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EAN : 9782714479815
456 pages
Belfond (20/02/2020)
3.6/5   99 notes
Résumé :
Un peu partout dans le monde, de nos jours.

Alors que son meilleur ami décide de l'exclure de sa vie, une artiste tente de récupérer le cadeau démesuré qu'elle lui avait offert ; un couple entreprend de bouter hors de chez lui leur fils de trente ans qui, comme tout bon Millenials, va mettre en scène cet « abandon » sur les réseaux et devenir une star du net ; un business man détourne l'argent de son entreprise avant de partir mener une vie déprimant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous n'êtes pas SDF, alors vous comprendrez Lionel Shriver qui, dans ce recueil de nouvelles, nous parle de propriété, de location, de quitter notre nid, d'en retrouver un autre qui ne veut pas de nous, de déloger des hôtes indésirables – fussent-ils nos enfants - , de partir pour mieux revenir, d'entrer en conflit avec nos voisins à cause d'un arbre tentaculaire, et j'en passe.

Toutes ces nouvelles d'une vingtaine de pages chacune (sauf la première et la dernière, des « novellas » de cent pages) ont donc un point commun : le sentiment de posséder quelque chose, de l'immobilier en l'occurrence, et son corollaire, tous les ennuis possibles et imaginables qui accompagnent ce sens de la propriété.

Mais elles ne se limitent pas à cet aspect matérialiste, loin de là ! Lionel Shriver est pour moi une experte en psychologie, et tel un médecin des âmes, elle analyse, psychanalyse, décortique, soulève le sparadrap des bonnes manières et découvre le pus de toute relation.
Tout y passe : les couples, les parents vieillissants, les enfants déjà adultes ; le divorce, les pique-assiettes, le veuvage, le célibat, les jeunes autocentrés, les trop riches, les sous-locataires sans-gêne, les douaniers pointilleux des aéroports, le train de la vie qui passe et ne revient pas…

Un style un brin sophistiqué aux phrases plantureuses et aux mots recherchés nous force à examiner tous les problèmes engendrés par la possession ou tout simplement l'attachement.
De cette auteure américaine, j'avais lu l'excellent « Big Brother ». « Il faut qu'on parle de Kevin » patiente dans mon pense-bête. Il deviendra bientôt ma propriété. Privée, cela va sans dire.

Merci à Babelio pour cette occasion de tester mon instinct de propriétaire à l'occasion d'une Masse Critique spéciale, et aussi aux éditions Belfond, bien entendu !
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De quelques pages à la novella, le genre est décliné avec une belle palette, autour de la notion de propriété.

Pas de politique, encore que la dernière novella soit bien ancrée dans l'Irlande des années de feu, mais une analyse fine de ce concept qui s'étend à bien plus que l'utilisation de quatre murs et d'un toit en toute liberté. On peut posséder bien autre chose qu'une maison ou un appartement, mais dès lors qu'un objet est possédé, il semble exercer sur son propriétaire une influence extraordinaire. Toutes les faiblesses de l'âme humaine semblent se révéler avec le sentiment du bien à protéger : la radinerie, l'égoïsme, le mépris même des principes de base jusque là respectés.

Et c'est avec des histoires très variés que Lionel Shriver parcourt le thème, des parents prêt à tout pour déloger leur fils trentenaire de la maison familiale, un américaine pointilleuse envahie par une sous-locataire sans-gène, un facteur qui tourne le courrier de leur destination , un arbre invasif en plein coeur de Londres…chaque nouvelle est un univers en soi, et la promesse de s'immiscer au coeur d'une tragi-comédie originale. le thème central est pourtant bien identifié.

Il y a ceux qui possèdent et ceux qui profitent de ce que les autres ne sont pas disposés à leur confier. Il y a ceux qui réduisent leur champ des possibles autour d'un lieu ou d'un objet. Avec cette conscience ou pas de la vanité de l'avoir.

Toutes ne se terminent pas en drame, les situations peuvent même créer des effets plutôt comiques, Mais toutes sont réjouissantes pour le lecteur.


