AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782352949305
432 pages
Bragelonne (17/02/2016)
3.78/5   55 notes
Résumé :
C'était la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le New Deal du président Roosevelt avait redéfini la politique américaine. Les bombardements de Hiroshima et Nagasaki avaient créé la peur de l'annihilation totale. L'émergence d'agences gouvernementales avait rendu la population méfiante. Le sentiment de liberté du peuple s'était étiolé... Et nombreux étaient ceux qui voulaient retrouver cette liberté.
Parmi eux, un grand rêveur, un immigré qui s'était tiré des ... >Voir plus
Que lire après Bioshock : RaptureVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 55 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
2 avis
Je ne connais rien à l'univers du jeu dont le livre est tiré.... c'est l'aspect "création d'une société sans lois, sans limites" qui m'a attiré (soit dit en passant... le résumé ne doit pas être le bon (ton résumé fait référence au jeu ).

Voici le bon résumé :
C'était la fin de la seconde guerre mondiale.

Le New Deal du président Roosevelt avait redéfini la politique américaine. Les impôts avaient atteint un pic sans précédent. Les bombardements de Hiroshima et Nagasaki avaient créé la peur de l'annihilation totale. La montée d'agences gouvernementales secrètes avait rendu la population méfiante. le sentiment de liberté des États-Unis s'était étiolé… Et nombreux étaient ceux qui voulaient retrouver cette liberté.

Parmi eux, un grand rêveur, un immigré qui s'était élevé des plus profonds abysses de la pauvreté pour devenir l'un des hommes les plus riches et les plus admirés au monde. Cet homme s'appelait Andrew Ryan, et il avait la conviction que les grands hommes méritaient ce qu'il y avait de mieux. Alors il se mit en quête de l'impossible, une utopie libre de tout gouvernement, de toute censure, de toute restriction morale sur la science, où ce qu'on donnait on le recevait en retour. Il a créé Rapture, la lumineuse cité sous les mers.

Mais l'utopie a été frappée d'une terrible tragédie.

Voici comment tout a commencé… et tout a fini.


Bref, cette idée de société utopiste m'a vraiment attiré et je me suis décidé à voir si cela était possible.
Après la lecture.... grosse découverte... l'homme est vraiment un loup pour l'homme
Rapture est créée au fond de l'océan et les hommes s'y pressent au départ pour des raisons louables : fuir les conflits, le racisme, les contraintes financières...
Au départ, tout est beau... merveilleux ... idyllique MAIS .... cela ne dure pas !
En effet, une des règles de cette société est PAS DE RETOUR EN ARRIÈRE. Une fois que vous intégrez Rapture, vous ne pouvez plus changer d'avis. C'est une question de sécurité afin que le monde extérieur ne sache pas que Rapture existe. Les ouvriers qui une fois ont terminé la construction de Rapture se voient donc piéger sans boulot dans cette univers clos : pas d'aide de l'État car pas d'État, pas de secours à attendre... bref personne vers qui se tourner.
Ajouté à cela l'autre grande règle de Rapture : PAS DE LIMITES ! Et là, vous voyez une société utopique passer dans l'horreur avec des expérimentations sur les humains, de la chirurgie sans contrôle.., des petites filles utilisées comme des incubateur à drogue

Au final... une société au bord de l'implosion.

Côté contenu : j'ai trouvé l'histoire vraiment prenante mais par moment redondante ou lente. Certains passages auraient mérités moins de description et plus d'action pour apporter de la dynamique au récit. La fin ne m'a pas étonnée.. elle correspond bien à l'univers Rapturien.
Commenter  J’apprécie          220
« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate »
(« Laissez toute espérance, vous qui entrez »)
Dante.

Dévoré, ce bouquin ! J'ai adoré. Adoré son cynisme, adoré son réalisme. Car oui, messieurs dames, nous VIVONS dans une société comme celle-là.
Sauf que nous, on nous endort à coups de belles paroles, on nous ment, et les "homines crevarices" font leurs coups en douce.
Andrew Ryan, le "maître" de Rapture, n'a au moins pas ce défaut.

