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Critique de Stemilou


Ravie de retrouver Jacques Merenda, après avoir lu ses exploits dans le niçois le voilà de retour à Nice pour voir son fils Christian Lestrival devenu maire. Merenda aimerait aller voir le feu d'artifice en ce jour de fête nationale, 14 juillet 2016, sur cette promenade des anglais si chère aux niçois (je sais de quoi je parle j'en fais partie), mais il est retenu par son fils pour un dîner alors que dehors c'est l'horreur. Apprenant l'attaque terroriste qui vient de frapper sa précieuse ville Merenda n'a qu'une envie: fuir de nouveau, mais avec quel argent? tous ses avoirs sont gelés. Il ne reconnaît plus sa ville, ces habitants, le climat actuel qui n'a plus rien à voir avec ce qu'il a connu, pour fuir il doit donc trouver de l'argent et quoi de mieux que de s'adresser à de vieux amis pour l'aider, c'est donc vers la pègre locale qu'il se dirige.
Mais rien ne se passe comme prévu, il devra ainsi faire face à la vision atroce des corps ensanglantés, à des trafiquant de drogue ou des gens plus que normaux, à l'industrie du sexe et à l'amour le tout enrobé par ma si jolie ville, ses défauts et ses qualités.

Le personnage de Merenda est assez tordu dans son genre, il n'est pas tombé de la dernière pluie certes mais il fait tout de même figure d'ancien. Ce qui ajoute ce brin d'humour et de provocation nécessaire à l'appréciation de ce roman. Toujours traumatisée par cet événement j'appréhendais ma lecture je me voyais mal verser des larmes dans les transports en commun et c'est donc tout l'inverse qui s'est produit puisque c'est le sourire aux lèvres que j'ai achevé ma lecture. J'ignore si quelqu'un d'extérieur à Nice pourrait saisir tout le sens de ce roman mêlant violence et amour, vengeance et tolérance.
il n'en reste pas moins que Merenda est une grande gueule comme on en fait plus à Nice.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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