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Quo vadis tome 0 sur 3

Daniel Beauvois (Éditeur scientifique)Il'â Gal'perin-Kaminskij (Traducteur)
EAN : 9782080712257
539 pages
Flammarion (07/02/2005)
4.11/5   503 notes
Résumé :
"Je songe à une grande épopée chrétienne où je voudrais introduire saint Pierre, saint Paul et Néron, la première persécution, et donner une série de tableaux tellement universels et magnifiques que l'on serait obligé de les traduire du polonais dans toutes les langues" : telle était l'ambition de Henryk Sienkiewicz lorsqu'il entreprit, en 1895, la rédaction de Quo Vadis ?. Pari gagné : l'année suivante, le roman est traduit en Europe et aux États-Unis - les Françai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
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Quo vadis ? est un roman historique que j'ai trouvé à la fois captivant et instructif sur le règne de Néron et la naissance du christianisme. Henryk Sienkiewicz a écrit un ouvrage passionnant dont le thème central est l'amour sous toutes ses formes.

Vinicius est amoureux de Lygie, une otage lygienne, fille d'un roi, car elle est d'une beauté physique à couper le souffle. Lygie partage cette attirance contre laquelle elle a du mal à lutter. Vinicius est un jeune et beau guerrier arrogant et sûr de lui, pas une seule femme ne résiste à ses charmes alors pourquoi Lygie le repousse-t-elle ?
Parce qu'elle conçoit l'amour à un autre niveau, il n'est pas que l'attrait pour la beauté physique, il est aussi l'amour de la beauté de l'âme. La jeune fille est devenue chrétienne, elle suit les enseignements du Christ, mort crucifié. Cette nouvelle doctrine prône l'amour du prochain, quel qu'il soit, même l'ennemi.

Le sens du titre est explicité dans un des chapitres : « Quo vadis, domine ? » Où vas-tu, seigneur ? Pierre, un des principaux apôtres et compagnons du Christ, a une vision de ce dernier qui va à Rome pour mourir à sa place, "puisque tu abandonnes mon peuple". Pierre sait alors ce qu'il doit faire et retourne à Rome.

Ce roman permet une immersion très intéressante à l'époque de Néron et de sa sanglante dictature. Néron, l'empereur, aime le pouvoir et se débrouille pour faire exécuter tous ceux qui pourraient lui faire perdre le trône. Il vit dans un monde d'ultra violence et la pratique lui-même avec grand plaisir pour ne pas être renversé.

Tyran impitoyable, il aime aussi l'art, la musique et le chant, il est en perpétuelle recherche de l'approbation des membres de sa cour, qui doivent faire semblant d'adorer son art sous peine d'être condamnés à mort ! Même les enfants ne sont pas épargnés car la folie de Néron est sans limites, ses désirs doivent être exaucés dans la seconde. L'amour du pouvoir, du sentiment de toute-puissance qu'il confère lui fait perdre la raison.

Quo vadis ? donne une vision différente de ce qu'est le christianisme à l'origine, lorsqu'il n'était qu'une doctrine nouvelle et rebelle au sein du judaïsme, avant de se propager et de renverser l'ancien pouvoir, l'ancienne manière d'envisager le monde, qu'incarnent Néron et Vinicius, avant sa conversion. Vinicius est comme Néron, il use de la violence pour assouvir ses moindres désirs.

Le christianisme des débuts est fondé sur la puissance de l'amour qui transformera l'exercice du pouvoir, mettra les peuples sur un pied d'égalité et détruira l'ancienne organisation sociale pour la remplacer par une nouvelle qui ne sera plus fondée sur la force et la guerre mais sur l'amour et l'égalité de tous devant le Seigneur, le Christ.

Ces idées novatrices et subversives inquiètent Néron qui profite d'un incendie et d'une rumeur l'accusant d'en être responsable pour persécuter les chrétiens et les éliminer d'une façon épouvantable décrite sur de nombreux chapitres. La foule effrayante de bassesse, de bêtise, de méchanceté, se délecte des massacres, du sang qui la divertit et adule Néron. Serait-ce la banalité du mal dont parle Hannah Arendt ?

De nombreux personnages historiques émaillent le récit. Ma préférence va à Pétrone, sans doute le plus célèbre, auteur supposé du Satiricon, l'arbitre des élégances, courtisan de Néron, qui sait cependant rester un esprit libre grâce à la finesse de ses réparties, l'intelligence de ses sarcasmes dissimulés.

La liberté est un état d'esprit qu'il cultive et arrive à préserver même dans une sanglante dictature. Il profite de chaque jour avec philosophie sans se faire d'illusions sur son sort ultime auquel il est préparé. Il saura l'affronter avec courage, dignité, calme, sans laisser paraître la moindre angoisse, en restant sarcastique et supérieur à son bourreau.

