Il y avait en moi une fêlure profonde, une triste dissolution ; j'avais le sentiment que quelque chose s'évanouissait, comme avalé par d'invisibles lézardes. Peut-être la terre et la vie n'étaient-elles pas faites d'aventures surprenantes mais de rêves déconcertants, dépourvus de sens, de mirages qui disparaissaient et se reformaient sans fin.
Depuis l'enfance j'ai toujours vécu la tête pleine de vent.