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Bernard Turle (Traducteur)
EAN : 9782264041579
464 pages
10-18 (06/04/2006)
3.57/5   80 notes
Résumé :
Que volent les saris ! Que vibre la cithare ! Siddharth Dhanvant Shanghvi, véritable phénomène de la littérature indienne, a inventé le roman made in Bollywood. Nandini Gandharva, muse, peintre et modèle, est l'égérie de tous les artistes du Bombay des années vingt. Espiègle et indépendante, elle mène une vie trépidante, entourée d'un aréopage d'amis hauts en couleur : la belle Libya Dass, le génial Bunkusdaas, l'inventeur des comédies musicales version tandoori, et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Voyage étincelant, décalé, coloré, bruyant, souriant, épicé, dépaysant... Bref, tellement indien !
La fille qui marchait sur l'eau est un roman entre mythe, conte, témoignage, et récit qui nous aspire dans ses odeurs de bout du monde aux côtés de la famille Gandharva.
Dans ce livre, il ne faut pas chercher le réel à chaque phrase mais il faut se laisser emmener au pays des songes, des oiseaux porteurs de malheur, des panthères en chaleur, des maisons gardiennes d'émotions et de souvenirs, des grenouilles apaisantes et des personnages plus haut en couleurs les uns que les autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il m'a rappelé cette Inde qui m'a abritée, accueillie, nourrie, émerveillée, intriguée, charmée... il y a déjà plus de 20 ans.
Une lecture fraîche et dépaysante !
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Une histoire qui commençait bien, dépaysante, ça se passe en Inde.
Mais voilà, plus les pages passaient et plus quelque chose me dérangeait. Pas dans l'histoire, non, mais dans l'écriture.
Est-ce le style de l'auteur ? Est-ce la traduction qui est mauvaise ?
J'aurais bien aimé savoir ce qui arrivait à l'héroïne, mais j'ai abandonné à la moitié.
Trop mièvre, trop long, trop mal dit. Dommage !
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Je viens de le relire 8 ans après ma première lecture. Je l'ai savouré avec autant d'enthousiasme. Une plume poétique, lyrique par moments, nous entraîne avec ses personnages qui se débattent et s'aiment dans les tourments de leurs vies. le mystique est présent à chaque page, c'est un livre profondément indien, où la sagesse est au coeur des décisions des personnes.

Je l'ai adoré, c'est un de mes coups de coeur du moment.
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Belle rencontre avec cette Inde des années 20...1920 bien sûr..
Grâce à un couple d'amis, grands voyageurs et amoureux fous de l'Inde, nous avons échangé quelques uns de nos coups de coeur littéraires afin de passer intelligemment ce confinement.. qui, finalement ne fut nullement source d'ennui, bien au contraire.
Belle rencontre de deux femmes, autour desquelles s'articulent les deux parties principales du roman, Anuradha Gandharva qui va se marier avec le docteur Vardhmann Gandharva et Nandini Hariharan, jeune fille capable de marcher sur l'eau, fille adoptive d'Anuradha qui a perdu dramatiquement son fils Mohan, petit génie de la musique.
Rencontre avec cette Inde dans laquelle le fantastique côtoie les réalités extrêmes de la vie, où les belles mères peuvent gâcher la vie de couple, (ce n'est pas propre à l'Inde), où les enfant meurent....où l'on rêve d'amour...un amour difficile à trouver
Quand on contemple le beau corps de la couverture, on ne soupçonne pas les dures épreuves subies par les personnages dans certaines pages.
Oui, il n'est pas facile de se faire une place dans la société indienne superficielle des Blancs, des Anglais.
Mais la sagesse indienne permet de surmonter bien des épreuves.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Heureuse rencontre que ce roman, trouvé au hasard chez mon libraire.

J'ai avalé tout cru ce récit bollywood plein de charmes, de filles envoûtantes, d'amours contrariées, de malheurs, mais aussi de chants, et d' hommes qui mettent des fleurs de frangipane dans les cheveux de leurs femmes. Un subtil équilibre de sensualité et de drames.

On suit le destin de deux femmes : Nandini la voluptueuse et sauvage idole et Anuradha Gandharva, la douce épouse amoureuse qui verra sa vie gâchée par sa belle-mère, une maison jalouse et la maladie. Nandini, la peintre mystérieuse connaîtra la gloire puis la déchéance après avoir voulu une place dans la société blanche anglaise. Anuradha est, elle née sous une mauvaise étoile : elle trouvera l'amour et le perdra, devra affronter la pire des épreuves qu'une mère puisse avoir à vivre. La vie ne sera plus pour elle qu'un long cheminement d'épreuves en épreuves.

