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EAN : 9782706709944
224 pages
Salvator (28/02/2013)
4.1/5   21 notes
Résumé :
Jean-Marie Elie Setbon né juif ashkénaze par sa mère et sépharade par son père est mystérieusement attiré par Jésus-Christ depuis l'âge de 7 ans. A 15 ans, il se rend à Montmartre un dimanche vers 18 heures. "J'assistai sans le savoir à ma première messe lorsqu'une voix intérieure m'a poussé à aller communier. Cela ne m'a rien fait du tout sauf que c'est devenu une « drogue » : j'y suis retourné presque chaque dimanche pendant 3 ans !".
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
De la kippa à la croix.

A travers son livre Jean Marie Elie Setbon évoque son attirance pour Jésus au fil de sa vie.
Bien que sa famille soit juive non pratiquante, il ressent l'appel de Jésus mais une malheureuse expérience le dissuade de poursuivre dans cette voie. Il est indéniable que la religion, quelle soit juive, musulmane ou chrétienne, l'intéresse et l'attire. Il lit le Coran, la Bible et la Torah. A l'adolescence, il trouvera sa voie dans le judaïsme au point de suivre la Loi juive à la lettre au grand damne de ses parents non pratiquant et de partir étudier en Israël auprès des juifs orthodoxes puis Ultra-orthodoxes. Il se dirigea ensuite vers les juifs Loubavitch dont il se  sent plus proche. Marié et père de famille, il évoque avec amertume certains points du quotidien qui lui pèse et que la religion juive ou l'interprétation des hommes n'autorisent pas. Il tentera longtemps de trouver sa voix dans le judaïsme, tout en ayant cette attirance pour Jésus mais en la refoulant, jusqu'au jour ils se sent enfin plus libre et enclin à recevoir Jésus pour finir par se convertir avec l'approbation de ses enfants.

Ce livre est un témoignage.
Tout comme l'auteur, chacun de nous a refoulé ses désirs profonds pour ne pas froisser ses proches et rester dans le rang. On pense que le choix que l'on fait est 'bon' pour nous puisqu'on suit la voix que la société, la communauté ou l'espérance de nos proches nous incite à prendre au risque de se perdre soi-même.

J'ai lu ce livre avec un grand plaisir. Il est divisé en chapitre relativement court mais exprimant l'essentiel. le style de l'auteur est simple, les sentiments qu'il éprouve et ses questionnements intérieurs y sont très détaillés. A la lecture de ce livre on ne peut que ressentir les profonds tourments de l'auteur mais surtout son amour pour Dieu et le catholicisme.
Si j'ai une remarque à exprimer en vue d'améliorer l'ouvrage, car cela m'a manqué lors de ma lecture, c'est de fournir un lexique expliquant en quelques lignes les termes religieux qu'ils soient juifs ou catholiques.

Enfin, Bravo à l'auteur Jean Marie Élie Setbon pour ce témoignage fort et je lirais avec grand plaisir vos prochains ouvrages.

Je garderais en mémoire cette phrase que je trouve magnifique : "Quand l'âme ne peut plus exprimer ce qu'elle vit avec des mots, elle s'écoule par des larmes."

Merci à l'auteur et bonne continuation sur le chemin de l'écriture, merci aux éditions Salvator pour m'avoir fait parvenir ce livre qui m'a touché et plu, merci enfin à Babelio pour cette initiative formidable et cette expérience qui ouvre l'esprit vers d'autres lectures.


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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et son opération Masse critique ainsi que les éditions Salvator de m'avoir permis de découvrir ce livre.