" J'ai vécu comme j'ai voulu, je mourrai comme il me plaira", dit cet esthète, amoureux de la beauté, qui déteste le crime car il est laid mais ne peut se convertir à la nouvelle religion à la mode. S'il concède que le Christ est sans doute le plus honnête des dieux, il pense que cette doctrine n'est pas faite pour lui, il serait incapable d'aimer la totalité de son prochain, Néron etc.

Difficile de ne pas penser à Hitler et aux nombreux tyrans sanguinaires que deux mille ans d'Histoire ont produits. Il est effectivement dur d'être réellement chrétien. Qu'en est-il de l'Inquisition et des bûchers d'hérétiques protestants ? Un exemple de l'amour du prochain ?

Henryk Sienkiewicz ne les ignore pas. Parmi les chrétiens des origines, il sait dépeindre certains personnages qui annoncent les fanatismes à venir, fanatismes qui feront dire à Dostoïevski dans Les Frères Karamazov par la bouche d'Yvan le tourmenté que, si le Christ revenait, il serait brûlé par le tribunal de l'Inquisition. Probablement que Pétrone l'aurait été aussi, bien que l'apôtre lui ait promis que l'exercice du pouvoir serait différent avec sa nouvelle doctrine et que les esprits libres ne risqueraient plus d'être condamnés à mort.
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Henryk Sienkiewicz - Quo vadis ? - 1896 : Et si ce monument n'était en fait qu'un des plus beaux livre sur l'amour jamais écrit. Amour entre Vinicius le général romain et Lygie la belle esclave de Rome, amour des chrétiens pour leurs bourreaux et leurs tortionnaires, amour des apôtres Pierre et Jean fidèles aux paroles du Christ pour l'humanité tout entière. "Quo Vadis" montrait à quel point la doctrine des premiers chrétiens aurait pu changer le monde en bien si l'homme n'en avait pas fait plus tard un instrument de pouvoir et d'oppression. Faisant revivre l'aube d'une nouvelle ère, ce livre captivait par ces formidables reconstitutions de l'incendie de Rome et des massacres sadiques commis sur les chrétiens qui servirent de dérivatifs à la colère du peuple. Extrêmement riche dans sa description des personnages célèbres de l'époque, Sienkiewicz réussie comme personne à inclure les petites gens à la grande histoire. Néron et sa folie meurtrière, Pétrone l'habile manoeuvrier fataliste et Pierre le passeur dominaient l'impressionnant corpus constitué en grande partie d'anonymes transcendés par la nouvelle foi en Jésus Christ. "Quo Vadis" donnait une version apocalyptique de ce qu'une société pouvait faire quand elle tenait des boucs émissaires. Les descriptions de ces milliers de chrétiens dévorés par des lions ou brûlés vifs comme des torches dans les jardins du palais impérial impressionnaient durablement le lecteur atterré par les cris des enfants appelant leur mère sur les bûchers. Sienkiewicz ne cachait rien de la cruauté de ces temps soumis au ridicule d'un empereur prêt à détruire sa capitale pour quelques vers dérisoires d'une chanson à sa gloire. Pouvait-on parler de Peplum avec tout ce que ce terme sous-entendait de kitcherie en parlant de ce livre qui transcendait les genres pour offrir au public un des textes les plus spectaculaires de l'histoire de la littérature... un formidable chef d'oeuvre
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A la question du titre, 'Quo vadis?' autrement dit 'Où vas-tu?', la réponse est indéniablement : à Rome, et s'il vous plait au temps de l'empereur fou Néron et des premiers chrétiens... Ce sont ces deux aspects, Rome Antique et religion, qui m'ont marquée et séduite dans le livre, bien plus que l'improbable intrigue autour de cette brute de soldat qui serait devenu un homme bon en 3 sermons et 2 regards de sa belle.

Quo vadis ? est un grand roman historique romain, qui déroule sous nos yeux les jeux du cirque, la vie quotidienne, l'organisation de la société, des esclaves aux patriciens en passant par les vestales, mais aussi les délires, les excès et les fêtes des puissants. Si l'histoire est fictive, on y côtoie des personnages réels, Pétrone, Néron, les Apôtres Pierre et Paul de Tarse... La philosophie et l'esprit du temps m'ont semblé extrêmement bien rendus. Sans oublier cette ironie douce de Pétrone et de l'auteur, si agréable à lire.

