Dans la série... "J'ai lu ce livre pour que vous ne fassiez pas la même erreur...", je présente Expiation, par Sharon Sala. Oubliez un instant que Ian McEwan a écrit un livre portant le même titre... d'ailleurs, il faut féliciter le responsable du marketing d'avoir imaginé intituler ce roman de Sharon Sala comme celui de McEwan.
C'est vrai, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un livre "Harlequin"... sinon je l'aurais laissé dans le présentoir. Pour sûr. Même si Harlequin lorgne du côté du thriller... on est en pleine bouse (un conseil: marchez dedans du pied gauche, cela porte bonheur). Deuxième remerciement pour le responsable marketing, avoir modifié les habituelles couvertures des romans de Sharon Sala, c'est un coup de génie, ou presque. Normalement, les couvertures présentent des rousses sulfureuses, des blondes incendiaires aux lèvres brillantes et entrouvertes, souvent dans les bras d'un beau brun musclé ayant enfilé sa chemise "bûcheron canadien" fraîchement revenue du pressing... Virer cela et mettre quelques croix sur fond rouge... très vendeur. La preuve, je me suis fait avoir.
Félicitations, enfin, au type (le responsable du marketing?) qui a pondu la 4è de couverture. Ce type arriverait à faire croire que Justin Bieber est le nouveau Freddie Mercury.
Bref...
Intrigue lamentable, personnages absolument mal campés, on ne peut y croire 2 minutes, les grosses ficelles cachent mal l'absence de suspense, on surfe sur la vague des délires mystico-thrilleresques. Pas de description correcte, les décors ne sont pas plantés, la ville de Washington (pourtant au coeur du roman) n'a pas d'âme, des incohérences à la pelle... sans compter les quelques incursions vers les thèmes "romantiques" chers à l'éditeur, mais mal torchés.
Seul intérêt du livre, les 423 pages ont été avalées en moins de 4 heures. Il y a tellement de dialogues insipides et inutiles que cela permet une lecture accélérée.
Ouf, quelle honte d'avoir lu pareille daube.
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Les SDF sont par définition des gens qui « disparaissent », puisque la plupart d’entre eux bougent constamment. Sans compter qu’ils ne sont jamais en très bonne santé. Ça me fend le cœur de penser à tous ceux qui périssent dans des immeubles en ruine, et qu’on ne retrouve jamais.
Il songea alors à Jésus et au supplice qu’Il avait enduré avant de rejoindre son Père au royaume des cieux. Comment osait-il se lamenter sur son propre sort ? Il avait encore des apôtres à rassembler, d’autres à nourrir et bien des choses à faire avant de retourner ad patres.
Il n’était pas revenu de l’enfer du Viêt Nam sans une solide résistance. De retour au pays, il avait reçu son lot d’injures et de crachats, se faisant traiter d’assassin d’enfants pour avoir participé à une guerre impopulaire. Les Viets puis ses propres compatriotes l’avaient pris pour cible, d’accord, mais il n’avait pas la moindre intention de devenir la victime d’un détraqué et de finir comme Barthélemy.
En fait, je suis même persuadée que le destin nous joue parfois de drôles de tours et que, en l’occurrence, nos chemins devaient se croiser — celui du Pécheur et le mien. C’était écrit d’avance, même si je ne sais pas ce qui va advenir, désormais.
Inutile de me sortir des grands mots que tu ne sais même pas épeler !