Mais mon enthousiasme déborde et vous ne devez rien comprendre. Je m'explique.
Sieur le milliardaire Andrew Ryan (émigré russe et pauvre, de base, aux dents fort longues, donc...), à la fin de la seconde guerre mondiale, a à la fois assez des impôts et des "règles" de la société américaine, et peur des implications d'une éventuelle guerre nucléaire. (Vous savez, cette période où les sociétés vendant des abris anti-atomiques ont fait fortune...).
Règles de la société qu'il estime aller contre la "libre-entreprise" et le développement technologique.

Il a donc l'idée d'aller créer non un abri anti-atomique, mais carrément une ville sous-marine. Dans le plus grand secret, une ville où l'esprit capitaliste de compétition régnera en maître et où tout sera possible pour tout le monde.
Que c'est beau ! Maguenifaïque, n'est-il pas !
Que ce monsieur Ryan ressemble trait pour trait à nos dirigeants européens, américains, "développés" - je ris, jaune -.

Parce qu'il oublie un truc, monsieur Ryan. Une société capitaliste où chacun est libre de marcher sur les autres pour devenir plus riche que le voisin, bah c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
Il oublie aussi que pour qu'il y ait des gros richards, il faut qu'il y ait des esclaves, et ça aussi ça me rappelle des gens, mais qui, voyons ?... ... ...
Il oublie également qu'à requin, requin et demi. Voire au carré. On trouve toujours plus compétiteur que soi.
Et si, en tant que chef d'Etat, on laisse des mecs qui n'ont aucun scrupule devenir puissants et riches, il y a de fortes chances pour qu'à un moment donné, ces sales types envisagent de mettre la main sur la place que vous pensiez vous être réservée... de devenir calife à la place du calife. Au point que pour rester calife au royaume de la liberté absolue, vous voilà obligé de devenir tyran !

Toute ressemblance avec une situation existante ou ayant existé serait purement fortuite ?
Haha ! hahahaaaaaaaa !

Restons aveugles, bêtes (il y a eu une émission sur Arte, "Tous crétins" ça s'appelle, fort instructive, je vous la conseille), n'ouvrons pas les yeux. Il y en a que ça arrange...
Même si ce n'est que le temps de leur petite vie minable à s'engraisser comme des gros porcs sur le dos des autres, puisqu'à la fin ils crèvent pareil. (quoi que... quoi que...)

Enfin bref, la lecture, parfois, ça vous fout un électrochoc. Ben ce livre-là, au-delà du caractère science-fictionnesque de la drogue vendue par ce foutu mafieux que Ryan se refuse à "borner" dès le départ sous prétexte que ça irait contre son idéologie, il est simplement réaliste.
Sur l'être humain, sur ce qu'on est capable de s'infliger les uns aux autres, sur notre extrême stupidité en tant que race soit-disant consciente et intelligente.
J'ai adoré alors que je ne connais pas le jeu (enfin je le connais par mes enfants mais je n'y joue pas)! ça me fait un peu rigoler que certains le notent mal à cause de ça (Elbakin pour ne pas les citer).

Avertissement : ne le lisez pas en période de déprime.
Commenter  J’apprécie          185
Qui n'a jamais rêvé d'un lieu où il pourrait s'épanouir sans se soucier du regard des autres ? Qui n'a jamais rêvé d'un lieu où tout ce que qu'il gagne lui appartiendrait ? Qui n'a jamais rêvé d'un lieu caché au regard du monde, loin des immondices humaines ? C'est ce que promet de vous offrir Rapture, la cité sous les mers.

Dans ce roman, on retrouve peu après la seconde guerre mondiale, Andrew Ryan, libre penseur et riche immigré avec une seule idée en tête : créer un monde meilleur. Cette idée ne pouvant bien évidemment être mise en oeuvre à l'échelle mondiale, il va tenter de l'appliquer à un plus petit comité, à une population de privilégiés qu'il convie lui-même à le rejoindre dans la cité qu'il a bâti de ses propres mains : Rapture. On va alors assisté à l'essors d'une cité à la politique libérale mais aussi petit à petit, à l'effondrement de celle-ci...