Ce livre représentait plusieurs défis pour moi. Déjà, c'est un récit autobiographique, genre que je n'ai pas du tout l'habitude de lire. Dans un second temps, c'est un livre qui traite de la conversion d'un Juif au catholicisme et on parle donc essentiellement de religion. Il faut savoir que je suis athée mais que je m'intéresse un peu à l'histoire des religions. J'évite généralement le sujet religieux lors de discussion car ça tourne souvent au pugilat et les questions religieuses me passent au dessus de la tête. Mais lorsque j'ai vu ce livre sur l'opération Masse Critique de Babelio, le résumé de l'éditeur a su titiller ma curiosité et je me suis dis : « Mais qu'est-ce qui peut bien pousser un Juif croyant et pratiquant à se convertir au catholicisme !? ». J'ai donc été très contente lorsque j'ai su que j'étais sélectionnée pour ce livre !

Ce livre nous raconte le parcours religieux de Jean-Marc Setbon. Je me contenterais de l'appeler « l'auteur » dans la suite de la chronique car il change de prénom au fil de ses expériences religieuses. Son prénom de naissance est Jean-Marc, il se choisira le prénom Elie lors de son pèlerinage en Terre-Sainte et finalement, il choisira Jean-Marie Elie comme prénom de baptême.

Nous suivons donc l'auteur tout au long de sa vie. Il nous fait part de ses interrogations, de ses doutes. Il nous raconte comment le Christ est venu à lui, tout au long de sa vie. Il lui aura fallu d'ailleurs pas moins de 30 ans pour vivre pleinement son attirance pour la religion chrétienne. Et j'ai pu me rendre compte que se convertir au catholicisme était un vrai parcours du combattant !

J'ai eu un seul gros problème dans ma lecture. En effet, je ne suis pas hyper calée niveau religion, surtout en ce qui concerne le judaïsme. Et comme je n'avais pas Internet lorsque je l'ai lu, j'ai carrément buté sur certains termes et certains concepts. Pour ne donner qu'un seul exemple, à un moment, l'auteur nous dis que lorsqu'il devient Juif pratiquant, il se voit dans l'obligation d'arrêter le handball car les matchs ont lieu le samedi. Et j'avoue sincèrement que je n'ai pas vraiment compris pourquoi… Mais bon, quand on a Internet, tout est plus simple : une petite recherche sur un moteur de recherche et le tour est jouer.

J'ai été assez choquée par moment. Notamment lorsque j'ai lu que les Juifs convertis à la religion chrétiennes sont carrément maudits dans les prières juives ! Et j'ai été assez dépitée face à la façon de réagir du manque d'ouverture des gens, notamment d'un religieux qui refusait le dialogue ! Enfin bref, ce livre m'a remué ! Il m'a fait ressentir toute une palette d'émotion : j'ai ris, j'ai été prise par le désaroi, je me suis sentie hors de moi et j'en passe et des meilleures...

Je ne peux avoir que du respect et une profonde admiration pour cet homme qui s'est vraiment battu pour ses convictions ! Je n'ai qu'un seul regret : j'aurais aimé en savoir plus sur ses 6 enfants et sur la façon dont ils ont vécu la conversion de leur père ! C'est abordé un peu trop rapidement à mon goût !

J'ai aimé l'écriture que j'ai trouvé très sincère ! J'avais réellement l'impression d'une discussion avec l'auteur : il nous parle littéralement et j'ai été très touchée par son récit !

Donc voilà, en dépit de mon athéisme, j'ai été très touchée par ce témoignage ! Il m'a ému et sa détermination force le respect !
Lien : http://deslivresenpagaille.e..
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Lu dans le cadre des masses critiques de BABELIO je pose ce jour mon avis sur le livre de la Kippa à la Croix de Jean-Marie Elie SETBON.
Je pense, avant tout, qu‘il est bon de savoir pourquoi j'ai fait le choix de cette lecture. Evidement le thème : la conversion d'un rabbin, Juif orthodoxe vers la religion catholique mais surtout l'intérêt aux questions et cheminement pour en arriver là.

La couverture de ce livre, et je trouve cela dommage, limitera « peut-être » à un public averti. Pourtant ceux qui le liront, devraient se rendre compte qu'il n'est pas aussi austère que sa couverture le suppose.