Coup de coeur pour cette découverte de l'auteur .

#Propriétésprivées #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Propriétés privées est un recueil de nouvelles même si les histoires débutant et concluant l'ouvrage font plus de 100 pages.
La thématique de la propriété , quelle qu'elle soit , est le fil rouge du live. Mais cela veut tout et rien dire : On possède un mari, une maison , un baume à lèvres, de l'argent...
Toujours est il que ces histoires mettent à nouveau , pour moi, l'incroyable talent de Lionel Shriver.
Je l'imagine prendre des notes en observant ses contemporains . Parce qu'elle nous connait. Sa plume nous décrit , ici sans exagération contrairement à d'autres écrits, avec une précision clinique .
Prenons la première nouvelle . Jillian et Weston se sont connus à la fac , ont sympathisé, couché ensemble .Puis Weston a rencontré Paige tout en passant énormément de temps avec Jillian. Arrive le fatidique moment, l'envie de mariage de Weston et le choix cornélien : Oui si tu coupes les ponts avec "l'autre morue". Celle qui jalonne ta vie depuis des années , avec qui tu joues au tennis trois fois par semaine.
Alors , Lionel Shriver sort le grand jeu des attitudes adoptées, de la recherche de compromis , de la fidélité , de la lâcheté, de la trahison. Et comme c'est magnifiquement écrit, c'est un régal.
Au fil des histoires, vous rencontrerez un arbre qui pousse du mauvais coté de la clôture, des interrogations au moment de la mort du père , une maison qui ne se laisse pas habiter, un squat au Kenya, les affres des contrôles à l'aéroport, l'oisiveté déroutante des ultra riches, des jeunes qui n'ont plus les moyens de se loger et qui ruinent l'existence de leurs parents, un couple sur le déclin endetté jusqu'à ne pas pouvoir se séparer...
Vous allez vous rencontrer peut être dans ses pages, au moins pour ceux qui ont pris l'avion et ont du lever les bras au contrôle :).
C'est fort, brillant, une étude du nos comportements au scalpel.
Une auteure qui décidément m'enthousiasme.
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Une couverture aux couleurs du sens interdit, comme une défense d'entrer. Une serrure pour verrouiller sa ou ses propriétés, mais où l'oeil peut se glisser pour voir ce qui se cache derrière !

Sandwichées entre deux longues nouvelles, une dizaine d'anecdotes pimentées, à l'humour décapant, répandent des arômes piquants pour exposer des réactions multiples et variées vis-à-vis du sentiment de possession. Que ce soit dans la vie de famille, de couple, dans les relations de voisinage animal ou humain, dans le registre amical ou amoureux, dans le besoin de reconnaissance ou dans le domaine financier, ces douze nouvelles puisent leur force et leur réalisme dans la vie actuelle.

– On y rencontre Jullian qui exaspère son entourage avec ses tenues vestimentaires, sa voix, ses rires, ses attitudes n'attirant qu'antipathie voire aversion. Alors, lorsque son meilleur ami décide de se marier, sa future femme est loin de faire exception et éprouve une jalousie doublée d'une haine viscérale contre la pauvre Jullian. Besoin de possession exclusive de l'homme, la finalité de cette histoire est absolument ignoble.
– On y croisera Liam, un trentenaire qui n'a aucun besoin, ni aucune envie, de quitter le foyer familial où il se complait tout à fait dans l'assistanat domestique. Quelle ligne d'attaque s'offre aux parents pour le faire quitter ce nid si douillet ?
– Plus loin, dans un jardin londonien, ce sera un sycomore envahissant et invasif qui empiétera sur la quiétude du petit bout de terrain de la voisine. Pourtant, avant le décès de son mari, elle ne s'intéressait pas du tout au jardinage et sa haine à l'encontre du sycomore va la réveiller subitement et l'aider à faire son deuil.
– Une maison ne se laissera pas apprivoiser par sa nouvelle propriétaire et s'opposera fermement à la peinture de ses murs, au ponçage de son parquet…

