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EAN : 9782859404178
784 pages
Phébus (22/03/1996)
3.99/5   51 notes
Résumé :
Le roman commence lorsque 1937 s'achève. Sur le pentes enneigées du Tyrol. Christian Diestl apprend aux hivernants l'art de skier. A New York. Michaël Whitacre se persuade. sans trop de difficultés, qu'il est déjà trop tard ce soir pour prendre la décision de ne plus boire et que. par conséquent il n'y a aucune raison pour ne pas remettre cela à demain. A Santa Monica. Noah Ackerman est au chevet Lie son père mourant.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est un roman absolument magnifique, qui se lit d'une traite, et dont on ressort ébranlé. La finesse de l'analyse psychologique le dispute au réalisme des scènes de batailles. L'auteur ne nous fait pas endurer un vain suspens, souvent il raconte la suite d'un épisode juste après l'avoir enclenché, contrairement aux romans américains actuels, et pourtant souvent aussi il déjoue nos attentes. L'intelligence de l'intrigue, montrant l'antisémitisme non pas en Allemagne mais aux Etats-Unis, et au sein même de l'armée, est remarquable, comme l'est la fin. Un livre admirable et injustement méconnu.
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Quelle belle lecture.
Enfin, belle n'est pas forcément le mot exact car c'est aussi terrible. C'est la guerre, dans toute son horreur et sa cruauté. Irwin Shaw nous montre la guerre sur le terrain, avec la peur, les tueries, des morts parfois tellement inutiles. On vit en pleine bataille, aux côtés des hommes qui sont soumis à cette terreur incessante et qui, pourtant, continuent malgré tout à avancer. Ils ne cherchent qu'à survivre, un jour de plus. Les personnages sont décrits de manière si réalistes qu'on a l'impression de les connaître. Ils sont réels, vivants.
Certaines scènes sont extrêmement violentes et nous heurtent. Ecrit juste après la fin de la guerre, ce livre nous retrace, sans oeillères, ce qu'était la vie de ces hommes et de ces femmes qui vivaient la guerre de manière si différente. L'écriture est parfois poétique, parfois discrète, mais toujours lucide et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Lien : https://labibliothequedallys..
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On peut affirmer que nous tenons là un classique de la littérature américaine.
Eh bien, en temps que classique, nous pouvons remplir un certain nombre de cases : Récit linéaire, dialogues plats sans relief, scénario banal :
Trois hommes avant et pendant la deuxième guerre mondiale.
Je me suis appliqué pendant une centaine de pages... Ne voyant rien venir,
j'ai arrêté ma lecture.
Psychologie de boy-scout. Les trois intervenants d'une lourdeur et en même temps d'une candeur pathétique...
Le roman date. Désolé Mr Shaw, mais on a fait mieux et plus fort depuis !

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cela fait longtemps aussi que je l'ai lu et que j'ai apprécié, le film aussi si je ne m'abuse avec Peter O'Toole était assez proche du livre
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(...)C'est un bon livre, avec une histoire bien connue, mais vue avec un angle différent de ce que l'on peut lire habituellement. Je regrette le manque de peps de l'écriture... (...)

La suite sur Déblatérations en sucre !
Lien : http://deblaterationensucre...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La propriétaire ne dit pas un mot lorsque Noah lui régla le prix de la chambre. Elle resta immobile et muette, dans sa sueur, sa vieillesse et son eau de vaisselle, et, du perron, suivit des yeux le soldat et la jeune femme qui remontaient lentement la rue, vers la station des autocars.
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Ca n’ira jamais jusque là. Pendant un an ou deux, il sera un peu inquiété. Il devra peut-être quitter ses affaires, abandonner sa maison. Mais lorsque le but sera atteint, lorsque l’opération aura produit l’effet qu’elle doit produire, il pourra rentrer chez lui. Le Juif est un moyen, non une fin. Lorsque tout le reste sera arrangé , il reprendra sa place légitime.
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des nuits pluvieuses, en Normandie, ... où la guerre lui avait paru n'être rien de plus qu'un cimetière toujours en train de s'agrandir et dont le seul but était la création de nouveaux cadavres
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— Comment te sens-tu ? demandait Noah.
Michael réfléchit un instant.
— Mort, blessé et manquant à l’appel, dit-il.
Ils parcoururent une vingtaine de mètres.
— Ce n’était pas beau à voir, pas vrai ? dit Noah.
— En effet.
— On le savait, dit Noah. Mais on ne pensait pas que ça puisse être aussi horrible.
— Non, dit Michael.
— Des êtres humains …
Ils marchèrent écoutant le son de leurs semelles de caoutchouc, sur la route allemande, entre les rangées de jolis arbres bourgeonnants.
— Mon oncle,dit Noah, le frère de mon père, il a fini dans un de ces camps. Tu as vu les fours ?
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Nous sommes tellement stupides qu’ils nous font éternellement recommencer les mêmes batailles, comme un spectacle permanent au cinéma. mêmes chansons, mêmes uniformes, mêmes ennemis, mêmes défaites. il n’y a que les bombes qui soient nouvelles. Et la fin aussi, qui, cette fois, sera différente..
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