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EAN : 9782749110295
480 pages
Le Cherche midi (17/11/2011)
3.52/5   123 notes
Résumé :


Dans la lignée des Hommes du président et de L'Affaire Pélican, un grand thriller paranoïaque !



« J'étais destiné à raconter l'histoire que personne ne devait jamais raconter. »



Tom Valle, ancienne star du journalisme new-yorkais, a vu sa carrière brisée lorsqu'il fut découvert que certains de ses articles pour un grand quotidien national étaient des histoires inventées de toutes pièces. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 123 notes
Littleton , Californie, 246 km à l‘est de L.A., s'apprête à fêter l'anniversaire de Belinda Washington, jeune centenaire de l'état. Est dépêché sur les lieux Tom Valle , journaliste au Littleton journal. Bon d'accord , jusque le là rien d'anormal jusqu'au moment où Belinda lui dit à l'oreille que Benji , son fils est venu lui fêter son anniversaire……seul petit problème il est mort depuis 1954 dans la terrible inondation de Littleton Flats suite à la rupture du barrage Aurora , inondation qui a dévasté la ville ne laissant qu'une survivante une petite fille de 3 ans à l'époque .Si Belinda n'a pas succombé dans le naufrage c'est qu'elle avait été retenue pour garder les enfants de sa patronne à Littleton.
La journée s'annonce bien chargée pour Tom Valle un accident mortel vient d'avoir lieu il s'y précipite et peut interroger le survivant et témoin de l'accident.
Toujours rien de palpitant me direz-vous , attendez un petit peu .D'abord Tom Valle n'est pas n'importe quel journaliste : c'est celui qui a réussi à faire publier dans un très grand journal national de New York, 56 articles complètement tirés de son imagination et qui a fini par être pris la main dans le sac. Condamné à un exil journalistique de 5000 km au moins de N Y, voilà pourquoi nous le retrouvons dans cette feuille de chou locale !

Mais voilà, qui a menti une fois reste aux yeux de tous un menteur. Et même quand il va enfin déterrer une affaire explosive, personne ne voudra ou ne pourra le croire…. Seuls le croiront et voudront l'éliminer ceux qui savent déjà et qui ont beaucoup de pouvoirs si ce n'est tous les pouvoirs.

Commence alors une course poursuite haletante : arrivera-t-il à débrouiller l'écheveau de toutes ces informations ultra secrètes et tenues secrètes par tous les moyens au nom de la sécurité de l'Etat ? James Siegel écrit là une superbe histoire haletante, prenante, absolument ahurissante et pourtant plausible. Un bon thriller où la science, la politique, et l'incroyable sont mêlés. Seul petit bémol, la quantité incroyable de flash-backs rendant parfois la lecture malaisée et une écriture très, très « simpliste » même si très efficace.


http://www.biblioblog.fr/post/2012/08/14/Storyteller-James-Siegel


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James Siegel est directeur et administrateur d'une des plus grandes agences de publicité aux Etats-Unis. Storyteller, paru fin 2011, est son quatrième roman sorti en France.
Tom Valle, la quarantaine, est journaliste. Après avoir été déchu de son titre de journaliste star d'un grand quotidien new-yorkais quand on a découvert qu'il bidonnait ses articles, inventant de toute pièce ses enquêtes, il se retrouve exilé à Littleton, une petite ville de Californie, où par bienveillance le journal local l'accepte dans son équipe pour rédiger la rubrique « chiens écrasés ». Son passé lui colle aux basques, comme une marque indélébile connue de tous, et il passe pour le menteur du village.
Jusqu'au jour où, interviewant la centenaire de la maison de retraite à l'occasion de son anniversaire, celle-ci lui révèle que son fils mort est revenu la voir. Tom Valle s'intéresse à cette histoire qui pour tous n'est que propos d'une vieille femme sénile. A peu de temps de là, un accident de la circulation entre deux voitures fait un mort. Un détail trouble le journaliste, l'incitant à enquêter pour découvrir, que le mort était castré et que son identité est fausse, par ailleurs le conducteur de la seconde voiture qui n'était pas blessé, a donné un nom et une adresse inconnus des services administratifs.
Tout cela est bien troublant mais à Littleton, qu'on soit shérif ou rédacteur en chef de la feuille de chou locale, on n'est pas du genre à s'imaginer des choses pour autant, surtout quand les soupçons émanent d'un journaliste baratineur connu pour ses articles inventés. Tom Valle va donc se lancer seul dans une enquête dont l'origine remonte à 1954 mais il est loin d'en imaginer l'ampleur et les conséquences, pour lui, pour ses proches, pour les Etats-Unis et pour le Monde !
Bien entendu je ne vous révèle rien de plus puisqu'il s'agit d'un thriller et seule votre lecture vous en donnera l'épilogue. Les critiques ont cité (voir le dos du livre) Les hommes du président, L'Affaire Pélican ou Blow Out comme références. J'ai vu les films, mais je n'ai pas lu les livres dont ils sont inspirés, or ici nous parlons d'un bouquin, ce qui n'est pas du tout la même chose. Je vois bien le rapport entres ces références et Storyteller, mais je n'irai pas tout mettre à ce même niveau.
Ceci dit, j'ai beaucoup aimé le roman de James Siegel. Il se lit très bien, très vite et on a hâte d'arriver au point final, qui d'ailleurs ressemble à des points de suspension. Les chapitres sont extrêmement courts, 56 pour 462 pages, et l'auteur abuse du saut à la ligne, ce qui a pour effet positif d'accélérer le rythme de la lecture en créant une fausse impression de vitesse ou de suspense, mais l'effet négatif, c'est qu'on a en main un faux gros pavé inutile. Les éditeurs adorent les thrillers bien épais, mais est-ce l'avis des lecteurs qui se trimballent des bouquins d'un kilo dans leurs sacs ? La question mérite d'être posée.
Néanmoins, je répète que j'ai aimé le livre, j'ai apprécié le ton de l'écriture, cet humour désabusé, ainsi que les dialogues qui m'ont paru bien tournés et pourtant c'était casse-gueule car Tom Valle discute souvent avec malades dans les vapes sous médocs… le seul point qui me laisse un peu dubitatif – mais c'est aussi certainement le charme de ce thriller – c'est que l'enquête de Tom Valle est assez plan-plan au regard des enjeux et de l'adversaire auquel il s'attaque. La fin du livre est aussi une réflexion sur les secrets d'état et le Monde tel qu'il va, mais est-ce réellement une révélation ?
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Tom Valle a atterri, après ses dernières péripéties, dans un sacré placard : après avoir travaillé pour un journal prestigieux, le voici qui couvre les anniversaires et autres faits divers pour le Littleton Journal, la feuille de chou d'un trou californien. Ce "raconteur d'histoires" s'inscrit dans la longue lignée des ratés sympathiques (voir par exemple les anti-héros de Salem dans Aller simple ou Nager sans se mouiller).

