Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes Russes

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Vous pouvez le deviner, j'ai beaucoup apprécié ce livre.

On nous raconte comment un émigré russe à New York, en pleine stagnation sociale (travail ennuyeux trouvé par maman possessive ayan) et affective (petite amie travaillant dans un club SM et qu'il n'ose pas présenter à ses parents), archétype même de l'anti héros (maigrichon, timide, un peu lâche) va devenir membre influent de la mafia russe.

Vladimir, nous venons de le dire, s'ennuie ferme dans son bureau, où il occupe, grâce à sa mère, un poste d'assistant à l'insertion des immigrés. Lors de son travail, il rencontre un dénommé Ribakov, vieillard Russe, qui lui promet de le mettre en contact avec son fils , mafieux à Prava (Ndlr: ville imaginaire ressemblant comme deux gouttes d'eau à Prague. Mêmes quartiers, même caractéristiques géographiques et architecturales, noms à peu près similaires, etc).

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http://lelabo.blogspot.com/2006/12/trait-de-savoir-vivre-lusage-des-jeunes.html

Vladimir Grishkin, 25 ans, américain, juif d'origine russe, a des ennuis avec un homme d'affaire sans scrupules qui veut lui faire la peau. Il fuit New York, part vivre dans un pays imaginaire d'Europe de l'Est où il intègre la mafia locale afin de faire des affaires. Son aventure tourne court. Il fuit en sens inverse, se range finalement pour mener une bonne petite vie bourgeoise et fonder sa propre famille. le héros, sympathique au début, laisse vite indifférent. Les dialogues, les situations, les personnages n'ont pas grand intérêt. L'auteur, cultivé, brillant, semble avoir voulu écrire un roman branché, moderne, ironique, sur le thème du multiculturalisme. Peut-être faut-il être un américain citadin, juif, d'origine russe, pour apprécier ce livre. L'humour de Shteyngart m'a laissé froid, au point que j'hésite maintenant à lire ses autres romans, "Absurdistan" (2006), "Super triste histoire d'amour" (2010), "Mémoires d'un bon à rien" (2015).

Sans doute plein d'humour mais j'ai pas rigolé.