Jean-Marie Elie SETBON livre dans ce livre ses réflexions, et ceci sans aucun doute, sur le choix qu'il a fait de se convertir. L'histoire débute par l'enfance de l'auteur, ponctuée par son attirance par les églises, la croix, Dieu et enfin Marie. Sa famille est juive, mais ne pratique pas vraiment pourtant lui va devenir un vrai Juif pratiquant, puis basculer définitivement vers le catholicisme.

Loin de mes lectures habituelles j'ai aimé le témoignage de Jean-Marie Elie SETBON. Ce livre est une jolie découverte tant au niveau de la religion juive, que je ne connais pas vraiment et tant au niveau de la conversion : surtout quand on n'a jamais eut à s'en soucier. Nous sommes également loin d'une écriture romancée, l'auteur nous livre simplement son histoire, si bien qu'on a l'impression d'écouter un ami parler.

Je conseille donc la lecture de ce livre à tout ceux qui se posent des questions (ou pas) car il est toujours bon de savoir qu'on est libre de se tourner vers son chemin et de faire de sa vie ce que l'on souhaite.

merci aux éditions salvator pour l'envoi de ce livre et à BABELIO
Lien : http://www.editions-salvator..
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Recit sans fioritures et honnete du "chemin de Damas" vecu par l'auteur qui passe du judaisme le plus orthodoxe au christianisme. Une belle histoire qui eclaire a la fois sur le judaisme et sur la notion de foi chez les chretiens : un appel a suivre "Quelqu'un", A lire avant ou apres, "Le choix de Dieu" du Cardinal Lustiger...
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SYNOPSIS : l'auteur raconte sa conversion au christianisme ; itinéraire émouvant et éprouvant ( !) qui a commencé dans son enfance, par une attirance irrésistible pour la Croix.
POURQUOI AI-JE TROUVE QUE CE LIVRE EST EMOUVANT ET INTERESSANT ? : Emouvant, car je suis toujours remuée dans mon petit confort de catho française par les récits hauts en couleurs de conversions spectaculaires… et celui-ci est pas mal… , et intéressant pour les explications qu'il nous donne sur la loi juive, ainsi que les différences entre le judaïsme et le christianisme.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Si je suis entré chez les ultra-orthodoxes dans le but de me rapprocher de Dieu, nous sommes finalement tellement absorbés dans l'étude que j'ai perdu la relation spontanée que j'entretenais avec lui. c'est seulement lorsque je sors dans la rue que je me remets à Lui parler. L'étude est bonne, mais il faut la considérer comme le faisait saint Thomas d'Aquin : chaque fois qu'il se heurtait à un problème théologique, il filait devant le Saint-sacrement, arrêtait de réfléchir, se mettait en la présence réelle de Dieu et Lui demandait de lui expliquer ce qu'il ne comprenait pas ! A la fin de sa vie, saint Thomas a vécu une très forte expérience mystique au cours de laquelle Jésus lui a dit : "Tu as bien parlé de moi, Thomas". Mais saint Thomas a affirmé ensuite que, par rapport à cette expérience directe qu'il avait faite de Dieu, tout ce qu'il avait écrit, sa Somme de théologie, n'était que de la paille. Les études n'ont pour but que de nous conduire à Dieu, à mieux Le connaître pour mieux L'aimer et ainsi mieux aimer ses créatures.
Par ailleurs, les prières juives sont tellement codifiées qu'il n'y a pas de place pour la prière spontanée - sauf intercalée dans les dix-neuf bénédictions, la prière centrale de la liturgie juive. Bien que les Ecritures juives regorgent de textes qui parlent de méditation, elle se pratique en réalité très peu. De toute façon, la méditation n'est pas l'oraison, cette forme de prière qui est un dialogue intérieur avec avec Dieu. Dans l'oraison, notre âme Lui parle librement et Il nous parle (quoique pas toujours explicitement !). Ce que l'on appelle oraison dans le monde catholique n'existe pas dans le monde juif. Il n'y a pas de relation filiale, pas de coeur à coeur simple avec Dieu. Un juif ne pourrait pas dire comme un paysan au curé d'Ars au sujet de sa prière : " Je l'avise et il m'avise." Je connais une exception, les Juifs Breslev, qui sortent à minuit dans la forêt pour parler avec Dieu. Mais les Breslev sont marginalisés, même si leur fondateur, rabbi Nahman (1772-1810), est reconnu.

