes les cultures et à toutes les époques - jusqu'au début de l'ère moderne -, l'art qui consiste à guider les malades vers la santé a été pratiqué par des individus exceptionnels appelés 'hommes-médecine' ou 'chamans'. D'un continent à l'autre, comme l'observe Carl Gustav Jung, leurs pratiques sont extraordinairement similaires. Comme s'il s'agissait d'un des rares universaux de la culture humaine - au même titre que le tabou de l'inceste. Au coeur de cet enseignement immémorial, on retrouve un principe invariant : le traitement du patient doit se focaliser moins sur ses symptômes physiques que sur son élan vital.
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Loren Cordain est chercheur en nutrition à l'université du Colorado. en apprenant que certaines population - aux moeurs très différentes des nôtres - ne connaîtraient pas l'acné (due -entre autres mécanismes- à une inflammation de l'épiderme), il a voulu en avoir le coeur net. Cela paraissait impossible, tant l'acné semble un passage obligé de l'adolescence qui touche dans nos pays 80 à 95% des moins de 18 ans. Cordain est allé avec une équipe de dermatologues examiner la peau de 1200 adolescents coupés du monde dans les îles Kitavan en Nouvelle-Guinée, et de 130 indiens Aché qui vivent dans le Paraguay. Dans ces deux populations, ils n'ont en effet trouvé AUCUNE trace d'acné. Dans leur article publié dans "Archives of Dermatology", les chercheurs attribuent cette étonnante découverte aux habitudes nutritionnelles de ces peuples qui ont conservé le régime alimentaire de nos lointains ancêtres : aucune source de sucre raffiné ni de farine blanche, et donc aucun pic d'insuline ou d'IGF dans leur sang...
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Je ne comprends pas ce qui se passe. Jonathan et Doug sont à côté, dans la salle de contrôle, on ne peut communiquer que par interphone.J'entends alors dans les écouteurs : 'David, on a un problème. Il y a quelque chose qui ne va pas avec les images. Il faut qu'on recommence.' Bon.J'attends. On recommence. Nous faisons de nouveau dix minutes d'images anatomiques. Et voici le moment où la tâche mentale doit débuter.J'attends. La voix de Jonathan me dit : 'Ecoute, ça ne va pas. Il y a un problème. On arrive.' Ils viennent dans la salle du scanner faire glisser la table sur laquelle je suis allongé, et je vois en sortant du tube qu'ils ont une expression étrange. Jonathan pose sa main sur mon bras et me dit : 'On ne peut pas faire l'expérience. Il y a un truc dans ton cerveau
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