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Critique de Souri7


Souri7
23 septembre 2016
Je ne connais rien à l'univers du jeu dont le livre est tiré.... c'est l'aspect "création d'une société sans lois, sans limites" qui m'a attiré (soit dit en passant... le résumé ne doit pas être le bon (ton résumé fait référence au jeu ).

Voici le bon résumé :
C'était la fin de la seconde guerre mondiale.

Le New Deal du président Roosevelt avait redéfini la politique américaine. Les impôts avaient atteint un pic sans précédent. Les bombardements de Hiroshima et Nagasaki avaient créé la peur de l'annihilation totale. La montée d'agences gouvernementales secrètes avait rendu la population méfiante. le sentiment de liberté des États-Unis s'était étiolé… Et nombreux étaient ceux qui voulaient retrouver cette liberté.

Parmi eux, un grand rêveur, un immigré qui s'était élevé des plus profonds abysses de la pauvreté pour devenir l'un des hommes les plus riches et les plus admirés au monde. Cet homme s'appelait Andrew Ryan, et il avait la conviction que les grands hommes méritaient ce qu'il y avait de mieux. Alors il se mit en quête de l'impossible, une utopie libre de tout gouvernement, de toute censure, de toute restriction morale sur la science, où ce qu'on donnait on le recevait en retour. Il a créé Rapture, la lumineuse cité sous les mers.

Mais l'utopie a été frappée d'une terrible tragédie.

Voici comment tout a commencé… et tout a fini.


Bref, cette idée de société utopiste m'a vraiment attiré et je me suis décidé à voir si cela était possible.
Après la lecture.... grosse découverte... l'homme est vraiment un loup pour l'homme
Rapture est créée au fond de l'océan et les hommes s'y pressent au départ pour des raisons louables : fuir les conflits, le racisme, les contraintes financières...
Au départ, tout est beau... merveilleux ... idyllique MAIS .... cela ne dure pas !
En effet, une des règles de cette société est PAS DE RETOUR EN ARRIÈRE. Une fois que vous intégrez Rapture, vous ne pouvez plus changer d'avis. C'est une question de sécurité afin que le monde extérieur ne sache pas que Rapture existe. Les ouvriers qui une fois ont terminé la construction de Rapture se voient donc piéger sans boulot dans cette univers clos : pas d'aide de l'État car pas d'État, pas de secours à attendre... bref personne vers qui se tourner.
Ajouté à cela l'autre grande règle de Rapture : PAS DE LIMITES ! Et là, vous voyez une société utopique passer dans l'horreur avec des expérimentations sur les humains, de la chirurgie sans contrôle.., des petites filles utilisées comme des incubateur à drogue

Au final... une société au bord de l'implosion.

Côté contenu : j'ai trouvé l'histoire vraiment prenante mais par moment redondante ou lente. Certains passages auraient mérités moins de description et plus d'action pour apporter de la dynamique au récit. La fin ne m'a pas étonnée.. elle correspond bien à l'univers Rapturien.
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