Chapitre Juif ultra-orthodoxe, p75-76.
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Aujourd'hui, missionné par Mgr Santier pour donner des conférences et prêcher des retraites en France et à l'étranger, j'ai l'occasion de découvrir toute la palette de l'Eglise, dans sa variété et ses richesses, avec ses insuffisances et ses beautés ! Au début, parce que certaines personnes m'avaient fermé leurs portes, notamment après mon baptême, je me disais que l'Eglise n'était pas accueillante. Maintenant, mon regard a changé. J'ai appris à aimer l'Eglise, ou plutôt Jésus m'a appris à l'aimer comme Lui l'aime : à en mourir ! Quand il est mort sur la croix, Il savait très bien que l'Eglise, la communauté des premiers chrétiens, n'était pas parfaite. Et c'est normal car l'Eglise est composée de ses membres, d'individus. Ainsi, une dimension de l'Eglise est divine et sainte puisqu'elle trouve son fondement en Jésus et l'autre est pécheresse. Sur le plan anthropologique, il s'agit du même conflit qui se joue en chacun entre l'homme nouveau, l'enfant de Dieu, qui ne pèche pas, et le vieil homme qui correspond à notre humanité. Il est bon de se rappeler que l'Eglise est fondée sur Pierre, le même Pierre qui a renié Jésus le soir de son procès, qui n'était pas présent quand Il fut crucifié et qui n'a pas cru Marie-Madeleine quand, au matin de la résurrection, elle est venue lui annoncer qu'elle L'avait vu. Et pourtant, après tout cela, Jésus n'a pas dit à Pierre : "Parce que tu n'as pas été à la hauteur, je te vire, tu n'es plus digne d'être la pierre sur laquelle je veux fonder mon Eglise ! " En revanche, il lui a demandé par trois fois : " M'aimes-tu ?" (Jean, 21).
Je remarque aussi qu'au travers des siècles, dans son mariage d'amour avec l'Eglise, malgré toutes les infidélités de celle-ci, le Christ n'a jamais divorcé. Alors oui, il est pénible de rencontrer des prêtres qui nous ferment la porte de leur église. Mais l'Eglise est belle, sainte dans son union au Christ, et indispensable pour nous donner Jésus ! C'est étonnant, mais peu à peu, je me suis mis à voir et à vivre l'Eglise comme l'épouse du Christ et notre mère qui nous enfante en Dieu.
Revenons au père Y. ! Au cours de notre discussion, il m'explique que les Evangiles sont le plein accomplissement des Ecritures. Alors, je l'interroge :
- Où voit-on dans l'Ancien Testament que le Messie doit naître d'une jeune vierge ?
- Isaïe 7,14.
- ça ne fonctionne pas ! luis dis-je.
Il me regarde d'un air perplexe :
- Pourquoi est-ce que ça ne fonctionne pas ?
- Parce qu'il y a écrit "alma" qui veut dire "jeune fille". Ce mot qu'on a traduit par vierge désignait toutes les femmes non mariées. Une vierge enfantera, en langage biblique, ça signifie tout bonnement : une femme va enfanter, ni plus ni moins, et pas qu'elle va enfanter virginalement ! De plus, pour que cela corresponde à la prophétie d'Isaïe, l'ange Gabriel, au moment de l'annonciation, dans l'évangile de saint Luc, aurait dû appeler l'enfant de marie Emmanuel...
Je me sens totalement désarmé par l'humilité christique, magnifique, du père Y. En effet, à aucun moment, il n'essaie de me convaincre ! Il me répond que la virginité de Marie, c'est une question de foi.
Mais il n'y a rien à faire, je ne suis pas convaincu ! D'ailleurs, je suis très fermé sur toutes les questions qui tournent autour de la Vierge Marie et le père Y. va rapidement s'en apercevoir. Ce jour-là, il n'insiste pas. Cependant, la question de la Vierge Marie va revenir très vite sur le tapis. En effet, un autre jour, il se remet à m'en parler. Je lui réponds :
- Je n'en veux pas de la Vierge Marie !
Il me regarde, interrogateur.
- Non, je n'en veux pas.
- Pourquoi ?
Il cherche à comprendre ma réticence. Un autre aurait dit " Mais si ! La Vierge Marie, c'est une intermédiaire ! " Mais lui, non. il poursuit :
- Pourquoi dis-tu que prier la Vierge Marie, c'est de l'idolâtrie ?
- Quand je vois sur KTO toutes ces processions à Lourdes, ces bougies et ces prosternations devant des statues, c'est comme les idoles en Asie, en Afrique ou dans la Bible.
Il ne répond pas et nous reprenons la lecture de saint Jean de la Croix. une fois de plus, il ne cherche pas à me persuader de quoi que ce soit.