L'analyse des personnages, qu'ils soient égocentriques, avares, jaloux, mesquins, profiteurs ou intéressés est pointilleuse, même dans les plus brèves nouvelles.
Le caractère moqueur de l'auteure vise et développe avec délectation, et très justement, toutes les dérives de ce besoin de posséder.
Ici, ce sentiment de propriété transforme ironiquement les personnes et les destins. Les réactions des uns et des autres sont désopilantes, affligeantes, encourageantes ou déprimantes. Les fins sont tantôt heureuses, tantôt tragiques, parfois amères et d'autres fois romantiques. Il y en a pour tous les goûts.

La défense de son territoire, terrestre, humain ou social peut revêtir des formes ou des couleurs tout à fait inattendues !

Ni roman ni nouvelle, ces histoires tiennent souvent du récit tant elles sont criantes de vérité ; qui ne reconnaîtra pas un voisin, une amie, un parent ou soi-même dans ces personnages ?
Je ne connaissais pas la plume de Lionel Shriver. Elle utilise un vocabulaire riche, l'écriture, assez exigeante demande parfois concentration mais elle donne encore plus de piquant et de pertinence à cette vision critique du comportement humain.

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette découverte multicolore aux accents acidulés.
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J'ai donc choisi ce recueil de nouvelles pour faire la connaissance de Lionel Shriver, dont le roman « il faut qu'on parle de Kevin » a été encensé.

L'auteure aborde le thème des propriétés privées sous divers angles : la propriété dans le sens maison, mais dans un sens beaucoup plus poussée :appartient-on à quelqu'un quand on l'épouse, comme c'est le cas dans la première Novella « le lustre en pied » où on trouve Jillian et Baba, un duo amis depuis dans années, qui ont été amants à certaines périodes, mais l'amitié peut-elle résister quand la future épouse déteste Jillian, et somme son « futur » de mettre un terme à cette relation… Un bel exemple de lâcheté masculine…

La deuxième « le sycomore à ensemencement spontané » évoque la solitude du veuvage et la capacité à ne pas s'y enfermer, surtout quand le jardin dont s'occupait amoureusement le mari est soudain envahi par les pousses du sycomore du voisin. Celle-ci est plutôt drôle. Est-ce que l'arbre du voisin vous appartient un peu quand il vous envahi (peut-on le faire tailler?)

Quand j'ai abordé la troisième, avec le fils de la maison qui joue les Tanguy s'incruste, ne fait rien tout le jour et spécule sur la sénilité future de ses parents pour prendre possession totalement de la maison, les parents étant, dans un premier temps, relégués au sous-sol, c'était trop pour moi. S'il s'était agi d'un livre version papier, je l'aurais fracassé, mais je tiens trop à ma liseuse…

J'ai donné une chance encore à « Repossession » dans laquelle Helen, comptable fiscaliste, qui achète une maison sur un coup de tête et dont l'ex propriétaire a été expulsée et tout se met à aller de travers, comme si des fantômes y avaient élu domicile. Jusqu'où peut-on aller pour garder sa maison ? très loin dans le cas d'Helen.

La relation d'un homme qui a inventé « un truc génial » révolutionnant la dialyse et qui a oublié d'être un père : que faire lorsque celui-ci est proche de la mort et exige la présence du seul de ses enfants à ne pas être parti à des milliers de kilomètres ? celle-ci est assez drôle, car « le baume à lèvres » est le héros de l'histoire ou du moins un symbole, un « truc génial » qui peut pourrir la vie…
J'ai continué bravement ma lecture en râlant et trainant des pieds, mais la dernière Novella m'a achevée, j'ai abandonné car ma liseuse était à nouveau en péril et c'eût été dommage pour elle…

« Il faut qu'on parle de Kevin » est dans ma PAL depuis des lustres et je crois qu'il bien qu'il va y rester encore quelques temps.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir ce recueil et son auteure.