Il faut dire que Tom Valle a la mauvaise habitude de baratiner (et pas qu'un peu). Après un premier article "imaginé", il enchaîne les mensonges. "Ça passa comme une lettre à la poste. D'autres articles suivirent, produits à un rythme soutenu, éblouissante anthologie d'écrits à la foisonnante créativité." Ce qui lui vaut d'être découvert, viré, et d'atterrir dans un petit journal.

Mais voilà qu'il débusque ce qui paraît être le scoop du siècle. Seulement voilà, il a perdu toute crédibilité dans la monde du journalisme : c'est la vieille histoire de Pierre et le loup. Entre solitude et paranoïa croissante, il mène difficilement son enquête. "Je commençais à relier les points entre eux - ici et là je traçais des lignes tremblotantes mais c'était comme dans ce rêve que j'avais fait : chaque fois que j contemplais le dessin à moitié complété, il disparaissait."

Appâtée par une critique plutôt positive de l'Obs, j'ai pourtant été déçue par Storyteller. L'idée est bonne (d'ailleurs le roman se rattrape plutôt sur la fin), mais le récit est redondant, le personnage trop pathétique pour être tout à fait attachant, et l'auteur pourrait jouer davantage sur les doutes que soulève l'enquête de Valle (est-il fou ? est-il incompris ?). Bref, un pageturner estival pas vraiment tout à fat efficace.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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J'ai adoré ce roman que j'ai dévoré en quelques jours. Déjà la couverture est sublime et invite à la lecture. Et puis dès les premières pages, la mayonnaise prend et il est impossible de sortir de l'histoire qui vous entraîne aux côtés de Tom Valle dans une enquête dangereuse et captivante. le personnage principal, Tom Valle, apparaît immédiatement comme un jeune homme très sympathique, auquel on s'attache et dont on a envie de suivre les "aventures". En même temps, comment ne pas aimer un homme qui, malgré l'étiquette de menteur qui lui colle à la peau depuis ses déboires new-yorkais, continue d'exercer ce même métier de journaliste qui lui a valu tous ses ennuis. le récit est très bien mené avec des retours en arrière sur la vie passée de Tom Valle qui permettent de mieux appréhender le personnage ; les indices sont disséminés judicieusement , il n'y a aucun temps mort et l'intrigue se déroule de manière cohérente jusqu'à la révélation finale. Bref, c'est un excellent thriller dont je conseille vivement la lectures aux fans du genre.
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Tom Valle était un journaliste d'investigation promis à une brillante carrière dans un grand journal new-yorkais. Mais c'était avant qu'il soit pris en flagrant délit de mensonge et que l'on découvre qu'il avait bidonné cinquante six de ses articles. Exilé au Littleton Journal, dans le désert californien, notre journaliste fait maintenant la chronique des inaugurations de supermarchés, des anniversaires de centenaires et des accidents de la route. Et c'est justement un accident de la route qui va attirer son attention du fait de ses incohérences et qui va le remettre en selle. Peu à peu, Tom Valle en vient à s'intéresser à un sujet évoqué autrefois par son prédécesseur, celui de la grande inondation qui avait totalement rasé la ville de Littleton Flats dans les années 50. Un sujet pour le prix Pulitzer ? En tout cas, notre reporter se retrouve sur la piste d'une énorme machination. Mais qui sera prêt à croire son histoire, lui dont la voix a été complètement décrédibilisée par ses mensonges passés?
James Siegel nous offre un thriller truffé de rebondissements et de situations plus invraisemblables les unes que les autres. Son livre peut par moments faire penser au film The Game de David Fincher, en raison de la succession d'événements rocambolesques et de la frontière trouble entre folie et réalité. Ici le narrateur, Tom Valle, tente de nous raconter son histoire avant qu'il ne soit trop tard. Il s'adresse au lecteur depuis une chambre d'hôtel dans laquelle il est retranché en attendant que l'on vienne le déloger. La pression du temps se rajoute donc à la tension créée par les différentes agressions subies par notre journaliste qui poursuit son enquête au prix de sa vie.