Je n'ai pas réussi à déterminer si le livre prônait réellement le christianisme, mais il est en tout cas un magnifique hymne à la bienveillance, à la tolérance, à l'amour et au pardon. Les conditions de vie des premiers chrétiens et l'évangélisation de la société m'ont intéressée. Plus encore, les valeurs et l'humanisme de Pierre ont résonné fortement en moi, comme un rappel qu'il y a des choses bien plus fondamentales que les apparences, le bien-être immédiat ou les richesses.

Pour terminer sur une note plus légère, c'est encore mieux qu'au Scrabble, car ce livre compte pour moi dans 4 challenges ! Challenge PAL, challenge Pavés 20/xx, challenge Atout Prix 8/xx et challenge XIXè siècle 4/xx
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Plus jolie que le printemps, la jeune otage Lygie a ensorcelé Vinicius qui, conseillé par son ami Pétrone, décide de la faire réclamer par Néron mais elle parvient à s'enfuir. Avec l'aide du fourbe Chilon, Vinicius la retrouve en même temps qu'il découvre une perturbante doctrine chrétienne.

Sienkiewicz excelle aussi bien à rendre la vie de l'époque qu'à forger des personnalités tel Néron, poète en mal de reconnaissance, sous l'influence du martial Tigellin, de 'l'arbitre des élégances' Pétrone ou de sa cruelle épouse Poppée qui, lors de l'incendie de Rome, lui suggère d'en faire accuser les chrétiens livrés aux sanglants jeux du cirque.

Style classique, envolées lyriques, mais cela reste un monument!
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C'est en mars 1895 que parut "Quo Vadis" sous forme de feuilleton dans le journal "Gazeta Polska". Dix ans plus tard, cet ouvrage valut à son auteur le prix Nobel de Littérature.
Son auteur, Henryk Sienkiewicz est un écrivain polonais qui laissera à la postérité un autre chef d'oeuvre, "Les chevaliers Teutoniques", un récit sombre de vengeance plein de fracas et de fureur des batailles et teinté du désir de la Pologne à devenir libre.
"Quo Vadis" eût d'abord en France un très mauvais accueil, provoqué par une campagne menée par la presse et quelques écrivains. La mauvaise qualité des éditions et des traductions offertes, alors, au public, n'aidant pas à rehausser le prestige d'une oeuvre méprisée par nombre d'intellectuels.
Pourtant "Quo Vadis" est un ouvrage puissant et dense, où les descriptions, tellement vivantes, laissent à penser que l'auteur a assisté lui-même aux événements qu'il peint. L'incendie de Rome est dessiné avec tant de force et de détails que les flammes semblent s'animer sous nos yeux.
Il nous présente deux grands personnages païens : Néron et Pétrone, il donne à l'un la séduction derrière laquelle se cache le monstre vulgaire et à l'autre la nonchalance qui le mènera au suicide par peur du tracas.
Ce livre est une grande fresque, presque archéologique et la force de son récit lui fait traverser le temps sans lui infliger son outrage.
Longtemps, on a dit de "Quo Vadis" qu'il était un ouvrage teinté de religion, il s'avère qu'en traversant le siècle, il aura fini par être compris comme ce qu'il est : un roman historique fort plein d'humanisme.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Servilement, les condamnés, en des lettres adulatrices, remerciaient César de la sentence, lui laissant une partie de leurs biens, afin de sauver le reste pour leurs enfants. Il semblait enfin que Néron dépassât à dessein toute mesure, afin de sonder l’avilissement des hommes et leur patience à supporter ses lois sanglantes. À la suite des conspirateurs, furent exterminés leurs parents, et leurs amis, et même de simples connaissances. Les habitants des splendides maisons édifiées après l’incendie savaient qu’en sortant de chez eux ils verraient une suite ininterrompue de cortèges funèbres.
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"Je venais à peine de quitter la robe prétexte quand on m’envoya aux légions d’Asie. Ainsi je n’ai pu connaître ni la ville, ni la vie, ni l’amour. Je sais de mémoire quelque peu d’Anacréon et d’Horace, mais je ne pourrais, comme Pétrone, réciter des vers, surtout quand l’admiration, paralysant mon esprit, l’empêche de trouver des mots pour exprimer ce qu’il conçoit. Enfant, je fréquentais l’école de Musonius, lequel nous enseignait que le bonheur, consistant à vouloir ce que veulent les dieux, dépend donc de notre volonté. Moi, je pense, au contraire, qu’il en est un autre plus grand, plus précieux, et indépendant de la volonté, car l’amour seul peut le donner. Les dieux eux-mêmes en sont à chercher ce bonheur ; et moi, ô Lygie, qui jusqu’alors n’ai rien su de l’amour, je fais comme eux et je cherche celle qui voudra me donner le bonheur…"
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[...] ... [Petrone] prit sous le coussin de pourpre une lettre et lut :

- "Je sais, divin César, que tu m'attends avec impatience et que, dans la fidélité de ton cœur, tu languis après moi jour et nuit. Je sais que tu me couvrirais de tes faveurs, que tu m'offrirais d'être préfet de ta garde et que tu nommerais Tigellin gardien de mulets dans celles de tes terres dont, après l'empoisonnement de Domitia (= tante paternelle de Néron), tu héritas, office pour lequel il semble avoir été créé par les dieux.