Pour entrer tout de suite dans le vif du sujet : j'ai beaucoup aimé. Ce roman est inspiré du jeu vidéo du même nom, et relate ce qu'il se passe avant celui-ci. Vous n'avez évidemment pas besoin de connaître l'histoire du jeu pour lire le livre.

Le récit est alterné par le point de vue de différents personnages, et si leur nombre peut faire peur au départ, ne vous inquiétez pas, on si retrouve très facilement ! En effet, à chaque fois, un élément vous rappelle qui est ce personnage, même si vous oubliez son nom. Ce peut être par exemple une tendance à vouer une certaine fascination à la beauté des éléments où à leur physique, une envie de rébellion où une idéologie communiste. Bref, si vous ne comprenez pas ma phrase, c'est que vous n'avez pas lu ce livre (et j'espère que vous le ferez !).

J'ai beaucoup apprécié cette alternance de la narration qui nous permet d'être au courant de tout, des projets convaincants comme des complots. J'ai également beaucoup aimé suivre cette cité en pleine essors, sa construction pas à pas et les idées de son créateur qui se voulaient au départ, pacifistes. Mais c'est bien connu, une utopie pareil n'a que peu de chance de réussir ! La descente aux enfers est incroyable ! L'auteur arrive à mettre une ambiance oppressante si puissante, que vous avez l'impression de vous retrouvez vous même piégé au sein même de Rapture ! Certes, le premier tiers du roman est faible en action, mais il est nécessaire pour mettre en place les éléments à venir, et personnellement, je ne me suis pas ennuyée une seconde durant celui-ci, trop occupée à faire des spéculations sur ce qui pourrait arriver ! le rythme s'accélère alors peu à peu jusqu'à devenir opprimant.

En conclusion, je ne peux que vous recommander ce livre qui nous montre bien comment une idée au départ intéressante, peu vite dégénérer ! Je conseillerai tout de même aux âmes trop sensibles de s'abstenir, car ne sous-estimez pas ce dont la science est capable...
Commenter  J’apprécie          137
Passionnée par les jeux de la franchise Bioshock depuis leur sortie, je me suis littéralement ruée sur le rayon de la librairie lorsque j'ai vu la magnifique édition publiée par les éditions Bragelonne. Avec ses pages dorées, au style et à l'histoire "Steampunk", cela m'avait tout l'air d'être un excellent complément à la série de jeux vidéos. Ou plutôt, cela explique comment Rapture a été crée et comment elle est tombée en décrépitude....

En 1945, Andrew Ryan, un riche homme d'affaire ayant prospéré aux États-Unis, se sent menacé par le communisme, et déteste les syndicats. La religion et l'éthique brident trop la productivité et la création des hommes pour lui. de plus, la catastrophe nucléaire d'Hiroshima l'a convaincu de fuir le monde au plus vite, pour ne pas finir désintégré par les armes nucléaires, ou régit par un gouvernement trop restrictif.
Pour cela, Andrew Ryan a décidé d'investir toutes ses richesses dans la création d'une utopie, du nom de Rapture, qui va prendre racine dans le fond de l'Océan... Les scientifiques ne seront plus tenus par l'éthique, les hommes seront libres de prospérer sans suivre de règles particulières. Il n'y aura pas de censure, de politique, et la religion sera bannie. La seule chose à respecter, c'est que chaque personne se retrouvant à Rapture, n'aura plus jamais le droit de remonter à la surface retrouver le monde... Mais qu'importe ? Puisque Rapture sera le Paradis... Andrew va s'allier avec Bill McDonagh, un ingénieur, des médecins, des artistes, etc, pour faire aboutir son rêve de liberté et de sécurité...

Pour ce qui est des personnages, j'ai eu du mal à cerner Ryan. Froid, calculateur, il n'en demeure pas moins généreux avec ses proches, tels que Bill. Acharné, il compte bien ne jamais laisser tomber ses principes, quel que soit le prix à payer...
Bill lui, est un homme sympathique, modeste, qui veut protéger sa famille coute que coute...
Enfin Franck Fontaine, petit entrepreneur mais avide de pouvoir, compte bien s'approprier Rapture...
Il y a a ensuite une énorme ribambelle de personnages secondaires que l'on a pu connaitre dans les jeux vidéos, pour mon plus grand plaisir.

