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Klezmer tome 2 sur 5
EAN : 9782070575527
128 pages
Gallimard (18/05/2006)
4.14/5   52 notes
Résumé :
« Les musiciens de Klezmer sont réunis dans la maison d’une vieille dame. Il y a une grande fête et ils doivent jouer toute la nuit. C’est là qu’ils deviennent vraiment amis. Yaacov aimerait bien épouser Hava et lui faire plein d’enfants. Le Baron fait comme s’il n’était pas jaloux. Vincenzo casse son violon et se voit offrir un instrument extraordinaire. Tchokola le gitan continue de raconter des histoires juives, des histoires zaporogues, des récits édifiants sur ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Deuxième album de la série Klezmer consacrée à la culture yiddish, Bon anniversaire Scylla nous transporte dans les steppes d'Ukraine en compagnie d'une joyeuse bande de musiciens. Juifs ou pas, ces fous chantant transmettent leur joie de vivre. Leur musique et leurs histoires, ici au service d'une vieille dame dont on célèbre l'anniversaire, possèdent tout le charme et la mélancolie yiddish.

Une fête haute en couleurs où la musique Klezmer est si bien dessinée qu'elle semble résonner à nos oreilles et faire vibrer les corps. Joann Sfar nous amuse et nous émeut, il explique aussi son processus de création, notamment l'utilisation de l'aquarelle dont il dit qu'il l'a travaillée en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé.
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L'action du second tome de Klezmer se déroule dans la maison de Scylla, une vieille dame dont on fête l'anniversaire. Notre troupe de musiciens, assez atypique, a été embauchée pour y jouer toute la nuit. Et bien, qu'à cela ne tienne , c'est parti pour une soirée de divertissements.

Joann Sfar a repris le mode "musique yiddish" dans sa narration.
Ce deuxième tome est bien plus riche que le précédent. Non seulement au niveau des graphismes, bien plus travaillés que dans le tome 1 -et pas uniquement au niveau des visages - , mais aussi dans la narration. Cette fois-ci, le lecteur est face à plusieurs niveaux de narration. On se délecte des histoires du tzigane, Tchokola. Histoire à dormir debout dans un premier temps car le pauvre bougre mélange les "éléments pour une bonne histoire tzigane" et les "éléments pour faire une bonne histoire juive". Mais le résultat vaut la peine d'être lu - lorsqu'on accepte de faire de l'humour sur la religion. Et le garde du corps, un cosaque (dans une maison juive ?!!! oui oui) demande gentiment (ou presque) à Tchokola de lui conter une histoire où le héro serait un cosaque. Exercice périlleux pour quelqu'un qui a failli périr de la mains d'une bande de cosaques enragés qui lavait obligée à regarder périr sa famille...

Et pendant ce temps, le jeune Yacoov vit pleinement sa crise d'ado en jouant avec son banjo et en réfléchissant au meilleur moyen d'attirer la belle Hava pour lui tout seul ... le tout sans qu'elle comprenne qu'il n'est qu'un vulgaire puceau !
Hava aussi de son côté fait tout ce qu'elle peut pour s'émanciper, mais pourquoi ? Ou alors, pour qui ? Réponse dans le prochain tome j'imagine.

La lecture de ce tome plein d'insouciance - ou presque - et d'humour m'a ravie et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de cette troupe.
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oujours avec de superbes dessins à l'aquarelle, technique que Joann Sfar détaille à la fin de ce second tome, nous suivons Vincenzo, Tchokola, Yaacov, Hava et Baron qui animent une dernière fête pour cette riche famille juive s'apprêtant à quitter Odessa au petit matin.
Hava et Yaacov nous gratifient d'une scène très mignonne dans la baignoire de la villa… les yeux bandés, tandis que Tchokola raconte des histoires juives puis de cosaques à un cosaque… Ce dernier reste avec eux dans la villa après le départ des propriétaires.
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(...)