Le héros Tom Valle est particulièrement intéressant car il s'agit d'un personnage torturé au lourd passé. Hanté par la culpabilité et les regrets, il est désireux de racheter ses fautes. Sa psychologie nous est très bien restituée et le lecteur découvre peu à peu que le mensonge fait partie intégrante de sa vie depuis son enfance difficile aux côtés d'une mère alcoolique et violente envers son petit frère. Au fil des pages, ce personnage de paria luttant pour retrouver son honneur devient très attachant. Même si ses aventures incroyables nous amènent à nous demander fréquemment s'il est fou ou paranoïaque.
L'écriture, nerveuse, s'organise en chapitres courts qui alternent entre flashbacks et présent. L'intrigue emprunte de nombreux chemins détournés, avec en toile de fond la guerre froide, ses enjeux nucléaires et un complot militaire. le récit est mené à tambours battants et nous entraîne jusqu'au dénouement final. On pourra simplement regretter certaines situations qui paraissent un peu trop irréalistes ainsi que des personnages parfois simplistes et un peu ridicules (à l'image de ce plombier tueur à la voix efféminée).
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critiques presse (3)
Lexpress
15 juin 2012
Storyteller redoutable, James Siegel ne cesse de faire monter la pression dans un roman noir à l'ambiance étrange et envoûtante. Un futur livre culte.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeSoir
05 décembre 2011
James Siegel a mis en place une machinerie lourde dont les engrenages, une fois en mouvement, ne sont pas près de s’arrêter.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeFigaro
18 novembre 2011
Journalisme contre complexe militaro-industriel, le vieux duel ne date pas d'hier. Siegel lui redonne du rose aux joues, avec un humour à la Marlowe, une lucidité à la Woodward-Bernstein. Ça n'est pas du bidon
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Même si quelqu'un a calculé que nous mentons environ cent fois par jour. A nos supérieurs, à nos employés, à nos clients, à notre conjoint, à nos enfants, à nos citoyens, à nos policiers, à notre agent du fisc, à nos parents, à nos amis. Aux travailleurs sociaux des Services de protection de l'enfance. A nous-mêmes. Et après nous être menti en nous racontant que Dieu existe, nous Lui mentons, à Lui aussi.
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"Je me tiens sur ce rivage. Un bateau près de moi déploie ses voiles blanches dans la brise matinale et prend la mer. Bientôt, il flotte telle une poussière de nuage à l'endroit où l'océan bleu et le ciel se confondent. Et juste au moment où quelqu'un à mes côtés s'exclame : "Ca y est ! Il a disparu !", je sais que d'autres yeux regardent le bateau s'approcher, et que d'autres voix sont prêtes à s'exclamer joyeusement : "Ca y est ! Il arrive !".
Voilà ce qu'il en est de la mort.
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-Nous avons beau nous préoccuper d’exporter la démocratie – ces temps-ci, on dirait que notre politique étrangère se limite à ça, à cette croisade-, qui protège la démocratie dans notre propre démocratie ? Ces neuf vieillards cacochymes de la Cour suprême ? Qui protège les Etats-Unis aujourd’hui à part des quotidiens médiocres comme USA Today ? Ca fait peur, non ? Mais je suis sérieux. Qu’on le veuille ou non, la démocratie est entre les petites mains moites de la presse populaire. Même si nous n’en avons pas conscience. Même si nous ne voulons pas que ce soit comme ça. Je dis nous mais je pourrais être plus précis : c’est la vérité qui est en première ligne, c’est elle qui reçoit toujours la première balle.
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Vous le sentez, n'est-ce pas ?
Vous êtes là à relier les points, comme je l'ai fait. Je dois vous présenter les événements de cette façon - chronologiquement - pour que vous puissiez suivre et comprendre comment les choses se sont révélées à moi, petit à petit, morceau par morceau.
Pour qu'au bout du compte vous y croyiez. Peu importe que vous doutiez du messager - tant que vous croyez au message.
Alors vous saurez quoi faire. p.233
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Je commençais à relier les points entre eux - ici et là je traçais des lignes tremblotantes mais c'était comme dans ce rêve que j'avais fait : chaque fois que j contemplais le dessin à moitié complété, il disparaissait.
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Video de James Siegel (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Siegel
Bande annonce du film "Derailed" adapté du roman de James Siegel traduit en français sous le titre "dérapage".
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