Pour ce qui est de l'histoire, je l'ai adorée. J'ai aimé découvrir la création de Rapture, mais aussi sa chute. Toutefois, l'ouvrage semble un peu inégal. Les longues descriptions au début du livre, pour expliquer la construction de Rapture sont intéressantes, mais bien trop importantes par rapport à la vie racontée à Rapture. D'après moi par exemple, j'aurai aimé en apprendre davantage sur la création des plasmides et des Petites Soeurs, qui tombent un peu comme un cheveux sur la soupe, dans un état qui semble prospérer. Et paf, retournement soudain de situation. L'ouvrage méritait d'être un peu plus développé sur ce point, et un peu moins concernant la création de Rapture.
Pour ce qui est de la chute de cette dernière, j'ai adoré y assister. Rapture glisse peu à peu dans un état policier. Tous les principes fixés vont être bafoués peu à peu, et la vie sous-marine va s'en retrouver horrifique. Entre la guerre civile, les armes biotechnologiques, l'avidité de pouvoir, il est intéressant d'assister à un tel retournement de situation. Comme quoi, le feu aux poudres se propage bien vite... On assiste ici à la véritable déchéance humaine, où les scènes barbares et la politique sont présentes à chaque instant. J'ai aimé les personnages, leur histoire entremêlées dans le livre. Connaissant les jeux, je me suis parfaitement retrouvée dans Rapture, avec les parcs, les places, les Pêcheries, etc. C'est un vrai régal, et un excellent complément aux jeux.
Toutefois, pour les lecteurs n'en ayant pas connaissance, il peut être difficile de se représenter les Chrosômes ou même les plasmides. Mais l'histoire en vaut le détour...

En conclusion, cet ouvrage politique est un vrai régal et nous montre comment une utopie peut rapidement devenir une dystopie... Les créatures qui peuplent Rapture sont dégoutantes mais néanmoins passionnantes, tout comme les comportements des humains, prêts à tout pour le pouvoir... Malgré une inégalité dans le déroulement du récit, j'ai dévoré ce livre. Et j'ai déjà recommencé les jeux afin d'en comprendre vraiment toutes les subtilités cette fois-ci, avec les enregistrements des magnétophones et l'histoire des personnages secondaires que l'on peut rencontrer dans nos quêtes à Rapture. Un véritable bijou tant par le contenu que l'esthétisme. J'ai adoré. Et vous ? Oseriez-vous descendre dans les tréfonds de Rapture ?
Commenter  J’apprécie          80
En 1945, l'Amérique met fin à la guerre en larguant la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki. Pour Andrew Ryan, immigré russe qui a fait fortune aux États-Unis, c'est le signe que le monde ne tourne plus rond. le riche industriel rêve d'un pays épargné par la menace des gouvernements, libéré de l'impôt et des syndicats. Comme un tel pays n'existe pas, il va le créer. C'est ainsi que sera fondée Rapture, la ville utopique, le rêve du libre entrepenariat, où chacun peut devenir ce qu'il souhaite, pour peu qu'il s'en donne les moyens.

Je n'ai jamais joué au jeu vidéo Bioshock. Tout au plus avais-je visionnés quelques extraits de vidéos de démonstration. À l'époque, l'esthétique art déco rétro futuriste m'avait tapé dans l'oeil. Je ne connaissais rien du background du jeu avant d'entamer ma lecture, mais j'ai assez vite compris qu'il s'agirait d'une préquelle.

Je ne vais rien vous cacher, même sans avoir joué au jeu, on comprend très vite que le rêve d'Andrew Ryan ne va pas se dérouler comme prévu. Comme toutes les utopies, le rêve ne résiste pas à la réalité. D'autant que, même si l'industriel sait se montrer convaincant dans ses discours, sa vision part d'une idéologie assez sujette à caution. Une sorte d'expérience de dawinisme sociale en vase clos à grande échelle. le rêve de Ryan, c'est le cauchemar de beaucoup d'autre.