Une jolie leçon d'amour, d'amitié et d'humilité qui nous est servi avec un parfum de chappatis tout chaud.

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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Sur la pelouse, pure verdure abstraite, d'une élégante villa tout au sommet de Malabar Hill, dans les quartiers sud de Bombay, une fille aux clavicules d'une beauté infinie chevauche un peintre étendu, nu : deux faucons, tournoyant au-dessus d'eaux, les observent. Egalement inclus dans cette auguste assemblée, d'autres volatiles et insectes épatés, ainsi qu'une femme dans une baignoire en albâtre sous un amandier tout couvert de la poussière de saison sèche : elle tient un gobelet de vin rouge en équilibre sur le bord de la baignoire; sa main gauche plonge en elle-même, en ressort... Sans perdre le rythme mais sans grande vigueur non plus, les jambes de la fille enserrent le torse de l'homme, ses mains agrippent les coudes de sa monture et elle saute avec, de temps à autre, un soupçon tout juste perceptible d'hérédité féline.
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Bref, leur conversation bancale, indécise, n'était qu'une haie de syllabes. Guindée. Destinée à scinder. Parce que ni l'un ni l'autre ne savaient comment dire adieu à une innocence qui avait été tellement absolue. Comment fermer les yeux devant l'immense ciel bleu parce que sa beauté est trop grande ? Comment se séparer de quelqu'un qui vous aime non pour vos secrets mais en dépit d'eux ?
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Quoi qu'il t'arrive, tu dois vivre ta vie, endurer ton destin : en fait, aller de l'avant et l'inviter, le vivre à fond infailliblement. Ne refuse rien : vis tout pleinement. Et, lorsque tu ne feras plus qu'un avec ton kismet, comme si vous dansiez ensemble une danse noble, alors viendra le jour où il te récompensera de tes efforts. Brusquement, tu te retrouveras sous la protection d'une entité qui te permettra de supporter tous les fardeaux qu'il te faudra supporter. Pour moi, cette grâce a été mes chansons. Le jour où j'ai quitté Udaipur, ma mère m'a dit que la vie n'accorde jamais aucune faveur. Elle avait tort, infiniment tort. Pour Nandini, ce sera, je le crois, sa peinture. Dans le cas de ton père..." Anuradha prit son air absent, mais Schloka savait parfaitement ce qu'elle voulait dire. "Un jour, ce sera ton tour : de chercher tout cela, de demander au destin le motif de ses actes. Et, quand tu l'auras trouvé..là sera ton salut. Ce pourra être n'importe quoi. Un nouveau pays. Un amour. Ce pourra être simple comme une historiette ou une brise clémente. Sois toujours suffisamment aux aguets pour être en mesure de le recevoir. Emporte-le avec toi. Parce que toi, Schloka, tu l'auras payé de toute ton existence."
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C'est là que, dans le miroitement du coucher du soleil, sous un vol de trois cents pélicans, les deux femmes chantèrent avec une sincérité totale, un talent inimitable et un pathos tel que, lorsque, pendant le récital, Anuradha sentit dans son dos le picotement d'une tache rouge et visqueuse, elle ne fit pas un geste : le chant n'en était qu'à ses premières mesures que le sang séchait déjà, de son propre chef, rubis évaporé dans la terre brûlante du désert, sans laisser de trace - disparu à jamais. Écrasant ses larmes, elle se joignit à elles pour le refrain. Les veines de leurs trois cous vibrèrent comme le sol avant un tremblement de terre; leurs bracelets de verroterie ajoutaient leur écho métallique quand elles levaient les mains en l'air, lierre de chair s'adressant aux cieux; leurs voix s'entremêlaient, se fondaient l'une dans l'autre, s'unissaient avec un enchantement tel que les villageois sur l'autre rive du lac Pichola ressentirent un besoin urgent et inexplicable de pleurer : des adultes, des adolescentes, des nouveaux-nés, tous, ouvrant grand la bouche, tapèrent sur la berge et pleurèrent tellement qu'un afflux de larmes alla se jeter dans les eaux du lac.
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- L'éducation détruit l'esprit." Elle croisa les bras et prit un air sévère."Je ne pourrais pas supporter ça : des bonnes sœurs frigides toujours à voleter autour de moi; les maximes qui fixent une fois pour toutes ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, ces manuels scolaires stupides et..et, pour l'amour du ciel, elles vous donnent des cours de broderie! Peux-tu m'imaginer, vraiment, l'œil soumis, passant le fil dans l'aiguille et criblant un chiffon carré de points compliqués, pas un de travers..pendant six heures toutes les semaines ?
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