Fin du chapitre Essais de dialogue judéo-chrétien, p132 à 134..
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En devenant chrétien, j'ai appris à aimer l'autre, l'autre en tant que tel et pas seulement parce qu'il est membre de ma communauté. Cela a été une révolution, une nouvelle naissance intérieure, cela m'a donné un regard neuf, un cœur neuf, des sentiments neufs. Aujourd'hui, je suis sensible aux évènements du monde, à tous les évènements et pas seulement à ceux qui touchent le monde juif, et je prie de tout mon cœur pour le monde. Je prie lorsqu'il y a des êtres humains qui souffrent de par le monde. Cette attitude, je ne l'ai jamais eu en tant que juif. On ne m'a pas éduqué ainsi. Il n'y en avait que pour le peuple juif et Israël. Même si de temps à autre, on prie pour le pays dans lequel on habite ou les gens qui nous gouvernent. Mais faire une prière spontanée en famille pour des êtres humains qui souffrent, cela ne se pratique pas. J'ai maintenant cette grâce d'aimer tout le monde, sans sélection. Or dans le judaïsme, on apprend à aimer les juifs mais à considérer que les autres nous veulent du mal. Je regrette de devoir le dire mais c'est ce que j'ai vécu.
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Qu'il est difficile pour un Juif d'adhérer aux paroles du Christ ! on voit dans les Evangiles que quand Jésus annonce quelque chose qui dépasse la raison humaine, les gens le quittent. ainsi, dans l'Evangile de saint Jean (6, 51-58), quand Jésus dit : " Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle", beaucoup de ses disciples s'en vont. Pourtant, ils avaient choisi de le suivre, ils avaient renoncé à la sécurité matérielle et spirituelle dans laquelle ils vivaient auparavant pour Lui ! Mais ce que Jésus affirme ici est au-dessus de tout, cela dépasse complètement la raison humaine. Manger la chair d'un homme et boire son sang ! d'ailleurs, là encore, où est-il écrit dans l'Ancien Testament que les Juifs doivent manger la chair et boire le sang d'un être humain, de Dieu incarné ? On ne peut pas incriminer ces gens qui ont quitté Jésus à ce moment-là ! Il faut réaliser que le christianisme est fondé sur la folie ! La folie de la croix, c'est-à-dire que le fondement du christianisme est au delà de la raison humaine, de la perception humaine. On ne peut pas reprocher aux Juifs de ne pas voir que Jésus est Dieu, car qui le voit ? On y adhère par la foi et par la grâce de Dieu.

Chapitre Catéchumène à plein temps, p153-154.
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"Quand l'âme ne peut plus exprimer ce qu'elle vit avec des mots, elle s'écoule par des larmes."
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