John Shirley est un auteur peu connu, travaillant essentiellement sur des novélisations de films et de jeux vidéos. J'ai trouvé sa plume très agréable à lire. Il est parfaitement parvenu à instaurer patiemment, brique après brique, une atmosphère doucement paranoïaque et claustrophobique. On assiste à la naissance de Rapture en compagnie de nombreux personnages, ce qui nous permet d'en découvrir tous les aspects, des plus clinquants aux plus sombres. le faste des années 50 américaines est bien rendu.

Je pense que ne rien connaître, ou presque, du jeu vidéo a été une bonne chose pour moi car si, comme je l'ai dit plus haut, on comprend très vite que rien ne va se passer comme prévu, cela ne m'a pas empêché d'être très surpris par la tournure qu'on pris les évènements. Je ne m'attendais pas à lire certains passages très glauques et dérangeants... mais cela n'a pas été pour me déplaire ! J'ai découvert un univers bien plus riche que je ne le pensais.

Bioshock : Rapture est une excellente surprise. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman à l'ambiance unique et originale.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          151


critiques presse (1)
Elbakin.net
04 avril 2016
Rapture est à réserver aux inconditionnels de la saga. Les néophytes n’y verront sans doute qu’une surenchère dans l’horreur et la déchéance humaine.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mon nom est Andrew Ryan. Permettez-moi de vous posez une simple question : ce qu'un homme obtient par le travail à la sueur de son front... cela ne lui revient-il pas de droit ? "Non, répond l'homme de Washington. Cela appartient aux pauvres.""Non, répond l'homme du Vatican. Cela appartient à Dieu.""Non, dit à son tour l'homme de Moscou. Cela appartient au peuple." Pour ma part, j'ai choisi d'ignorer ces réponses. J'ai choisi une voie différente. J'ai choisi l'impossible. J'ai choisi... Rapture. Une cité où les artistes ne craindraient pas les foudres des censeurs. Où les scientifiques ne seraient pas inhibés par une éthique aussi artificielle que vaine. Où les Grands ne seraient plus humiliés par les Petits. Et, à la sueur de votre front, cette cité peut aussi devenir la vôtre.
Commenter  J’apprécie          160
Le silence de la statue laissait à Ryan une impression étrange ; il faudrait qu'il fasse ajouter au tableau une bannière qui laisserait comprendre aux nouveaux venus qu'ils se trouvaient aux portes d'une société nouvelle au sein de laquelle l'homme ne souffrait ni le joug de la superstition ni celui d'un gouvernement oppressif :
NI DIEU NI ROI. LE POUVOIR A L'HOMME.
Commenter  J’apprécie          70
Si le monde était de mes patients [...] je le diagnostiquerais suicidaire.
Commenter  J’apprécie          182
« Vous en avez assez d’être assommé par les impôts ? assez d’un gouvernement répressif et violent, des syndicats, des parasites qui attendent que vous leur tendiez la main ? Vous rêvez d’un nouveau départ ? Êtes-vous fait du même bois que les plus grands pionniers ? Partagez-vous leurs espérances ? Si vous avez reçu ce mot, c’est que nous avons estimé que vous étiez de ceux qui méritaient de remplir un formulaire de demande de résidence à Rapture. Sachez que, si ce grand voyage requiert votre émigration, il ne vous coûtera que la détermination et la force de l’entreprendre et de participer ainsi à l’avènement d’un monde nouveau. Si nos équipes de recrutement ont correctement fait leur travail, vous ne comptez pas parmi les syndicalistes, mais êtes un fervent défenseur de l’économie de marché, de la concurrence, et prêt à vous frayer un chemin unique sur cette terre sauvage. Cette nouvelle société est en capacité d’accueillir vingt mille pionniers. Quelle que soit votre décision, nous vous demandons de ne parler de ce pli à personne. Le choix est vôtre… »
Commenter  J’apprécie          00
Un homme se doit de faire de sa vie l'échelle qui le mènera au sommet, et jamais il ne doit cesser de la gravir.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de John Shirley (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Shirley
Watch Dogs Dark Clouds de John ShirleySuivez dans les bas-fonds de Chicago un hacker prêt à tout pour se venger !   Hacking is our weapon*   *Le hacking est notre arme
autres livres classés : steampunkVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4856 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}