"Mais, hélas ! il faudra m'excuser. Par l'Hadès, et en particulier par les mânes de ta mère, de ta femme, de ton frère et de Sénèque, je jure qu'il m'est impossible de me rendre auprès de toi. La vie est un trésor, mon ami, et je me flatte d'avoir su extraire de ce trésor les bijoux les plus précieux. Mais dans la vie, il est des choses que je m'avoue incapable de supporter plus longtemps.

"Ne va pas penser, je t'en conjure, que m'a rebuté l'assassinat de ta mère, de ta femme, de ton frère, que je suis indigné de l'incendie de Rome, que je suis outré du procédé consistant à envoyer dans l'Erèbe tous les honnêtes gens de ton Empire ...

"Eh bien, non, très cher petit-fils de Chronos ! La Mort est le lot du bétail humain et l'on ne pouvait, du reste, s'attendre à te voir agir autrement.

"Mais, de longues années encore, me laisser écorcher les oreilles par ton chant, voir tes grêles jambes domitiennes s'agiter dans la pyrrhique, t'entendre jouer, t'entendre déclamer, t'entendre dire tes poèmes, pauvre poète des faubourgs, tout cela dépassait mes forces et eveillait en moi le désir de mourir. Rome se bouche les oreilles, l'Univers te couvre de risée. Et moi, je ne veux plus rougir pour toi. Je ne veux plus, je ne peux plus ! Le hululement de Cerbère, même semblable à ton chant, mon ami, serait moins affligeant pour moi car je n'ai jamais été son ami et n'ai point le devoir d'avoir honte de sa voix.

"Porte-toi bien, mais laisse là le chant ; tue, mais ne fais plus de vers ; empoisonne, mais cesse de danser ; incendie des villes, mais abandonne la cithare. Tel est le dernier souhait et le très amical conseil que t'envoie l'Elegantiarum Arbiter." ... [...]
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Mais ton prophète de Tarse, qui appliquait ses arguments à mon cas, n’avait pas réfléchi, vois-tu, que pour moi l’incertitude est tout l’attrait de la vie. Celui qui ne joue pas aux osselets ne perdra pas sa fortune : ce qui n’empêche pas de jouer aux osselets. On y trouve de la volupté et de l’oubli. J’ai connu des fils de chevaliers et de sénateurs qui, volontairement, s’étaient faits gladiateurs. Tu prétends que je joue ma vie et c’est vrai, mais parce que cela m’amuse, tandis que vos vertus chrétiennes m’ennuieraient dès le premier jour autant que les dissertations de Sénèque. C’est pourquoi l’éloquence de Paul n’a servi à rien. Il devrait comprendre que des hommes de ma sorte n’admettront jamais sa doctrine. Toi, c’est autre chose. Avec ton tempérament, ou bien tu devais haïr comme la peste le seul nom de chrétien, ou bien devenir chrétien toi-même. Moi, je bâille en leur donnant raison. Nous délirons, nous marchons vers l’abîme ; l’avenir nous réserve quelque chose d’inconnu, tandis que sous nos pas, à côté de nous, quelque chose craque et meurt, d’accord ! Mais nous saurons mourir, et, en attendant, nous ne voulons pas alourdir notre existence, servir la mort avant qu’elle vienne nous prendre. La vie vaut par elle-même et non en prévision de la mort.
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Et, plus s’exaspérait son amour pour Lygie, plus s’ancrait en lui l’obstination du joueur qui veut gagner malgré tout. Tel il avait toujours été. Dès sa prime jeunesse, il avait poursuivi ses projets avec la passion de quelqu’un qui n’admet ni l’échec ni le renoncement à ce qu’il veut. La vie militaire avait, il est vrai, discipliné son tempérament volontaire, mais, en même temps, elle lui avait inculqué la conviction que chaque ordre donné par lui à ses inférieurs devait être exécuté ; d’autre part, son long séjour en Orient, parmi des hommes veules et accoutumés à l’obéissance passive des esclaves, l’avait confirmé dans cette idée que son “je veux” était sans limites.
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