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Chagall en Russie tome 1 sur 2
EAN : 9782070628254
64 pages
Gallimard (09/09/2010)
3.06/5   96 notes
Résumé :

Vous ne lirez pas ici la vraie vie de Chagall. C’est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc Chagall. Il vit dans un shtetl de la Russie des Tsars, à l’aube du XXe siècle. Il est jeune et très amoureux. Mais il est peintre aussi, et le père de celle qu’il aime veut pour sa fille « un bon juif qui ait un bon métier ». Quitter son amour ou bien la peinture ? Même le Rabbi de Loubavitch ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai voulu lire cette bande dessinée parce que j'aime Chagall, et la Russie, et je me demandais comment Joann Sfar allait s'en sortir avec ce sujet.

On retrouve l'humour made in Sfar typique, qui se moque de la religion mais est plein de tendresse pour ses personnages.
Il évoque le quotidien des petits villages ashkénazes avec des images - comme Issac Bashevis Singer le fait avec des mots - et pour donner une impression d'authenticité, Sfar utilise quelques mots en yiddish dans les dialogues.
Après avoir mis en avant la musique dans la série Klezmer, ici c'est la peinture qui devrait être mise en avant. Mais dans ce premier tome Marc Chagall est surtout un jeune homme rêver qui rêve de peinture et de sa belle. Seulement voilà, le père de la jeune fille veut un gendre qui ait un "vrai métier".

Sfar a utilisé dans ce tome deux jeux de couleurs distinctes : des couleurs primaires qui donnent un ton joyeux aux scènes de rêveries du peintre, et des couleurs plus sombres pour les scènes de guerre avec les cosaques. Celles du voyages se situent un peu entre les deux.
Pas désagréable à regarder, en revanche on peut reprocher au scénario de ne pas être très travaillé.
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Un petit voyage poétique et rêveur aux côtés de Chagall, sous la plume de Joan Sfarr ; comme un air de famille chez ces deux-là...
C'est plaisant, parfois sans queue ni tête, avec beaucoup de références aux peintures et dessins de Chagall, ce peintre qui ne ressemblait à aucun autre, avec ses violonistes volants et ses mariés en lévitation... (a dû aussi inspiré Emir Kustiriza pour son Temps des gitans...).
L'histoire : Chagall, dessinateur rêveur, se laisse vivre en Russie. Mais il est amoureux, et le père de son amoureuse ne veut pas donner sa fille à un feignant qui n'a pas de vrai travail... Chagall part en quête de conseil auprès du grand rabbin, et de travail accessoirement. Sur sa route, il croisera de bien étranges personnages....
A suivre !
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Cela ressemble à une biographie, s'inspirant de la vie de Marc Chagall dans la société société paysanne russe du début de la Révolution, avant son exode en France. Mais en réalité, le projet de Joann Sfar est de s'imprégner et de s'immerger dans l'oeuvre, les peintures et les dessins de l'artiste. Il s'agit plutôt d'une interprétation que d'une biographie linéaire. Alors on va retrouver quelques éléments et personnages récursifs de ses peintures : des personnages marginaux, un violoniste klezmer, un boucher un peu simplet, un illuminé qui se rend pour le Christ et quelques cosaques sanguinaires. Et puis il y a l'histoire d'amour et la situation des juifs dans cette société, dure et cruelle. Malheureusement dans ce premier tome, tout cela s'accumule sans vraiment s'articuler, il y a un côté désordonné, un scénario qui semble improvisé, écrit au fil des pages sans plan préalable, comme les toutes premières aventures de Tintin, de plus, l'écriture est parfois difficile à déchiffrer. Il me semble tout à fait louable de choisir des procédés d'écriture automatique, d'inspiration laissée libre, chèrs au surréalisme et à l'époque, pari très ambitieux mais pas tout à fait réussi, car difficile pour le lecteur de vraiment entrer dans cette histoire un peu brouillonne.
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Même constat que pour Manu Larcenet : Joann Sfar, soit j'adhère, j'adore, j'adopte (Le chat du Rabbin, Socrate le demi-chien)... soit je reste complètement hermétique (La Comtesse Eponyme) et je m'y ennuie alors copieusement.

Encore un échec pour moi avec cette BD. Déjà, faute de connaître la culture juive, beaucoup de termes inconnus (en yiddish ?) dans l'album, donc autant de clins d'oeil qui m'échappent. J'ai vu quelques oeuvres de Chagall mais je ne sais rien de sa vie, même si d'après l'éditeur "vous ne lirez pas ici la vraie vie de Chagall. C'est un fabuleux conte juif, dont le héros se nomme Marc Chagall". le contexte socio-historique russe de l'époque, je ne connais guère plus... Quant aux divagations de l'auteur, philosophiques ou autres, je n'y ai pas compris grand chose. Je me garderai donc de lire le second tome quand il paraîtra. Pas grave, j'ai le chat du rabbin à redécouvrir sans me lasser !
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Quelle déception. Cette BD ne peut être lu que par les personnes ayant un bon niveau de connaissances de la culture Juive : certains dialogues sont juste incompréhensibles, du fait de la présence dans chaque phrase d'un terme yiddish.... sans glossaire : c'est impossible à lire.
C'est aussi une représentation très symbolique de la vit de Marc Chagall, et pour qui ne connait que vaguement sont oeuvre, c'est aussi à n'y rien comprendre.
Il me restait donc le dessin..... et me laisser porter par un récit qui m'échappait... Je vais lire le second tome car je l'ai emprunté en même temps que celui ci... mais je ne vais pas m'attarder.
C'est pour moi une mauvais expérience
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque j'ai envie de dessiner et que je n'ai pas le crayon en main j'imagine ce que ça serait de dessiner mon modèle.
Mais ça n'est pas pareil que le faire pour de vrai. Dessiner et s'imaginer qu'on dessine ça n'a rien à voir. Quand on se l'imagine, c'est toujours beau et parfait.
A l'inverse quand on dessine pour de vrai se produisent des choses imprévisibles. Pas des maladresses puisqu'elles sont consubstantielles du dessin.
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Les juifs veulent tous la même chose. Crois-moi, Marc, à chaque fois qu'un type se prétend différent des autres, tu peux être sûr que c'est un con. Ou un fou.
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- Tu vois. Moi je dis la vérité. En ce moment je trouve que l'art sert à ça.
- C'est bien.
( J'ai envie de dessiner ce juif qui dit la vérité.)
- Tu as vu. Tu es jaune.
- C'est un symbole ? Je n'aime pas les symboles. Je n'aime pas tout ce qui nous éloigne du monde.
- Non. Tu es jaune parce que j'avais du jaune.
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Il y a de drôles de gens dans ma Russie. J'y ai croisé le Christ mais depuis toujours je savais qu'il était juif et russe.
Et voilà que je rencontre un Golem. Puis un cosaque me vole sans savoir comme il est fort.
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- Comment interpréter le message que nous envoie le Très-Haut…
- …quand il ordonne aux Russes de traiter les juifs comme de la merde?
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