Sfar ne m'avait pas convaincue sur "Le Chat du Rabbin", mais il faut dire que j'avais misé beaucoup sur ce chat savant qui a perdu, pour moi, toute sa raison d'être (la parole & l'esprit) à la fin du premier tome (il ne retrouve réellement de son intérêt que dans le tome 5… c'est vous dire si l'attente fut longue). Sur Klezmer en revanche, j'ai pu savourer cette manière si spontanée, presque instinctive d'écrire une histoire. de même, la liberté avec laquelle l'auteur dessine et colorie ses dessins à l'aquarelle m'ont séduites. Certaines illustrations restent confuses tant il y a profusion d'éléments (décors, expressions, mouvements…) mais cela donne du piment à la lecture. C'est un monde où tout se crée en permanence, où les personnages semblent inventer eux-mêmes leur destinée commune. le trait est parfois doux, parfois sec et nerveux, à l'image de l'unique héroïne de Klezmer. En effet, Hava est aussi imprévisible que cette épopée que ce soit psychiquement ou physiquement ; son corps fluctue en permanence, tantôt ronde tantôt svelte, ce qui la rend changeante et renforce son pouvoir de séduction.

Les couleurs sont faites à l'aquarelle. A ce sujet, l'utilisation de l'aquarelle semble être un immense terrain de jeu pour Joann Sfar. D'ailleurs, en parlant de ça, cela me fait penser aux bonus des albums (sauf le quatrième tome qui n'en a pas). On y trouve des réflexions sur la musique, la religion, ce qu'il souhaite faire passer avec la série, ce qui l'encourage à employer l'aquarelle… Ainsi, j'ai lu avec autant de plaisir les bonus d'albums que le récit principal. Grâce à eux, les questions que j'avais à l'égard de cette série sont passées du registre des suppositions à celui des certitudes : Klezmer est le pendant du Chat du Rabbin sur la question religieuse.

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Une belle découverte que cette BD! J'ai particulièrement aimé ce tome 2 notamment pour la partie Notes qui clôt l'épisode. Dans ce volume, Joann Sfar nous parle de sa pratique de l'aquarelle et il évoque ses modèles, Quentin Blake, Christophe Blain, Emmanuel Guibert et d'autres encore. C'est riche, bien écrit, bref passionnant et ça m'a donné envie de me frotter à cette pratique artistique dont il parle si bien!
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tchokola (le tzigane ) : Hey ! Hey ! vas-y ! Fais le con avec tes pieds !

Pendrac (le cosaque) : ça s'apelle danser.

Tchokola : Ho! Faut pas exagérer ! Moi, j'appelle ça faire le con !

Pendrac : Espèce de métèque, c'est la danse des princes !

Tchokola : oui, oui , oui , on est les princes des connards !
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Hors ses piètres qualités gastronomiques, il nous faut convenir que l'aquarelle colle bien à notre époque : les usagers de l'image commencent à s'apercevoir que toutes les photos de vacances sont semblables. On revient un peu déçu de chez les cinéastes. On a compris que ces manières "uniques" de cadrer ou de monter, ça n'est pas exactement la main de l'artiste. Même les étudiants, qui sont pourtant promptes à gober n'importe quoi finissent par s'apercevoir de la pauvreté des outils techno-mécaniques de capture des choses. On leur met un outil en main et l'outil est plus intelligent qu'eux, alors ils obéissent à l'outil. Le temps d'apprendre à maîtriser un logiciel, un autre voit le jour, encore plus intelligent. Et le petit artiste d'ordinateur n'en finit plus d'apprendre que les machines valent mieux que lui. Sa seule marge de décision (de rebellion?) semble se résumer à : Est-ce que je l'achète ou est-ce que je le pirate ?
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Pour ce qui est du logiciel, en plus d'être intellectuellement supérieur à la majorité des créateurs, il s'avère lamentablement obéissant. L'appareil photo numérique, le programme de graphisme informatique, la caméra digitale: des surdoués serviles qui obéissent à la moindre pression de l'index. L'impression de puissance qu'il confère à l'utilisateur masque une irrémédiable stérilité. Entrer au royaume digital, c'est se couper à jamais du monde élémentaire, celui où adviennent constamment d'imprévisible cataclysme.
L'aquarelle, c'est l'inverse ! Elle est bête, mais bête sauvage! C'est les accidents constants entre l'idée qu'on a eue et les réticences de la matière à se plier à nôtre projet.
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Le loup dit au cosaque qu'il fallait redevenir un fauve puisque le monde ne valait pas mieux que ça.
" Il faut pleurer car c'est une tragédie mais il ne faut pas cesser d'être celui qui a les dents les plus acérées " répétait le loup tandis que Raki enterrait les siens.
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[...]à la boxe, personne ne bat le Christ.
Non seulement c'est le plus fort mais en plus, il a une technique impeccable : un vrai anglais.


[extrait de l'histoire racontée par le tzigane]
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