#Propriétésprivées #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai couché avec Sullivan vendredi. Ça ne s'est pas mal passé ni rien du tout, mais, au moment crucial, en plein coeur de l'action, il s'est mis à crier, à pleine voix : 'Ah, je suis excité !' Et il a continué à le répéter : 'Je suis excité !' Encore et encore : 'Je suis excité !' Non mais franchement, t'en connais, des gens qui disent des trucs pareils ?
- Les gens disent toutes sortes de choses pendant l'amour, avait concédé B. Et c'est bien de pouvoir le faire. Tu devrais peut-être te montrer un peu plus cool avec ce type.
- Non que je critique... mais quand même, c'est hyper abstrait. Distant. Comme s'il était en train de s'observer lui-même, ou... La plupart des gens prennent leur pied avec des tas de trucs, en général qui remontent à la puberté ou encore plus loin... Mais franchement, dire 'Je suis excité !', ça fait hyper-adulte. Rigide, formel, et presque comme s'il parlait à la troisième personne. 'Je suis excité' Tu trouves ça normal ?
- La normalité n'existe pas. (...) Hors de question que je couche avec toi, Frisk, s'il faut d'abord que tu approuves le script.
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[ Liam, 31 ans, vit toujours chez ses parents ]
(...) il n'a pas attendu d'être invité à entrer [dans la chambre parentale] pour passer la tête. (...)
- Il n'y a plus de moelleux à la framboise. Et plus d'essuie-tout non plus. J'ai pensé que c'était bien que tu le saches.
- Mais il y en avait deux gros rouleaux..., protesta Harriet.
- J'ai renversé du soda.
- Je t'ai demandé maintes fois de ne pas utiliser des mètres et des mètres de cet essuie-tout cher à double épaisseur renforcée pour le sol. Il y a une grosse éponge sous l'évier.
Liam n'était pas un imbécile. En revanche, Harriet, si, à imaginer que son fils ferait enfin ce qu'elle lui avait demandé à 24 reprises si elle le répétait une 25e fois.
(p. 144-145)
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Il lui avait fallu quelques années pour comprendre que si elle peinait à se lancer dans une carrière, c'est qu'elle n'en désirait aucune. Elle était entourée de fonceurs qui pouvaient bien avoir tous les buts, trajectoires et aspirations du monde - leur labeur fébrile visant quelque lointaine destination forcément décevante dans le cas improbable où ils seraient parvenus à l'atteindre. Il fallait aussi des gens pour apprécier le monde tel qu'il était à l'endroit où ils se trouvaient, plutôt que de regarder par la vitre du conducteur et se barrer ailleurs. Il s'agissait moins d'une idéologie normative que d'un simple penchant pour la langueur, voire la paresse ; Jillian l'acceptait joyeusement. Elle n'aspirait pas tant à convertir les autres qu'à cesser de s'en excuser.
(p. 16-17)
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Avant de faire lui-même directement l’expérience de la disparition parentale, Peter aurait imaginé un adoucissement, un arrondissement des angles, chez le parent comme chez l’enfant d’autrefois – comme si les deux parties étaient des boules de glace placées pour un moment béni au soleil, et que tous les plis, les creux et les bosses se trouvaient aplanis et lissés – parfaites boules de bienveillance. Au contraire : le grand âge semblait rigidifier plus encore les personnes dans une incarnation de qui et de ce qu’elles avaient toujours été – les plis étaient plus froissés, les creux plus profonds et les bosses plus proéminentes –, de sorte que, comparée à de la glace, c’était une variante si dure qu’on ne pouvait pas même y plonger une cuillère.
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Lorsqu’il avait ses grands-parents au téléphone, son frère Robert et lui se voyaient sans cesse rappelés de « faire court », car il s’agissait d’appels – et l’expression était toujours mentionnée à voix basse et d’un ton révérencieux- ‘’longue distance’’ ! Maintenant, tous ses grands-parents étaient décédés. Ce n’en était pas, ça, de la ‘’longue distance’’ ?

[Nouvelle "Taux de change"]
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Vidéo de Lionel Shriver
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